Il est vrai que le chien n’a pas toujours été aimé et traité comme nous le faisons aujourd’hui. Il avait des devoirs tels que garder la maison de ses maîtres, son bétail, accompagner à la chasse ou ailleurs et il était souvent considéré moins que rien, mangeant les restes et recevant plus de coups de pied que de caresses. Cette image du chien d’autrefois persiste dans la langue française encore aujourd’hui dans quelques expressions négatives qui utilisent le nom de notre fidèle compagnon.
- Vie de chien (qui devient quelquefois “chienne de vie !”) : une vie difficile. Cette expression s’emploie depuis le début du XXe siècle connote quelque chose de méprisable, de négatif. “Une vie de chien” est donc une vie dure, difficile et c’est de moins en moins le cas pour nos compagnons à quatre pattes qui vivent pour la plupart de manière confortable (je l’espère).
- Un chien de commissaire : un assistant ou un sous-fifre (d’un commissaire de police) . Cette expression à connotation très négative vient du vocabulaire policier. Elle assimile le personnel de police à des chiens, qui se doivent d’être particulièrement obéissants à leur maître ; on le voit en particulier dans les régimes à tendance dictatoriale dans lesquelles la police est composée d’une majorité de brutes obéissantes.. L’utilisation du terme de chien renvoie ici à une sorte d’insulte envers les membres de la police.
- Etre malade comme un chien : être malade, dans le sens un peu plus grave qu’une petite fièvre passagère. Au XVIIe siècle, on disait « las comme un chien », ce qui avait la même signification que «malade comme un chien». A l’époque, on ne prenait pas particulièrement soin de cet animal et lorsque ce dernier tombait malade, les maîtres n’avaient, en général, pas l’intention de le soigner et il était laissé ainsi, agonisant, sans que personne ne se tracasse.
- Avoir un mal de chien : quasi comme le précédent, avoir très mal ou faire quelque chose d’extrêmement difficile (j’ai eu un mal de chien à… réussir.)
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Mourir comme un chien : mourir misérablement. Fut un temps, et encore aujourd’hui dans quelques pays, le chien était un animal auquel l’on faisait subir les pires supplices. On l’utilisait en tant qu’objet d’expériences (souvenez-vous de Laïka, la chienne envoyée dans l’espace, aller simple, sans retour, en novembre 1957, par l’URSS), dans les combats… L’expression désigne donc une mort misérable, douloureuse et solitaire.
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Un temps de chien : un temps particulièrement mauvais. Le qualificatif de chien part du principe que le meilleur ami de l’homme est une bête méprisable. Il est utilisé dans de nombreuses insultes. Il serait le résultat de l’inversion de l’expression «chien de…», que l’on retrouve dans « chienne de vie ».
- Arriver comme un chien dans un jeu de quilles : arriver comme n chien dans un jeu de quilles, c’est arriver de façon imprévue, importune, déranger et par là même, être mal reçu.
Il existe d’autres expressions telles que :
- «Caresses de chiens donnent des puces »,
- « traîner son chien de poche »…au Québec, cette expression est utilisée pour définir une personne trop présente, envahissante, que l’on n’apprécie que moyennement et qui nous suit partout.
- Avoir du chien : avoir du charme, ce “je ne sais quoi” qui rend irrésistible.
- Un métier de chien : métier difficile avec de mauvaises conditions de travail.
- Avoir une vie de chien : avoir une vie extrêmement difficile.
- S’entendre comme chien et chat : s’entendre très mal avec queldu’un ; n’être jamais d’accord.
- Se regarder en chien de faïence : se regarder sans rien dire et peut-être même avec un peu d’hostilité,
- Avoir un air de chien battu : avoir l’aspect de quelqu’un qui aurait reçu des coups, comme un chien maltraité.
- Garder un chien de sa chienne : espérer une vengeance,
- Ne pas attacher son chien avec des saucisses : être avare,
- Les chiens ne font pas des chats : ressembler à ses parents.
- Ce n’est pas fait pour les chiens ! (plus souvent dit “C’est pas fait pour les chiens !”) : fait pour être utile et être respecté par tous, pour des raisons de sécurité et pour le bien de tous : le code de la route n’est pas fait pour les chiens !
Les lois non plus mais, c’est encore une autre histoire.
En ce qui concerne les chiens, il y a des tas d’autres expressions comme la rubrique des “chiens écrasés” dans un journal, faits divers, auxquels on accorde peu d’importance, article sans intérêt (pour occuper des grouillots en mal de piges). À compléter.
Je ne connaissais pas l’ expression québécoise, ni un chien de commissaire !
J’ai eu l’ occasion de côtoyer des crs, ça leur va bien !
Passe une bonne journée Françoise
Bisous
bonjour chere Françoise, tu as raison le chien n’a pas toujours été bien traité, j’ai connu dan ma jeunesse des chiens attachés jour et nuit, pour garder une maison, que pouvaient ils faire d’autre ?? il aboyaient !! maintenant il est souvent le roi de la maison, bien traité, souvent un peu trop ! j’ai toujours eu des chiens, et je vis actuellement avec comme seule compagnie une chienne et un chat, ils ne sont pas malheureux et je suis bien avec eux ! amusantes les expressions avec les chiens, je ne connaissais pas l’expression du Quebec , où j’ai pourtant deux petits enfants qui y travaillent ! bonne journee grosses bises