L’un des premiers mots que l’on apprend en arrivant à la Réunion (à part le traditionnel “mi aime à ou”) est le mot case : « Mi sa va la case mon momon» (je vais chez ma mère), “Mi sa mon case”, «Mi rent mon case » (je rentre chez moi). Mais qu’est-ce donc qu’une case ?
La case, c’est la maison. La maison, jadis en bois, recouverte de bardeaux (lattes en bois) ou de tôles, avec une varangue ouverte aux vents, une zone qui sert de lieu d’accueil pour les invités : une terrasse. La case actuelle est devenue plus solide, plus européenne. Ceci étant dit la taille de ces cases traditionnelles dépend des moyens et de la taille de la famille et quand celle-ci s’agrandit, on agrandit la case.
La case, c’est donc la maison, celle de l’oncle Tom ou celle de Scarlett O’Hara ou encore de Céline Dion qui vaut x millions… C’est cette case-là (la maison) qui a donné son nom au Pas (de la case) en Andorre mais la case peut être aussi celle d’une bande dessinée ; on dit plutôt vignette si je ne me trompe pas.
Attention : on trouve, poarait-il, des cases dans notre cerveau, chacune ayant sa propre fonction, chacune étant dédiée à une activité bien particulière. Il suffit donc qu’il nous en manque une pour que nous soyons considérés comme anormaux, fous. Dans la langue populaire, “avoir une case vide (une case en moins)” n’est pas bon car cela signifie être un peu fou ou assez bête. L’expression qui puise ses origines au XIXème siècle vient d’une doctrine qui se basait sur le fait que chaque partie du cerveau correspondait à une fonction mentale déterminée.
Sans doute ai-je perdu une ou plusieurs cases car je ne veux plus rentrer dans aucune de celles qui me sont imposées. Oui, on veut tous nous ranger dans des cases. Vous connaissez les CSP devenues PCS en 1982 (catégories socio-professionnelles) mais il y en a tant d’autres… Ménagères de plus de 50 ans par exemple. Hommes, femmes, citadins, campagnards, cadres, ouvriers… Et pourquoi pas : religion, couleur de peau, taille, poids, etc ? Ça s’est déjà fait, ailleurs, avant.
Je ne veux pas entrer dans les cases comme celles-là. Je ne suis pas un objet à ranger. Je ne suis pas un animal à répertorier. Je ne suis pas un mouton. Je n’aime pas les moutons. Je ne veux pas en être un.
J’en ai assez des classifications, des normalisations. Pas vous ?
c’ est vrai qu’ on veut nous caser dans toutes sortes de catégories, comme on a voulu caser nos départements en régions !
Mais à considérer la situation de notre pays, il me semble pouvoir dire que c’ est à nos dirigeants qu’ il manque une case !
Bonne journée Françoise
Bisous
bonjour
je suis et resterais allergique ( aux cases )
je pense que je ne suis pas ( casable ) lol enfin j ‘essaie de le rester
merci pour ton article trés intéressant
bises
kénavo Françoise
Nous sommes toutes et tous, uniques, pourquoi vouloir toujours faire des classements, des cases, etc..notre société est devenue étrange, sans sentiment il serait si bon de pouvoir revenir à des valeurs équitables, de bonté et de justice et d’AMOUR.. Mes amitiés, Anne
Oui, parfois j’ai une case de vide…. et ça m’inquiète !….
Oui, dans peu de temps je vais disparaitre du net !….
Il faut parfois passer à autre chose…