Bûche, voilà encore un mot qui peut prêter à confusion car il peut avoir de sens différents. En cette période de Noël, il s’agit le plus souvent d’une gourmandise sur la table des réjouissances. Je me souviens de celles que faisaient ma grand-mère : des biscuits roulés au chocolat, de celles que j’ai faites plus tard, plus sophistiquées avec des glaçages au chocolat. Aujourd’hui je regarde avec admiration celles que fabrique ma fille ainée et je trouve que les miennes ont encore évoluées et ne sont pas mal du tout.
Voilà ma dernière réalisation pour ce jour de Noël 2019 : mousse de marrons, insert et glaçage au cassis. Vue extérieure (personnages et flocons en sucre).
Et voilà l’intérieur : une petite tranche.Miam ! C’était bon.
Avant d’être un dessert gourmand, la bûche de Noël faisait référence à une véritable bûche de bois. Longtemps les familles d’Europe ont eu pour coutume de faire brûler dans la cheminée une grosse bûche lors de la veillée de Noël. Il s’agissait de réunir tous les membres de la maison, y compris les domestiques, afin de célébrer la naissance de Jésus et de garder la chance pendant l’année à venir : des croyances un peu païennes mais les temps étaient difficiles et la magie utile. (La bûche devait brûler toute la nuit.)
Le choix de la bûche, sa combustion et les rites associés étaient révélateurs des attentes pour l’année à venir : on choisissait un tronc d’arbre fruitier afin d’assurer une bonne récolte, on arrosait la bûche de vin lors de sa combustion afin de garantir une bonne vendange ou de sel pour éloigner le mauvais sort, on décorait la bûche à l’aide de rubans et de feuillages pour le plaisir et le bonheur en général. Les cendres étaient très souvent conservées au sein du foyer afin de protéger la demeure de la foudre.
Au XIXe siècle, l’apparition des poêles en fonte a mis un terme à cette tradition. La grosse bûche a été remplacée par une petite bûche de bois, parfois ornée de chandelles, que l’on disposait au centre de la table comme décoration.
La bûche de Noël que nous dégustons aujourd’hui au dessert aurait été créée en France entre le XIXe et le XXe siècle.
en lisant ce qu’il se passait il y a quelques décennies, je me dis que rien n’a vraiment changé, mais que ce sont les fournisseurs et les politiques qui nous promettent monts et merveilles !
On a bien compris que la fête de la nativité est devenue une occasion de festoyer et de faire la fête en distribuant des cadeaux, comme c’était surement au temps où Noël était une fête païenne !
Il n’empêche, ta bûche me fait saliver !
Bon dimanche Françoise
Bisous