Une chanson qui me trotte dans la tête et que vous connaissez plus en version courte : “La ballade de Sacco et Vanzetti”. Regardez la vidéo et lisez les paroles de la chanson du film. Les choses ne changent pas. Pas de justice.
Cette chanson a pour sujet la condamnation et l’exécution aux États-Unis de deux anarchistes italiens, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti. Condamnés à mort pour un cambriolage à main armée avec mort d’homme, le juge, qui n’aimait ni les Italiens ni les anarchistes, refusa de réouvrir de procès quand quelqu’un avoua le crime malgré leur innocence évidente. Cette chanson montre l’indignation contre cette injustice envers les condamnés parce qu’ils étaient pauvres et étrangers, quand bien même leur innocence était prouvée.
Father,
Père,
Yes, I am a prisoner.
Oui, je suis une prisonnier.
Fear not to relay my crime.
N’aie pas peur de rapporter mon crime.
The crime is loving the forsaken
Le crime est d’aimer les abandonnés
Only silence is shame
Seul le silence est honteux.And now I’ll tell you what’s against us
Et maintenant je vais vous dire ce qui est contre nous
An art that’s lived for centuries
Un art qui vit depuis des siècles
Go through the years and you will find
Traversez les années et vous trouverez
What’s blackened all of history
Ce qui a noirci toute l’Histoire.
Against us is the law with its immensity of strength and power
Contre nous est la loi et son immensité de force et de pouvoir
Against us is the law !
Contre nous est la loi !
Police know how to make a man a guilty or an innocent
La police sait comment faire d’un homme un innocent ou un coupable
Against us is the power of police !
Contre nous est le pouvoir de la police !
The shameless lies that men have told will ever more be paid in gold
Les mensonges sans scrupules que les hommes ont dits seront encore payés d’or
Against us is the power of the gold !
Contre nous est le pouvoir de l’or !
Against us is racial hatred and the simple fact
Contre nous est la haine raciale et le simple fait
That we are poor
Que nous sommes pauvres.My father dear,
Mon cher père,
I am a prisoner
Je suis une prisonnier
Don’t be ashamed to tell my crime
N’aie pas honte de raconter mon crime
The crime of love and brotherhood
Le crime d’amour et de fraternité
And only silence is shame
Et seul le silence est honteux.With me I have my love, my innocence, the workers, and the poor
Pour moi j’ai mon amour, mon innocence, les travailleurs et les pauvres
For all of this I’m safe and strong and hope is mine
Pour tout cela je me sens en sécurité et fort, et l’espoir est mien
Rebellion, revolution don’t need dollars they need this instead
La rébellion, la révolution n’ont pas besoin de dollars ils ont besoin de ceci à la place :
Imagination, suffering, light and love
L’imagination, la souffrance, la lumière et l’amour
And care for every human being
Et considération pour tout être humain
You never steal, you never kill
Tu ne voles jamais, tu ne tues jamais,
You are a part of hope and life
Tu fais partie de l’espoir et de la vie
The revolution goes from man to man and heart to heart
La révolution va d’homme en homme et de coeur en coeur
And I sense when I look at the stars
Et je sens quand je regarde les étoiles
That we are children of life
Que nous sommes les enfants de la vie
Death is small.
La mort est petite.
Et pour finir la version courte (moins de mots) que tout le monde (ou presque) connait. Que de souvenirs !
- “Here’s to you, Nicola and Bart (C’est pour vous Nicolas et Barn)
- Rest forever here in our hearts (Demeurez pour toujours dans nos cœurs)
- The last and final moment is yours (Ce dernier moment est vôtre)
- That agony is your triumph” (Cette agonie est votre triomphe.)
Elles sont inspirées par les mots de Bartolomeo Vanzetti au juge Thayer :
« Si cette chose n’était pas arrivée, j’aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J’aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n’aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d’un bon cordonnier et d’un pauvre vendeur de poissons, c’est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe.
ça me fait penser au ” Vous n’ aurez pas ma haine ”
des victimes après un attentat !
Ce n’ est pas mon avis, et j’ ai bien la haine envers les terroristes, les juges qui prônent les droits de l’ homme pour la racaille, mais pas pour l’ honnête homme !
ça m’ aide à vivre avec l’ espoir qu’ un jour peut être ceux vers qui se dirige ma haine soient purement et simplement éliminés.
Edith Piaf, Joan Baez, Céline Dion des chanteuses que j’ aime !
Bonne journée Françoise
Bisous
Je connais bien cette chanson pour l’avoir chantée avec notre chorale, au lycée …
En effet, les mots en rouge pourraient avoir été écrits aujourd’hui !
Rien n’a changé, si ce n’est en pire …
“Selon que tu seras” … etc …
Ces deux hommes, morts à cause de leur état et d’un juge partial.
Par contre, d’accord avec pierre : je hais les terroristes tout comme ces juges qui sont indignes de leur fonction !
Honte sur eux et tous ceux qui les suivent.
Bon Jeudi, que je dis !
Bisoux, ma françoise ♥