Ce matin, j’ai eu une réponse à une question qui m’avait traversé l’esprit il y a longtemps : pourquoi dit-on un bug informatique ? Un bug, c’est un insecte en anglais. Nous devrions dire, comme au Nouveau-Brunswick ou au Québec, ce qui est recommandé en France, un bogue. Moi, bogue, une bogue, ça me fait penser aux châtaignes et aux marrons glacés alors je reste avec les bugs comme bon nombre de mes compatriotes.
Un bug est un défaut de conception d’un programme informatique à l’origine d’un dysfonctionnement mais pourquoi BUG ?.
Au début de l’informatique, rien n’était micro, les ordinateurs étaient d’énormes machines que l’on nourrissait avec des cartes perforées ou des rubans, je le sais, je voyais ça à E.D.F. quand j’étais petite. Il y avait les femmes qui travaillaient au service “mécanographie”, elles étaient perfo-vérifs (perforatrices-vérificatrices), mieux payées que dans les autres services grâce à des primes de rendement. Elles œuvraient dans un bruit quasi infernal (la cadence normale de saisie était d’environ 15 000 caractères à l’heure soit environ 4 caractères à la seconde). Service actif, c’est comme ça qu’on appelait le service informatique à croire que les autres services étaient passifs.
C’était bien connu, on disait EDF : établissement de fainéants, moi j’avais plutôt envie de dire établissement de fous car non seulement les perfo-vérifs travaillaient dans le bruit pour faire des trous dans les cartes qui se rangeaient automatiquement dans des tiroirs qu’elles apportaient aux opérateurs, en blouse blanche qui attendaient (en fumant bien souvent) le ravitaillement de leurs ordinateurs. Ils auraient pu aider leurs collègues mais non… ils attendaient et regardaient (ils étaient mieux payés que leurs collègues et pourtant leurs conditions de travail étaient moins dures. Ma mère avait accepté de quitter son poste de comptable pour ce travail de mécanographe car elle était payée davantage, pouvait faire des heures supplémentaires ce qui l’arrangeait puisqu’elle était veuve et seule pour m’élever.)
Mais comme toujours, je digresse avec mes souvenirs…
Voilà une carte perforée de l’époque. Combien pesait un tiroir de cartes ? Lourd, c’est sûr.
Le « bug » informatique se réfère aux insectes. Dans les années 1940, la première erreur informatique est due à un insecte qui, attiré par la chaleur, était venu se loger dans les lampes de l’ordinateur et avait créé un court-circuit.
Comment une petite bête a désorganisé un système. C’est tout pour le moment.
et bien moi, c’ est un rat qui était venu ronger les câbles électriques de ma voiture !
Je me souviens de ces cartes perforées, mais je ne connaissais pas ces perforatrices qui travaillaient plus que le poinçonneur des Lilas !
Avec la miniaturisation, et la modernisation, je ne suis pas sur que l’ électronique offre toujours autant d’ emplois !
Par contre , j’ imagine que des bugs il y en aura toujours !
Passe une bonne journée Françoise
Bisous
Je ne m’étais jamais posé la question.
Maintenant, je comprends mieux mais il faut vraiment pinailler pour la trouver …
Bon début de semaine !
Bisoux, ma françoise ♥
un bug, effectivement on peut dire bogue, mais ce n’est pas l’usage, j’ai connu la mecanographie et les cartes perforées, mais je n’étais pas dans cette branche, mon metier ce furent les telecoms, FrancePresse avec les rubans perforés d’abord, on arrivait à taper tellement vite , que l’on prenait de l’avance sur la machine, ensuite AirFrance j’ai connu le Morse, le radioteletype, et les premiers ordinateurs en 1965, notre ordi faisait huit metres de long, trois metres de haut et deux metres de large, et la memoire était plus faible que le plus petit de nos telephones actuels !! j’ai suivi le progrès jusqu’a ma retraite, en 1987 nous avions un reseau de 10.000 utilisateurs, à gérer ! ensuite tout est passé sur internet , avec compression d’emplois,bien entendu ! maintenant ce sont des “bugs internet”, bonne semaine chere Françoise, bisous