Mourir d’aimer

De temps à autre, des mots, des textes me reviennent en mémoire, de Francis Carco à Anna de Noailles, de Victor Hugo à Grand Corps Malade, de Louise Labbé à Apollinaire, Baudelaire, ça se bouscule… Ça donne à réfléchir ou ça prête  prête à rire,  quelquefois même il m’est difficile de retenir mes larmes, que ce soit La Marseillaise, un texte de Serge Gainsbourg ou de Jean-Baptiste Clément. Ce matin, j’ai retrouvé les mots d’une chanson de Charles Aznavour : “Mourir d’aimer“.

Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées

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Coups (1)

Les coups quand ça vous arrive… ça fait mal (air connu) et ils peuvent être très variés. Le coup, suivant la définition la plus simple, est un mouvement rapide au bout duquel un corps vient heurter un autre corps. Il y a des coups bas, portés plus bas que la ceinture et qui deviennent ainsi, au figuré, un procédé déloyal comme les “aides” d’amis pas si amicaux qu’ils veulent le faire croire. Continuer la lecture

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Esperanto

Quand j’avais sept ou huit ans, j’ai découvert, en lisant la “Sélection du Reader’s Digest” de ma grand-mère, qu’il existait une langue idéale à mes yeux de petite fille : l’esperanto. J’ai harcelé, en vain bien sûr, ma mère de  me trouver une école espérantiste et de m’y inscrire.  “Décidément, cette enfant est folle” disait mon charmant beau-père. Puis le temps a passé et, alors que j’approchai la cinquantaine, j’ai rencontré des espérantistes dans une rue du Mans. Continuer la lecture

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Mesquin

Mesquin et mesquinerie. Pourquoi ces deux mots me viennent-ils à l’esprit ? Simplement parce que mon petit-fils, depuis qu’il est entré au collège à la rentrée de septembre dernier, enrichit son vocabulaire avec une série de mots arabes : miskine est l’un d’eux. J’ai alors pensé que notre mesquin était sans doute issu de l’arabe à moins que ce ne soit l’inverse. L’étymologie de certains mots n’est pas toujours simple mais c’est l’enrichissement réciproque. 

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Dictature

Dixit Bruno Gaccio :

“C’est quoi déjà le nom d’un régime dirigé par un conseil de défense, sans ordre du jour, sans compte rendu, où un seul homme prend la décision finale sans ne rend compte à personne et dans lequel les oppositions n’ont même plus le droit de poser des questions ? Raah. M’échappe ce nom.”

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La peste

La peste soit de l’avarice et des avaricieux ! (“L’Avare”, Acte I – Scène 3 – Molière)

Aujourd’hui, on dirait “Ras le bol de la radinerie et des radins”. Les imprécations contenant le mot “peste” comme “Que la peste l’étouffe !”  sont claires, ce sont des souhaits de malheur adressés à quelqu’un. Ce n’est guère charitable que de maudire un malveillant mais tellement spontané et humain. Que faire contre la méchanceté et le mensonge alliés à la bêtise ? Rien sinon espérer une hypothétique vengeance du ciel et oublier. Continuer la lecture

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Servitude volontaire

Le Discours de la servitude volontaire est un texte rédigé par Étienne de La Boétie, à l’âge de dix-huit ans, dit-on. L’ouvrage a été publié intégralement en français en 1576, après la mort de l’auteur. Ce texte est un court réquisitoire contre l’absolutisme qui pose la question de la légitimité de toute autorité. La Boétie essaie d’analyser les raisons de la soumission, le rapport « domination-servitude ». Continuer la lecture

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