Souvenirs, beaux souvenirs. Un peu de fraîcheur. Du bonheur.
Noël 2008, Andalousie, Grenade, les Jardins de l’Alhambra.
Le ciel est bleu mais la température est basse.
Même si c’est l’hiver, il y a beaucoup de monde qui attend pour entrer. En août, c’est bien pire, mais pour un lendemain de Noël, c’est impressionnant. Je ne m’attendais pas à pareille foule. Il est vrai que L’Alhambra (en arabe : Al-Ḥamrā’ , « la rouge », en raison de la couleur que prennent les murailles au coucher du soleil) est un des monuments majeurs de l’architecture arabe et l’acropole médiévale la plus majestueuse du monde méditerranéen.Voilà une vue de Grenade depuis les jardins.
Et comme c’est Noël, les orangers sont pleins de fruits.
En route pour la promenade dans les Jardins.
Si l’été, la fraicheur des fontaines est la bienvenue, l’hiver, seul le bruit de l’eau est plaisant. La beauté des lieux est permanente. Calme, jeux de lumière, un vrai petit paradis mais beaucoup plus agréable les jours de canicule.
L’eau ne coule pas partout en hiver.Mais les jets d’eau sont quand même en action, au ralenti.
Juste pour le plaisir des yeux. Pas de commentaire.
Jeux de reflets. Ciel et soleil de décembre en Andalousie. Thermomètre 0°.
Partie forteresse plutôt que jardin.Des kakis sur le pied (je suis devenue réunionnaise, en créole, le pied, c’est l’arbre ; un pied d’oranges, un pied de mangues, de citrons et un pied de bois quand on ne sait pas ce que c’est). Nous n’avons pas osé en cueillir. Dommage, c’était bien tentant.
* Les jardins de l’Alhambra, même s’ils ont été complètement modifiés après l’époque musulmane, sont encore de nos jours pleins de cette poésie de la nature, symbole de la paix suprême, célébrée par le Coran.
Grâce à de savants systèmes hydrauliques, les architectes arabes ont acheminé l’eau des sources naturelles de la Sierra Nevada jusqu’au cœur de la cité fortifiée de l’Alhambra pour la répartir dans la médina, les quartiers d’habitations, et les ensembles palatins en fontaines rafraichissantes et bassins d’ornement où se reflètent encore bâtiments et verdure.
Grenade et les Jardins de l’Alhambra étaient une destination de voyage pour les Romantiques. Victor Hugo y est allé et a laissé ces quelques vers :
- « L’Alhambra ! l’Alhambra ! palais que les génies
- Ont doré comme un rêve et rempli d’harmonies.
- Forteresse aux créneaux festonnés et croulants
- Où l’on entend la nuit de magiques syllabes,
- Quand la lune, à travers les mille arceaux arabes,
- Sème les murs de trèfles blancs. »
- Victor Hugo, Les Orientales, XXXI
Joli reportage qui invite à y aller, le tout agrémenté de superbes photos, merci pour cette magnifique promenade
À bientôt
Ce 20 novembre 2013, je viens de lire un commentaire que j’ai jeté car il était injurieux (des mots grossiers) et exprimait une idée très arrêtée sur le Coran et l’Islam.
Les mots “Coran, symbole de la paix suprême” étaient le sujet de la colère du commentateur. J’avoue que je viens de corriger pour moins heurter ce monsieur, en écrivant “nature, symbole de pays suprême évoquée dans le Coran”, un changement de l’ordre des mots qui change tout.
Il est vrai que lorsque l’on ne connait pas ou que l’on connait mal l’Islam et le Coran, comme moi, on peut manquer d’ouverture d’esprit et de tolérance mais, moi, j’essaie de comprendre, ce qui ne m’empêche pas de refuser certaines contraintes que l’on voudrait imposer à mes concitoyens et moi-même. . Je suis allée lire quelques explications sur le Coran et en effet, le mot amour n’a pas une récurrence fréquente dans ce livre, contrairement à la Bible.
Ceci dit, je tiens à rappeler à ce monsieur (qui vitupérait contre la cruauté du Coran, qu’il ne citait rien pour justifier ses insultes) et que la guerre fut longtemps l’un des principaux instruments employés pour convertir des peuples aux religions monothéistes. Les catholiques l’ont utilisé en Amérique du Sud, les protestants au nord, et même il y a même eu en France des guerres civiles : les Catholiques ont massacré Protestants et Cathares. Je ne parle pas des attaques contre les Juifs plus “souterraines”.
Les religions laissées aux mains d’extrémistes sont toujours dangereuses. Il ne faudrait retenir que les mots “amour et paix” sont là dans les textes religieux mais trop souvent oubliés, chacun voulant convaincre (ou contraindre) l’autre, celui qui pense, croit différemment. Il semble d’après ce que je viens de lire que le mot amour est rare dans le Coran, contrairement aux mots : punition, obéissance.
Le 21 novembre, les insultes ont continué, le grossier personnage persiste à me traiter de menteuse. Je crois juste que lui ne sait pas lire et ne comprend rien, totalement obnubilé par sa haine. Je peux le comprendre mais ne peux l’accepter sur mon blog qui se veut respectueux de tous. Je persiste à dire qu’il faut craindre les excités, les fanatiques de tous bords. Je le renvoie donc à la lecture de “Propos sur la tolérance” de Voltaire et aux définitions de tolérance.
Je n’oublie pas que la volonté hégémonique entre les mondes chrétien et musulman est ancienne : conquête de l’Andalousie par les Berbères venus d’Afrique du Nord (711), conquête de la Syrie par les Abbassides (762), croisades successives de l’Occident chrétien pour délivrer les lieux saints de Palestine (1095-1291), jusqu’à la destruction de la Bibliothèque Nationale de Sarajevo par les Serbes (1992), les exemples ne manquent pas des luttes sanglantes qui ont jalonné l’histoire des relations entre Christianisme et Islam.
Aujourd’hui, la guerre continue sous d’autres formes, il faut se protéger du fanatisme, c’est certain mais les injures ne mènent à rien.
Le 26 novembre, j’ai modifié mon texte original pour moins heurter ce monsieur, en écrivant “nature, symbole de pays suprême évoquée dans le Coran”, un changement de l’ordre des mots qui change tout. Vous voyez ainsi que je suis prête à me remettre en question mais il faut me convaincre et m’apporter des preuves.
Je sais que c’est difficile en matière de religion mais quand on s’appuie sur un texte, il faut en citer des mots (même si en tronquant un texte on peut aussi en changer le sens).
J’ai trouvé au travers de mes “promenades-recherches” une étude sur les mots du Coran, il apparait que le verbe « aimer », conjugué, apparaît 53 fois, presque exclusivement pour dire qu’Allah aime les croyants, les justes, les fidèles, les pieux, ceux qui lui font confiance et qu’il n’est pas question d’amour de son prochain.
J’ai lu beaucoup d’autres choses dont certaines me semblaient très orientées : des pro et des anti. Je persiste à dire que les religions sont nuisibles quand on les met dans les têtes de forcenés.