Y a un hic. Hic : nom masculin invariable latin signifiant ici ; hic est quaestio, « ici est la question » ; hic et nunc : « ici et maintenant ».
L’expression “Y a un hic” proviendrait de la locution latine “hic jacet lepus” signifiant « Ici se trouve le lapin ou le lièvre ». Croiser un lièvre est pour le moins inattendu, le voir est surprenant, on retrouve cette idée de surprise dans l’expression « (sou)lever un lièvre » qui signifie détecter une difficulté imprévue et s’en apercevoir avant les autres.
Dire qu’il y a un hic indique que l’on vient de découvrir un problème. Hic est donc devenu une difficulté, un os familièrement. “Y a un hic” équivaut à “c’est là que le bât blesse”.
Moi je me suis dit “y a un hic” après avoir vu le document ci-après :
Les techniciens de police scientifique de @prefpolice relèvent les traces et indices qui permettront aux enquêteurs d’identifier et poursuivre les auteurs des dégradations sur les commerces et le mobilier urbain place d’Italie. pic.twitter.com/tOuIA1iIWs
— Préfecture de Police (@prefpolice) 17 novembre 2019
Attardez-vous un peu sur le site de la Préfecture de Police de Paris, regardez bien la première photo. Cliquez sur cette image : vision élargie.
Que voyez-vous ?
Un enquêteur de la Police Judiciaire « prélève » un autocollant sur une vitrine pour trouver des traces d’ADN et des empreintes ce qui signifie que des milliers d’euros, du matériel scientifique de pointe et plusieurs employés vont être mobilisés pour retrouver et punir un horrible citoyen qui a collé un autocollant dénonçant les violences policières.
Qu’est-il écrit ?
Que fait la police ? Ça crève les yeux !
“En même temps” l’Etat n’a pas les moyens :
- d’empêcher les agressions, les cambriolages qui se multiplient un peu partout,
- de retrouver les responsables de la mort de Steve à Rouen,
- de faire véritablement la lumière sur tous les cas de violences policières,
- de protéger des milliers de femmes victimes de violences conjugales que la police ignore bien trop souvent (machisme ou manque de moyens véritables ?)
- d’améliorer les services d’urgence des hôpitaux,
- de protéger les pompiers et les personnels enseignants victimes du manque de respect et d’agressions physiques plus ou moins violentes.
“En même temps”, le gouvernement a supprimé en quelques semaines :
- l’Observatoire de la pauvreté
- l’Observatoire de la délinquance
- l’Observatoire des prisons
- la mission contre les sectes
- l’institut sur la sécurité et la justice
- le Conseil National de la Protection de l’Enfance.
“En même temps”, notre président pollue en se déplaçant à tort et à travers dans le monde, fait son intéressant à droite et à gauche, Benalla se balade fièrement dans Paris et ailleurs, Castaner fait la bamboula comme ces footballeurs et autres fraudeurs fiscaux qui se la coulent douce au soleil.
“En même temps”, le peuple français râle et souffre.
Je fais des constats. Il y a des hics un peu de partout.
et j’ ai lu a contrario que les dépenses de l’ Elysée sont relevées de plus de 2 millions d’ euros !
J’aurais ou être gendarme ou policier, mais ce qui m’ a empêché, c’ est de me dire que j’aurais été obligé d’obéir à des ordres qui vont contre mes convictions !
Tu verras qu’on ne retrouvera pas celui qui a lancé une grenade droit dans l’ oeil d’ un gilet jaune en train de répondre à une interview !
Et lorsque je parle de révolution, je n’ oublie pas la justice aux ordres , qui veut empêcher un Camus ou un Zemmour de s’exprimer, mais ne voit rien à redire au connard de rappeur qui vomit la France
..je suis tres sceptique , tout comme toi, sur ce genre d’opérations, les black blocs portent vraisemblablement des gants, on trouvera donc des traces de gilets jaunes, ces affreux qu’on poursuit inlassablement , je suis d’ailleurs de plus en plus persuadé que les casseurs sont des policiers camouflés, on en a repéré Place d’Italie ! oui des hics de partout ! bonne journée chere Françoise, bises