Encore une fois, “on” nous refait le coup du changement d’heure. C’est ce dimanche 27 mars 2016, à 2 heures du matin qu’aura lieu le passage à l’heure d’été. La France va en effet avancer montres et horloges pour passer directement de 2 heures à 3 heures du matin. C’est donc une heure de sommeil en moins pour nous tous.
En contrepartie, nous allons vivre une heure plus tard lors des seps prochains mois. Chic ! J’aime l’été.
Ce mouvement artificiel des aiguilles va nous faire gagner une heure de jour chaque soir jusqu’à l’automne et au changement d’heure suivant. (Le passage à l’heure d’hiver aura lieu le dernier week-end d’octobre.)
Si ce changement a un impact sur le rythme des adultes, il est d’autant plus important chez les bébés et les enfants. Un pédiatre soulignait que “les enfants ont du mal à se lever et sont un peu plus grognons que d’habitude. Leur appétit est également modifié : ils n’ont généralement pas faim le matin et ont tendance à vouloir grignoter davantage dans la journée”. La transition, certes difficile, ne dure heureusement que quelques jours et en une semaine tout rentre dans l’ordre.
Il y un an, à la veille du passage à l’heure d’été, Ségolène Royal promettait d’évaluer l’impact du changement d’heure sur les économies d’énergies.
En 2016, un an plus tard, à l’heure de faire les comptes, les chiffres manquent à l’appel… Pourtant, Ségolène, ministre de l’Environnement et de l’Énergie l’affirmait sur son compte Twitter : “les Français doutent de l’impact sur les économies d’énergie. Le ministère va les vérifier” et de promettre des résultats “rendus publics pour décider de l’opportunité l’année prochaine.”
Or l’année prochaine, nous y sommes et pas de changement et surtout toujours pas le moindre chiffre.
Impossible même de savoir si le début du commencement d’une étude a été réalisé.
Au ministère de l’Environnement comme au cabinet de la ministre, la question du changement d’heure ne semble plus à l’ordre du jour.
À l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui aurait dû logiquement hériter de cette évaluation, on ne dispose pas non plus de la moindre information. Ceci dit, l’ADEME, on parle beaucoup, on publie mais d’actions, il n’y en a pas beaucoup non plus.
C’est bien le problème majeur de notre monde, parler, produire des textes et ne rien faire. Laisser faire…
c’ est toujours la même chose, des débiles de technocrates nous inventent une connerie qu’ on n’ est même pas capable de stopper !
Franchement, c’ qu’ on gagne le matin, on le perd au soir !
Bonnes Pâques Françoise
Bisous