J’aime les mots et les “Goguettes” alors les voilà en duo cette fois, sans chanson mais avec des mots, des alexandrins et des costumes. Du grand art théâtral. Du Corneille, on reconnait Le Cid à la fin. Amusez-vous, c’est vraiment superbe.
Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu’avec respect tout l’Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?Le Cid (1636), I, 4, Don Diègue Pierre Corneille
C’ est quasiment du théâtre, dans le genre farce, et la dérision nous fait du bien !
Je les écoute souvent