Je vous ai déjà dit à plusieurs reprises, je n’aime pas les journées de quelque chose et pourtant aujourd’hui je rédige ce billet sur la Journée internationale de la non-violence qui a été célébrée le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence.
Cette journée internationale est l’occasion de « diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation » et de « favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence ». Gandhi avait dit : « La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa portée. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructive inventée par l’ingéniosité de l’homme ».
Quant à Martin Luther King, il a dit (et je préfère cette phrase plus simple, plus directe) « Il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des imbéciles ».
L’éducation a un rôle à jouer dans l’édification d’une culture de la non-violence et de la paix ; il faudrait aussi arriver à alléger la souffrance des enfants du monde entier car la souffrance est partout, à des degrés divers certes, mais universellement répartie : guerre, précarité sociale sans oublier les harcèlements de toutes sortes.
Bien sûr, la France a mis ces directives au programme des établissements scolaires mais il suffit de connaître l’école pour savoir ce que deviennent toutes ces bonnes intentions.
1.L’introduction officielle de la formation à la non-violence et à la paix à tous les niveaux du système éducatif français, dès l’école maternelle, avec un programme prévoyant des horaires, une progression, des outils et des méthodes pédagogiques. (Je souris, j’étais prof et parent d’élèves, je sais ce que deviennent ces conseils, horaires, progression, outils et méthodes… De toutes façons, il suffit de savoir ou de voir ce qui se passe dans les cours de récréation, sans que les enseignants ne s’aperçoivent de quelque chose…)
2.L’intégration de cet enseignement dans la formation initiale et continue des enseignants (Même remarque que précédemment, il faut assister aux cours dispensés dans certains instituts de formation des maîtres pour se rendre compte que les conseils sont judicieux, applicables, réalistes… – ironie, bien sûr -. De la théorie, du blabla, c’est tout.).
3.L’accès de tous les adultes travaillant sur un site scolaire à une formation à la gestion des conflits (Dans combien d’années cette formation sera-t-elle dispensée ? Comment sera-t-elle mise en application quand on sait que la gestion des problèmes se fait au jour le jour, que de préférence on applique la politique de l’autruche ? Lors des visites officielles, on ne montre que le beau côté des choses.) Pff ! Toujours l’hypocrisie !
“La culture de la paix, c’est l’ensemble des valeurs, des attitudes et des comportements qui traduisent le respect de la vie, de la personne humaine et de sa dignité, de tous les droits de l’Homme, le rejet de la violence sous toutes ses formes et l’attachement aux principes de liberté, de justice, de solidarité, de tolérance et de compréhension tant entre les peuples qu’entre les groupes et les individus.“
Principes de liberté, de justice, de solidarité, de tolérance et de compréhension : tout ça, c’est bien beau mais en réalité, ça donne quoi dans notre monde et simplement dans nos établissements scolaires ?
Non je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste. J’ai constaté.
Je continue malgré tout à rêver d’un monde meilleur, une société bien informée, bien instruite, dans laquelle la démocratie devrait développer le sens de la responsabilité individuelle dans l’intérêt collectif. Et puis je pense toujours à l’anarchie qui n’est pas le désordre social mais bien autre chose…
Depuis que l’ homme est sur terre, je ne pense pas que la volonté de paix et de tolérance ait pu se pratiquer !
Le problème est qu’ il suffit de quelques mauvaises graines pour gangréner tout le monde !
Les riches en veulent toujours plus, le pouvoir entraine la volonté de s’ imposer, et les pauvres finissent toujours par se révolter devant l’ inégalité.
En Afrique du sud, la vengeance est de mise, par ceux qui prônaient la non violence !
IL me semble que les seules périodes de paix, sont celles qui font suite à la guerre, mais le plus jamais ça est une utopie.
IL suffit de constater les actuelles relations Amérique/ Russie !
Bonne journée Françoise
Bisous
Des mots qui sont beaux, couchés sur le papier mais un état des faits qui n’ont plus rien à voir avec ceux-ci …
L’humanité est gangrénée par le pognon et je ne crois plus à la paix.
Je ne m’étends pas car, un : je n’ai pas le temps et deux : ça ne fera rien changer.
Bon début de semaine avec le froid qui s’est installé !
Va falloir s’y habituer …
Bisoux, françoise