Regardez attentivement tous ceux qui nous représentent ou ceux qui sont les représentants de l’autorité : flics, gendarmes, juges, ministres… Ils en font des bêtises. Bêtement ? Seuls ? Sur ordre ? Je me demande. Faire un bêtise, ça peut arriver et ça peut être excusable mais je reviens à ma question de samedi au début du billet : ” sont-ils bêtes ou plus filous encore que nous ne l’imaginons ?” Continuer la lecture
Archives par mot-clé : riche
C’est dimanche ! 15
Ah les riches !
Un homme déambulant dans la rue est soudainement accosté par un gars particulièrement sale, tout débraillé avec l’allure d’un sans-abri, qui quête quelques dollars pour pouvoir manger. Continuer la lecture
Compter pour du beurre, et autres
Compter pour du beurre signifie ne pas être pris en considération, être méprisé, n’avoir aucune importance.
Bizarrement, le beurre est souvent associé à une image d’abondance et de richesse : “faire son beurre” (pour “faire beaucoup d’argent”, prospérer, s’enrichir, faire des affaires) ou encore “mettre du beurre dans les épinards”.
Pourtant, il existait autrefois une locution adjective “de beurre” qui caractérisait une chose sans valeur et qui est probablement à l’origine de cette expression. “Vendre du beurre” c’était “être ignoré, délaissé dans une société”. D’ailleurs, à cette époque, les jeunes filles qui “vendaient du beurre” dans les bals étaient celles qui n’y dansaient pas, faute de cavalier. C’est probablement la mollesse du produit qui en justifie la vision péjorative.
Aujourd’hui, on met en avant le côté gras donc “riche” du beurre. Riche en cholestérol et surtout en calories. Le beurre fut, en certaines périodes troublées (souvenirs de ma grand-mère), réservé aux riches ou aux champions du marché noir, ces derniers faisant leur beurre sur le dos des citoyens lambdas affamés.
Pendant la guerre, il fallait mettre du beurre dans les épinards mais c’était plus au propre qu’au figuré : les épinards sans beurre, c’est diététique mais nettement moins bon pour le palais qu’avec du beurre ou de la crème. Au figuré, “mettre du beurre dans les épinards”, c’est améliorer ses conditions de vie et en ce temps-là, il le fallait. Pas à n’importe quel prix, ceci dit.