Comme je terminais mon dernier article avec cette question : “Et si les réformes successives du système scolaire, sous couvert de démocratisation, ne poursuivaient qu’un seul but : enseigner l’ignorance, désapprendre à apprendre, dégoûter les masses du savoir ?”, je la reprends aujourd’hui en tentant de vous donner ma réponse.

La mondialisation, avec utilisation de la langue anglaise comme référence internationale ne laisse guère de place à la richesse du vocabulaire, au sens de la nuance. L’Europe et pis encore la mondialisation ne laissent pas de place à la critique, à l’argumentation, à la culture générale, à une démocratie véritable. C’est bien trop dangereux.

Pourquoi uniformise-t-on tout ? Pourquoi unifier les diplômes ? Pourquoi en France a-t-on massifié le niveau du bac et l’attribution du diplôme ? 80% d’une classe d’âge au bac et 90% de réussite à cet examen avec des notes supérieures à 20 et des 20 en philosophie. Les mentions “Très bien” se sont multipliées et le nombre de bacheliers aussi mais le titre en lui-même est devenu… rien, du vent, nib, que dalle…

La crétinisation des masses est un objectif des gouvernements d’ ici et d’ailleurs (les américains des USA ne sont pas les plus cultivés, il suffit de dénombrer les créationnistes dans le pays qui nient la théorie de l’évolution).

Si on ajoute la peur, l’annonce des catastrophes imminentes, les horreurs qui se passent ici ou là, hop, on repasse tout en boucle, on file la trouille et… on contrôle tout.

C’est à partir de ce genre de peur que la France a dépensé des millions pour vacciner et faire vacciner ses habitants contre la grippe.

Pourtant, peu de temps avant, on a laissé les Réunionnais se débrouiller avec le chikungunya en riant de cette maladie qui n’existait même pas.

J’en ai parlé à plusieurs reprises et en particulier à cause du fénitrothion, une affaire scandaleuse soigneusement étouffée (cliquez pour lire cet ancien billet).