L’horreur, qu’est-ce que c’est ? «Un violent saisissement d’effroi accompagné d’un recul physique ou mental, devant une chose hideuse, affreuse» ou un «violent sentiment d’aversion morale, de dégoût.» Voilà c’est ça, c’est l’horreur quand je lis l’article suivant. L’horreur est bien là, quotidienne ou presque dans ce pays que nous croyons civilisé. D’accord, La Réunion est un DOM (département d’OutreMer), il y a les autres DOM : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, mais est-ce mieux dans la France métropolitaine profonde ou dans les banlieues ?
Voilà l’article qui m’a révoltée. Une fois de plus.
«SAINT-DENIS. Un jeune père de 21 ans a été mis en examen pour violences sur sa compagne et son fils. Le bébé de 18 jours a reçu un coup de poing dans la tête et présente une fracture du crâne.
Nicolas R. (pourquoi cache-t-on le nom de ce majeur ? Réputé innocent ?), un Dionysien de 21 ans, a été incarcéré hier après-midi au terme de sa mise en examen. Le jeune père est poursuivi pour des violences habituelles sur sa compagne et pour des violences sur son fils de 18 jours. Les faits se sont produits jeudi soir, au domicile de la mère au Chaudron. Les jeunes parents se disputent pour la énième fois. Chacun s’accuse de tromper l’autre et le ton monte entre les deux amoureux. (amoureux ??? L’amour vache, alors.)
Quelques heures plus tôt, la jeune femme, âgée de 22 ans et mère de six enfants (rien que ça ? Six enfants à 22 ans), avait déjà reçu des coups de son concubin et s’était rendue à l’hôpital pour se faire soigner. Mais Nicolas R. ne s’est pas calmé. Et alors qu’il donne un violent coup de poing à sa compagne, c’est son bébé qui prend le coup en pleine tête, alors qu’il se trouve dans les bras de sa mère. L’enfant est immédiatement emmené au CHU de Bellepierre. Il présente une fracture au crâne et son état est préoccupant. Dans la soirée, il sera transféré à l’hôpital de Saint-Pierre. Dans le même temps, la mère dépose plainte et le jeune père est interpellé. Lors de sa garde à vue, il reconnaît les faits mais explique qu’il ne visait pas sa compagne.
Hier, le garçon (garçon ? Pourquoi pas homme ? Garçon, jeune, irresponsable ? père de famille quand même) a été déféré par le parquetier de permanence et a été présenté à un juge d’instruction. Mis en examen, il a ensuite été présenté au juge des libertés et de la détention (JLD). Le premier président Alain Châteauneuf a décidé de le placer en détention provisoire, estimant que les faits étaient particulièrement graves et que l’enquête le nécessitait. “Ce jeune homme est accablé, explique son avocat Me Louis Ropars, il n’y a pas de raison qu’il recommence. Sa main a ripé, il n’avait pas l’intention de faire du mal à son enfant.” (Ben voyons, c’était une caresse un peu trop appuyée, peut-être.) Le garçon a d’ores et déjà annoncé qu’il ne ferait pas appel de la décision du JLD. L’enfant se trouve dans un état stationnaire mais préoccupant.»
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Est-ce que ça vaut le temps de la lecture ?
Non, je ne crois pas. L’idée générale suffit, nous n’avons de civilisé que le mot, vide de sens. Civilisé : passé d’une condition primitive à un état de plus haut développement matériel, intellectuel, social. Ben là, faut-il les plaindre, donner des sous encore ou simplement les éduquer ? Les dresser, peut-être.
Je vous parais dure. Non, réaliste. Il faut éduquer et l’éducation implique quelquefois la contrainte, plus ou moins violente. On civilise, on dresse. Oui, c’est ça, il ne faut pas avoir peur des mots même s’ils paraissent choquants.
tu as tout a fait raison, cet abruti sans doute alcoolique, n’a plus figure humaine, il mèrite une sanction sévère, mais comprendra t il ? il n’a aucune éducation ! et sa main ripe pour le moindre pretexte ! quel avenir pour ces gosses, avec des parents pareils, c’est vraiment l’horreur ! bonne semaine quand meme ! Françoise, bisous
Horreur, il n’y a pas d’autre mot….Vous avez raison d’être révoltée ! Il y a tant de brutes sur terre….Et combien seront vraiment punies, à hauteur du mal qu’ils auront fait ?
Bonne soirée Françoise. Je vous embrasse.
c’ est dans de telles circonstances, que l’ avocat défenseur me fait horreur !
Bonjour Françoise
La violence familiale…
Beaucoup cachent ces douleurs derrière des silences
Beaucoup: les victimes, les voisins, la société…ETC
Ce mot civilisé me rappelle mes cours d’histoire à l’école
Bisous
Frieda
Ces jeunes devraient recevoir un suivi social, plus encore que des jugements.
@ Armide et Pistol :
Pas de jugement ? Non moi je constate. Je vivais dans le quartier où l’affaire en question s’est déroulée. J’y ai été enseignante.
Suivi social ? Comment ? Le social aujourd’hui consiste à verser des allocations diverses et c’est la seule chose qui est attendue par une bonne partie de la population : des sous. Pas de contraception malgré les centres divers de planning familial, l’aide médicale, les PMI… . Pas de volonté de formation : rejet de l’école traditionnelle et de ses contraintes et refus de formation professionnelle quelconque : pas de contraintes, toujours.
Il manque l’éducation de base. Disparue ! Ce sont des sauvageons. C’est ça : le mot qui fâche ! Jean-Pierre Chevènement avait dit qu’il fallait lutter contre l’insécurité «sans surenchère ni démagogie», qualifiant de «sauvageons» les mineurs multirécidivistes. Dominique Voynet s’était indignée et même le syndicat CFDT-Justice lui a reproché de «stigmatiser et d’exclure» les jeunes en difficulté en employant ce mot. Et pourtant, il faut bien “appeler un chat un chat” : cas sociaux, racaille, etc. et se dire que la démagogie n’est pas une solution courageuse. Nous sommes en train de fabriquer des tribus , des clans de barbares. On commence bien à le voir, non ?
Alors répression, discussion, éducation, protection ? Que faire ? Ça urge !