Allez, je commence fort aujourd’hui. C’est pas moi qui l’ai dit mais… j’approuve. Je répète donc les propos de Winston Churchill : “Le meilleur argument contre la démocratie est une conversation de cinq minutes avec l’électeur moyen.”
Au fond de nous, avouons-le si nous n’aimons pas la démocratie ou ce qui en tient lieu actuellement, c’est que nous savons que ce système fait trop de cas de ceux qui ne pensent pas, ou du moins trop de cas de ceux qui ne pensent pas comme nous.
Au fond nous sommes des dictateurs en puissance (oui, c’est vrai : Impératrice du Monde, j’aime bien ; pourquoi rêver petit ?), mais nous n’en avons pas l’étoffe (pas le courage ?). Alors, nous voulons défendre l’idée de la démocratie, mais c’est un exercice extrêmement difficile, surtout si nous sommes sincères. Nous avons bien vu que les citoyens sont égoïstes (oui, nous aussi), nous sommes plus soucieux de notre présent que d’un avenir commun (dont nous ne ferons peut-être plus partie). Comme en plus de notre égoïsme, nous sommes des velléitaires, des feignasses avec une fâcheuse tendance à la procrastination, nous déléguons nos pouvoirs à des ambitieux, arrivistes, malhonnêtes et parfois même amoraux. Et après nous nous plaignons. Et que faisons-nous en dehors de nous plaindre ?
Rien !
Oui, faire une révolution, c’est dangereux, risqué, mortel. Regardez dans les pays du Maghreb et pensons à 1789. “On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs” disait ma sage grand-mère mauriennaise. Alors supporter ?
Nous nous indignons à peine, nous contestons de plus en plus rarement et mollement dans la rue, dans le meilleur des cas, mais le plus souvent au bistrot du coin (quand il en reste) ou sur le canapé, devant la télévision la plupart du temps.
Contester c’est bien mais ça ne suffit pas à changer l’ordre établi. C’est bien là qu’est le problème, il faut changer ce monde qui va mal. Comment ? Et bien, justement, je ne sais pas trop, je cherche (toute seule dans mon coin ; je vous ai dit, je suis une rêveuse, une utopiste, rebelle un temps, de moins en moins aujourd’hui, tant j’ai été déçue par ce que j’ai déjà vu.)
La contestation est bel et bien un constituant de la révolte, son point de départ. Je m’indigne contre les taxes et les prix qui grimpent, les salaires qui stagnent, les retraites qui diminuent, les gouvernements et les capitalistes de tous bords qui pour “un dollar de plus” sont prêts à vendre père et mère et surtout l’avenir de leurs enfants. Je sais que je ne suis pas seule à penser cela. Je suis comme un esclave qui se révolte contre son maître, et qui conteste le droit qu’on a sur lui. Je ne suis pas seule à ressentir cela. J’en ai assez qu’on ne m’entende jamais et surtout, que des gens plus bêtes que moi me disent de me taire ou me fassent taire plus brutalement. Je ne suis pas seule à penser cela.
Je ne sais plus qui a dit “Démocratie, ça veut dire gouvernement par la discussion, mais ça n’est efficace que si vous pouvez empêcher les gens de parler”… Moi j’en ai marre de me taire ou plutôt marre qu’on ne m’entende jamais !
Je suis sur le chemin de la révolte, jusqu’où ? Comment ? Avec qui ? Je ne veux pas me contenter de critiquer l’autorité, je ne veux plus me soumettre ou accepter une situation que je trouve de plus en plus insupportable. Je suis indignée et même pire ! Je sais que je ne suis pas seule à ressentir cela. Mais comment réussir à s’organiser, à se faire entendre puisque les politiques ne représentent que leurs intérêts personnels ?
Bonjour, j’ai vécu mai 68 et j’ai combattu parmi les jeunes, ce fut mon époque. Ce qu’on avait acquis nous fut repris. Aujourd’hui les jeunes ne sont pas prêts pour recommencer, la conjoncture politique ne s’y prête pas alors les anciens n’ont pas trop envie de bouger et je le comprends ! Bon jeudi
Les nantis ne céderont rien , car ils se sentent forts , seule l’idée de perdre la vie , les angoisse.
C’est pour cela que les révolutions se payent dans le sang
Moi aussi , j’ai mis une photo du Ché dans ma chambre en 68
Douce journée
Bisous
timilo
Je ne suis pas une nostalgique de mai 1968…Je n’avais déjà plus l’âge étant mère de trois grands enfants dont un faisait son service militaire ! Les deux autres étaient encore des adolescents (14 et 16 ans). Je trouve que mai 1968 n’a pas été une réussite…opinion toute personnelle ! Je ne peux donc pas discuter sur ce sujet, aimant parler de ce que je connais très bien.
Amicalement quand même !
Pour l’ islam aussi, la méthode importe peu, pourvu qu ‘il progresse !
Le Ché traine beaucoup de cadavres et d’ horreurs, et pourtant, il garde sa renommée !
tu me diras, les pharaons aussi !
Mai 68, une époque malheureuse à mon sens !
C’ est depuis que la morale recule à vive allure, et que la démocratie délaisse les victimes et protège les malfrats !
Tu auras aussi remarqué que les “grandes gueules ” de mai 68, occupent aujourd’hui les postes qu’ ils reprochaient à d’ autres .
Les révolutions pour moi, font tomber d’ un travers dans un autre.
bonne journée
amitiés
Bonjour Françoise, j’arrive au dernier article, j’étais en retard mais je me suis rattrapée !
En mai 68, j’étais en Suisse où j’ai vécu 36 ans.
Ce que je vois c’est que Cohn bendit veut faire la morale chez nous !
La révolution, peut-être mais trop de morts innocents.
Actuellement en France, les Français sont des moutons qui suivent et bèlent …
Je ne vois pas un bel avenir pour la France.
Je te souhaite une bonne journée, bisous.
Avant de faire une révolution, il faudrait éduquer les masses, que chacun prenne ses responsabilités et ouvre les yeux…pas gagné…
Les moutons bêêêêlent mais ne savent que débecter dans la prairie et ratiboiser l’herbe jusqu’à la stérilité totale.
Les premiers à gueuler sont souvent les premiers à jeter la papier par la fenêtre, dès lors qu’on ne les voit plus
J’ai fait 68…au début, écoeurée ensuite de voir ce que je décris parmi mes “collègues” du comité d’action lycéen…alors j’ai démissionné et j’ai continué toute seule.
Pendant qu’on “trimait” à la maison et qu’on n’avait ni lave linge, ni salle de bain, d’autres osaient se plaindre (pour eux mêmes) alors qu’ils avaient dix fois plus de confort. Aujourd’hui, on ne sait plus se passer de plein de choses, qui coûtent fort cher…je n’aurais sans doute pas pu subsister si j’avais eu tout ce confort là à l’époque (les frais fixes alors étaient loyer edf, eau, assurances, bouffe, voiture, impôts revenus et ce qui restait, c t pour aller se payer un pot ou un ciné…rare pour moi, je préférai économiser!
on a affaire à une masse de gens aveugles et en même temps, incapable de discuter en adulte…quand je vois la façon dont on m’a regardé, invectivée et répondu lorsque je suis allée voir un “problème” survenu à mon locataire…communication impossible; ça gueule, ça fout la sono à 100 db, ça laisse les ordures dans les escaliers et ça dégueule sur le balcon du locataire du dessous…et “ça” a raison en plus, parce que celui d’à côté il met fort la sono alors je la mets plus fort que lui…Bon moi j’enlève l’échelle je rentre chez moi, je rentre pas dans le jeu de l’accélération…pas de communication…ni avec le haut ni avec le bas. je me delma
zut le truc est parti trop vite, il en a eu marre de mon délire!
je me demandais donc si tout cela n’était pas la suite logique d’un trop grand laisser aller post 68…plus d’éducation, trop de permissivité et faut compter avec le niveau de scolarisation…qui nous donne des gens de moins en moins capables de tenir une conversation qui se tienne!
bon j’arrêt!
bonne soirée!
bonsoir, Françoise,
j’ai été intéressé par ton passage chez moi
et je suis venu voir
je suis “tombé” sur cet article qui m’a passionné
moi aussi je suis un ex-soixantehuitard… un peu plus âgé…
et qui ne sait plus trop où il en est aujourd’hui
certainement pas “avec” le Che… mais le message reste
commentaire pas très constructif, sans doute, mais je reviendrai
amicalement
jean-marie