Des créations à montrer : nénuphars japonisants pour Amandine.
Une série qui, malgré quelques défauts, m’a semblé réussie. Continuer la lecture
Des créations à montrer : nénuphars japonisants pour Amandine.
Une série qui, malgré quelques défauts, m’a semblé réussie. Continuer la lecture
Après le noir et blanc des dernières photos et le multicolore des hippies de San Francisco, je suis sobre. Juste une couleur : vert. Espérance ? Sans aucun doute, espérance pour moi. Vous aussi ? La méthode Coué, ça marche bien. En avant !
Quelle drôle de couleur que ce vert ! Il y en a de partout et surtout il y a tant de verts différents. J’ai l’impression que c’est la couleur qui connait le plus de nuances : du vert sombre au vert anis en passant par les vert menthe, prairie, Véronèse, pomme, émeraude … et des bleus qui les cajolent car ils ne savent pas trop où se caser, comme les turquoises et le bleu des mers du Sud… Encore que les rouges : vermillon, carmin, sang… soient très nombreux mais rouge est primaire ; pas vert : bleu plus jaune.
Et les turquoises ? Le ton turquoise : vert ou bleu ? Moi, je dis bleu turquoise mais combien disent vert en voyant des turquoises ? En même temps, on peut les comprendre. Vous voyez, photo du dessous, des turquoises. Bleu ? Vert ? Eh, eh, ça dépend.
Quant à la symbolique du vert… Les avis sont aussi partagés que les nuances et parfois mêmes contradictoires. Dans certaines cultures, le vert symbolise l’espoir, le hasard (et ce peut être chance comme malchance), la nature, la croissance. Dans d’autres cultures, et quelquefois dans une même culture, le vert est associé à la mort, la maladie, l’envie, le laisser-aller, le libertinage et le Diable (qui peut-être rouge, une couleur elle aussi aux multiples nuances je le répète).
Combien d’expressions sont associées à cette couleur ?
Et si j’en venais à ce que je voulais faire au début de l’article, vous montrer mes poteries, certaines de mes poteries vertes (j’en ai encore d’autres). Elles datent un peu. Il faut dire que ces derniers temps, j’ai zappé l’atelier de l’Eperon à Saint Gilles. Je vais voir les copines, mais je ne travaille pas. Pas très inspirée en ce moment. Je me demande si je ne vais pas dessiner ou peindre à la place. Je pourrai peut-être même travailler à autre chose à côté d’elles, tiens…
Une série : compotier, pot à ail, à échalotes.
Un dessous de plat grand format
Deux petits dessous de plat assortis
Quand je me promène maintenant, je regarde avec beaucoup d’attention ce que les céramistes font ou ce qu’ils ont fabriqué, non pas pour les copier mais pour m’inspirer. Et je me dis que ce n’est pas demain que je vais maîtriser la technique. Pour les idées, ma foi, je n’en manque pas trop en général mais en ce moment…
Au musée de Sydney (le Powerhouse Museum) à Darling Harbour, en décembre 2009, j’ai photographié une série de céramiques rouges et un vase tout seul de la période “Art Déco”. Je les ai aimés, je vous les montre.
Je reviens en vitesse au vert avant de vous laisser.
Avez-vous entendu ça dans votre cour d’école ? “Yeux marron, yeux de cochon ; yeux bleus, yeux d’amoureux ; yeux verts, yeux de vipère !” ou la variante “Les yeux bleus vont aux cieux, les yeux gris au Paradis, les yeux noirs au Purgatoire et les yeux verts vont en Enfer.”
Comprenez-vous pourquoi je porte des lentilles de couleur ? Mauve.
Un échantillon de mes dernières créations : une tite case créole qui est destinée à devenir lampe. Continuer la lecture
Mon couscous Royal à moi
Servi dans les plats que j’ai fabriqués à la poterie de l’Eperon, voilà la recette de mon couscous.
J’aurais pu mettre des photos avec les plats remplis (je n’y ai même pas pensé). Une prochaine fois…
Adaptation personnelle pour cuisinière pressée, cette recette est tout à fait comestible, et même plutôt bonne.
Préparation : environ 30 mns
Cuisson : 1h à 1h30
Ingrédients (pour 6 ou 8 personnes selon les appétits) :
– 1 sachet de 1 kilo de légumes surgelés pour couscous
– 1 boîte (4/4 ou ½) de pois chiches
– 1/4 de tomates pelées en dés
– 2 cuillères à café de paprika
– 2 cuillères à soupe de Ras el hanout
– 2 pistils de safran ou 1 cuillère à café de curcuma
– 1 cube de bouillon de bœuf
– sel, poivre
– herbes de Provence
– huile d’olive
– 6 ou 8 morceaux de collier d’agneau (ou de mouton, c’est rare ici)
– 6 à 8 côtelettes d’agneau
– 6 à 8 morceaux de poulet (moi je choisis les hauts de hanche)
– 6 à 8 merguez de mouton
– des boulettes de bœuf , environ 2 par personne
– 500 g de semoule moyenne
– raisins secs
– harissa en tube
Préparation :
Faire mariner les morceaux de poulet, d’agneau séparément avec de l’huile d’olive, des herbes de Provence et du poivre.
Faire revenir les morceaux de collier dans une poêle à l’huile d’olive.
Mettre dans la marmite profonde les légumes surgelés, ajouter les morceaux de collier d’agneau et un cube de bouillon de bœuf puis couvrir d’eau, saler très légèrement. Ajouter les tomates pelées, et les épices.
Laisser mijoter le tout durant 1h ou plus longtemps selon la cuisson de la viande.
Ajouter les pois chiches 15 minutes avant la fin de la cuisson.
Préparer la semoule en la faisant gonfler dans un saladier avec du bouillon de cuisson et des raisins secs réhydratés avant pendant un quart d’heure (2mns au micro ondes et repos 15 mns). Pendant que la semoule gonfle, faire cuire au grill -viande merguez, côtelettes et poulet, et à la poêle les boulettes de viande.
Utiliser plusieurs plats pour présenter la viande, la semoule, les légumes séparément et l’harissa dans un bol (harissa du tube avec un peu de bouillon de cuisson). Ca, c’est selon votre goût.
Servir avec un bon rosé bien frais de Provence ou Boulaouane.
Voila ma première oeuvre figurative à la poterie. Elle date de quelques mois déjà. Je n’ai pas beaucoup produit dans ce style car je ne m’y sens pas très à l’aise. Je suis très critique à mon égard donc je suis forcément insatisfaite. Aurais-je le courage de persévérer un jour ?
Que pensez-vous de ces petites dames ?
Je me suis essayée à la sculpture, ou plutôt au modelage en terre pour ne pas créer que des saladiers, des pots, des assiettes, des vases, des plaques, des lampes, des tasses, des plats à gratin ou je ne sais quoi encore.
Je vais essayer de vous montrer de temps en temps mes réalisations diverses dont certaines ont déjà été détruites lors d’accidents domestiques. Pas toujours chez moi ! Quelquefois chez d’“heureux et rares bénéficiaires” de mes créations.
Ci-dessous les réalisations 2, 3 et 4. Elles montrent l’évolution : tout d’abord, il n’y a que la forme suggérée d’une femme (triste ou fatiguée) ; elle porte un long jupon, se cache les mains et le visage. J’ai ainsi supprimé toutes les difficultés, les détails compliqués. J’ai pensé en la modelant à une jeune esclave désespérée.
Puis j’ai façonné deux femmes en train de se faire des confidences. Elles sont nues, on aperçoit leurs courbes mais elles n’ont pas de visage (c’est pour conserver leur anonymat mais surtout par souci de facilité).
Les suivantes ont enfin des visages. Leurs formes sont plus ou moins harmonieuses cependant on peut constater mes progrès.
Quoiqu’il en soit ma préférée reste la première parce que c’était la première et qu’elle semble tellement secrète. Je lui ai donné beaucoup d’émotions : ses émotions et les miennes…
La difficulté que j’ai à réussir des visages fins m’a fait pratiquement renoncer à une nouvelle tentative. J’ai continué à produire des utilitaires ou pseudo utilitaires que je montrerai bientôt.
Voilà bien longtemps que je voulais ajouter quelques mots dans mon blog pour essayer de le faire vivre, mais difficile quand on est novice, blonde, et bientôt grand-mère de se lancer. Ce soir, Thibault m’a montré comment mettre une photo dans un texte alors, je vais essayer.
Deux photos d’un coup… Deux de mes oeuvres de potière destinées à la chambre de mon petit-fils (qui tarde à arriver).
Pour éclairer la chambre donc un soleil et plus tamisée la lumière d’un nuage d’orage.