Dann oui na pwin batay. Dans oui, il n’y a pas de dispute (bataille) ou, il est facile de dire oui pour éviter la discussion. Quand on est fatigué ou plus encore quand on a peur, c’est une bonne méthode pour être tranquille. MAIS…
Une personne qui dit toujours «oui», qui fait preuve de servilité n’est qu’un béni oui-oui. Cette expression a été utilisée à maintes reprises et elle est devenue YES MAN en anglais. J’y reviendrai.
Dans le journal L’Humanité, le 29 octobre 1984, p.10, col. 1, on pouvait lire : Ces hommes [les Algériens de 1954] ne pouvaient rester des «béni-oui-oui», des «cireurs de chaussures», l’idée de l’indépendance étant une force irrésistible.
Se révolter… Bien, mal ? Humain, oui, c’est sûr. Propre de la jeunesse ? Je dois vous avouer qu’à une époque, j’ai arboré fièrement (et pour provoquer) un T-shirt sur lequel il était imprimé Leader : chef d’une tribu de béni oui-oui.
Je reviens à mes Yes Men. les connaissez-vous ?
Les Yes Men sont deux activistes du canular qui dénoncent le libéralisme. En se faisant passer pour des intervenants de l’OMC, ils ont prononcé des discours satiriques sur l’apologie de l’esclavage à domicile, qui n’ont pas suscité de réactions particulières de la part des spectateurs et participants présents, si ce n’est des remerciements.
Ils ont ensuite diversifié leurs cibles, parmi lesquelles George W. Bush ? Le 12 novembre 2008, ils ont diffusé à cent mille exemplaires dans les rues de New York un faux numéro du New York Times titrant à la une « Iraq War Ends » (« La guerre d’Irak est finie »).
En 2004, « déguisés » en groupe indépendant appelant à la réélection de George W. Bush « Yes, Bush Can! » (oui, Bush peut le faire !), ils ont parcouru les USA dans une camionnette colorée pour encourager les gens à signer un « gage de patriotisme » par lequel ils se portaient volontaires pour accueillir près de chez eux un site de stockage des déchets nucléaires, à envoyer leurs enfants faire la guerre à l’étranger et à abandonner une partie de leurs droits constitutionnels, etc.
Etc. Les Yes Men concluent de ces expériences que les gens qu’une éducation néolibérale a rendu dociles ou inattentifs à n’importe quelle idée qui leur est proposée ne se révoltent plus jamais.
Des informations complémentaires à propos de ces YesMen sur Wikipedia, si vous êtes curieux.
Alors les pigeons et les moutons qui ne veulent plus se faire plumer ou tondre, quand oseront-ils le dire clairement ?
Attention à eux, ils s’attaqueraient à des requins : espèce protégée.
Alors quand ? Les paris sont ouverts.
Bonjour Françoise,
Au fil des jours j’ai appris à te connaitre, à partager tes inspirations, à décrypter tes petits mots, à m’inspirer de tes messages.
C’est avec joie que je passe te rendre visite, toujours dans l’attente de m’imprégner de tes habitudes et surtout de ton amitié.
Je te souhaite un mercredi tout doux, et qui mérite d’être vécu à tous les instants.
On peut-être à court de mots mais pas à court d’amitié…
Un chaudron de Bisous.
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On constate qu’ en France, la population est grosso modo partagée entre droite et gauche !
Il me semble que cette fois, le gouvernement touche au porte-monnaie de tous, et ça, ça ne va pas plaire !
Attendons 2014, pour voir si la gauche conserve ses maires !
bonne journée
bisous
Il faut suivre et je pense que beaucoup d’animaux viendront dans l’actu
Wouaouh!
Quel texte!
Il y a beaucoup de sagesse dans ce “Dann oui n’a pwin batay”
Il y a quelque chose de dérangeant par contre, dans le message des YES MEN… un peu comme s’ils étaient des donneurs de leçons… Mais bon, il faut souvent de la provoc, pour faire avancer les choses.
Merci pour ce texte plein d’horizons (au pluriel)
Bonne soirée,
Ramon