Avez-vous vu le film «Beignets de tomates vertes» ? J’ai adoré. c’était une sorte de saga sudiste. Il compte quelques belles idées de vengeance dont une qui m’a fait beaucoup rire. Il fallait oser… Je vous laisse découvrir, seul(e)(s) le reste de ce film si vous ne le connaissez pas.
Résumé rapide : Evelyn Couch, une femme blonde entre deux âges (« Je suis trop jeune pour être vieille et trop vieille pour être jeune »), dépressive, rend visite à une parente dans un hôpital. Là, elle y fait la rencontre d’une charmante octogénaire, Ninny Threadgoode, qui lui raconte les histoires de sa jeunesse, les moments qu’elle a passés en compagnie de Ruth Jamison et de Idgie Threadgoode, les moments marquants de leurs vies, quand elles tenaient un café populaire, près d’une voie ferrée, le « Whistle Stop Café ».
Et voilà maintenant un extrait, une histoire de vengeance, il y en a d’autres dans le film.
Sur le parking d’un centre commercial, une quinquagénaire un peu enrobée, blonde, au volant d’une grosse berline tourne afin de chercher et surtout de trouver un emplacement pour garer son véhicule. Elle repère une place sur le point d’être libérée et s’y dirige, laisse sortir la voiture qui quitte son stationnement. A ce moment-là arrivent deux jeunes filles dans un cabriolet qui se garent sur la place convoitée, en riant et en disant (à peu près) : «Raté, mamie, les jeunes sont plus rapides !»
Sans perdre apparemment son sang-froid, la dame s’avance devant le cabriolet, se met en position pour se garer, enclenche la marche arrière, et à pleine puissance recule sur le cabriolet à plusieurs reprises.
Les jeunettes hurlent «Ca ne va pas, vous êtes folle !»
Tranquillement, elle répond : «Non, pas folle ; vieille, moins rapide mais mieux assurée».
Ça, c’est se venger mais c’est aussi rabattre le caquet de deux sales gamines !
Mais au fait d’où vient cette expression ? Quel est son sens ?
Rabattre le caquet, rabaisser le caquet, c’est faire taire quelqu’un, forcer une personne à être moins insolente, la remettre à sa place.
Au milieu du XVe, le verbe caqueter voulait dire bavarder et le caquet désignait à la fois un bavardage indiscret, importun et humain ou le cri de certains animaux, comme le gloussement de la poule qui vient de pondre son oeuf. C’est à cette époque qu’apparaît l’expression «rabattre le caquet de quelqu’un» qui signifiait : faire cesser le bavardage ou la médisance, en clair le faire taire. Au début du siècle suivant, on utilisera le verbe rabaisser, ou encore abattre ou abaisser le caquet.
Pour faire taire des personnes insolentes ou imbues d’elles-mêmes, on dit aussi «clouer le bec».
Qu’il serait bon de rabaisser le caquet et de clouer le bec de certains.
Coucou Françoise,
Cette dame s’est bien vengée dans ce film, mais je ne m’y amuserai pas, car bonjour les “emmerdes” quand même, pour faire réparer la bagnole etc.. et puis, ça va bien dans un film mais ça ne vaut pas le coup au réel, de s’énerver pour une place de parking. Il y en a suffisamment qui arrivent à sortir le flingue pour si peu !
Bisous.
Mon mari aurait dit “c’est bien une vengeance de femme !!!” C’est vrai que nous sommes plus imagina
Mon commentaire est parti trop vite !
Je disais que les femmes sont plus imaginatives, et tellement ++++ sur tout ! Cette histoire est drôle, et il est vrai que c’est intolérable de se voir “faucher” une place alors qu’on essaie de se garer correctement. …
Bonne journée…Moi, je pars en excursion….sous la pluie !
et je veux bien fournir les clous !
bonne journée
bisous
Oh oui ! que cela serait bon..mais parfois on se demande si cela sert à quelque chose, si intervenir leur permettra d’avoir plus de finesse à l’avenir, quelquefois il vaut mieux affecter l’indifférence..et quelquefois il vaut mieux exprimer son mécontentement