A Toulouse, le préfet de Haute-Garonne interdit toute manifestation sur la place du Capitole, samedi après midi et pour le troisième weekend d’affilée. Si ce n’est que sur la place du Capitole, ça peut se comprendre, il évite ainsi les dégradations des bâtiments et commerces.
Un dispositif de sécurité renforcé sera mis en place dans le centre-ville pour assurer l’application de l’arrêté d’interdiction. Toute personne manifestant dans la zone d’interdiction s’exposera à une contravention de quatrième classe, soit 135€ d’amende.
Toute manifestation ou rassemblement occasionnant des troubles à l’ordre public donnera lieu à une dispersion immédiate par les forces de l’ordre et à l’interpellation des éventuels auteurs d’actes de violence.
Le préfet en appelle à la responsabilité et au calme de chacun. Il rappelle qu’il appartient à toute personne souhaitant organiser une manifestation de la déclarer en préfecture.
Depuis le 17 novembre 2018, 457 personnes ont été interpellées par les forces de sécurité intérieure pour des infractions commises à l’occasion de ces manifestations non déclarées. Mais qui au juste ? Vraiment les casseurs ?
Ailleurs dans la ville, comment sont “accueillis” les manifestants ?
Les effectifs de police et de gendarmerie devraient comme chaque samedi être importants et le dispositif devrait à nouveau s’appuyer sur les blindés de la gendarmerie, les canons à eau et l’hélicoptère, utilisés depuis de nombreuses semaines.
ATTENTION : une manifestation nationale devrait se dérouler le samedi 13 avril dans la ville rose.
Les pouvoirs publics s’inquiètent de ce prochain samedi, 13 avril (l’anniversaire de Brigitte Macron) et redoutent notamment que ce rassemblement entraîne l’arrivée à Toulouse de “casseurs professionnels” et de Black Blocks venus uniquement en découdre avec les forces de l’ordre ou s’infiltrer parmi les manifestants pacifiques pour casser.
Chaque samedi, Toulouse demeure parmi les villes où la mobilisation est la plus forte, les Gilets jaunes de Haute-Garonne sont accompagnés par des manifestants venus des départements limitrophes.
Cette semaine, le dimanche 7 avril, c’est Montauban qui est visée : le préfet interdit donc toute manifestation et prévient que les contrevenants encourent six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende (bien plus chère qu’à Toulouse, la menace). D’importants moyens policiers doivent être déployés dans et autour de Montauban ce dimanche. Des contrôles préventifs devraient être mis en place sur les principaux axes d’arrivée à la cité montalbanaise.
ATTENTION aussi à ces mots-là :
- Selon une source policière contactée par franceinfo, la décision de verbaliser un manifestant reste en effet “à l’appréciation du fonctionnaire de police qui effectue le contrôle”.
- “Si les personnes se trouvent dans le périmètre interdit et sont porteuses d’éléments qui laissent supposer qu’elles vont participer à la manifestation, comme des gilets jaunes ou des banderoles, elles peuvent être verbalisées.” .
Certes les débordements sont possibles dans toutes les manifestations mais des questions se posent à propos de celles des “Gilets Jaunes” :
- pourquoi ces manifestations ?
- qui écoute les manifestants ?
- y-a-t-il un véritable dialogue quelque part ?
- pourquoi est-ce que cette crise dure ? (on peut dire s’éternise)
- pourquoi ces violences policières ?
- pourquoi les violences sont-elles niées ?
- peut-on laisser une décision à l’appréciation d’un policier (fatigué, peureux, ivre…) ?
- un gilet jaune (accessoire vestimentaire) constitue-t-il un danger ?
- à quand l’interdiction de cet accessoire obligatoire par ailleurs ?
- pourquoi cet appel à l’armée pour maintenir le calme ?
- est-on encore dans un pays libre ?
Je suis sûre que tout le monde se demande… tant de choses.
IL est clair que si les manifestations perdurent c’ est qu’ aucune réponse n’ est apportée, et cela parce que le gouvernement comptait sur la lassitude !
Mais les motifs de départ sont toujours là, et même s’ empirent pour les carburants, et la nourriture !
Je voyais hier en en Belgique, le gazoil à 1,388, et en France à 1,449 !
Bien sur que l’ état réagit par la violence, mais on sait qu’ elle n’ a jamais engendré que la violence