A la Réunion, une personne meurt par suicide tous les trois (3) jours
A la Réunion, une tentative de suicide environ toutes les quatre (4) heures
En France, trois (3) départements sont en « zone rouge » pour le suicide, la Réunion en fait partie. Pourtant, certains pensent et disent que cette île est un paradis. Force est de constater que le paradis n’est pas pour tout le monde.
Selon un rapport que vient de publier l’observatoire régional de la santé (ORS), le nombre de suicides à la Réunion avait légèrement baissé en 2010 : entre 90 et 100 suicides par an (99 en 2009). On sait aussi que les suicides sont sous-estimés de l’ordre de 20 %. Malheureusement, depuis quelques mois, les associations de prévention et les hôpitaux observent une recrudescence des tentatives. Des victimes de la crise ?
Ici, un tiers des suicides concerne les moins de 35 ans (15 % en métropole). Par contre, à la Réunion, les personnes âgées sont moins nombreuses à mettre fin à leur vie qu’en métropole grâce à une structure familiale encore solide et à une prise en charge à domicile (75 % des suicidés ont plus de 55 ans en métropole contre 55 % dans notre île.)
Pourquoi, en métropole, ne dit-on rien de ce qui se passe à la Réunion ?
Hier matin, sous les yeux de sa famille, un jeune homme de 28 ans a tenté de mettre fin à ses jours en sautant du pont suspendu de la ravine de Trois-Bassins. Banal. Des tentatives, il y en a beaucoup et partout mais :
– un agent de l’ONF, réunionnais d’origine et affecté dans les Ardennes, a tué un responsable de cette administration avec une arme à feu, mardi matin, à Saint-Denis. Il a ensuite retourné l’arme contre lui et s’est donné la mort.
– le même jour, un employé de la société Pro Pneus à Sainte-Clotilde s’est suicidé sur son lieu de travail. Le drame s’est déroulé pendant la pause déjeuner.
Pourquoi ce silence assourdissant sur le mal-être local ? Pourquoi aussi peu d’efforts pour lutter en France contre ce fléau qu’est le suicide et qui tue plus que la route ? (J’en ai parlé là et là, déjà).
Il y en a tant et tant à dire mais il faut que quelqu’un ait envie d’écouter.
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Ceci dit, je vais bien, autant que faire se peut. Le moral est bon mais je ne peux m’empêcher de penser à tous ceux qui ont des raisons d’aller mal et qu’on enfonce dans le désespoir chaque jour un peu plus, pendant que d’autres jouent aux petits singes.
Je partage ton point de vue. J’ai moi-même le souvenir de ma doctoresse qui après être venue me faire une piqure à la maison, a été se jeter dans une mare. Je savais qu’elle était mal dans sa peau, souvent renfrognée, elle aimait parler golf avec moi, et je ne faisais pas beaucoup d’effort !!! Peut-être que….. Qui peut savoir !! J’y pense très souvent lorsque je vais sur la tombe de mes parents, sa tombe est juste à côté !!Bises. FRANCOISE
Pourquoi autant de suicides dans la Réunion ?? Je ne l’aurai pas cru. Bonne journée, bisous
tragique cette situation, des jeunes, 12ans à peine quelquefois, des chomeurs, on peut comprendre, encore un hier à Nantes s’est immolé par le feu ! parmi les policiers aussi, mal très répandu, un mal être général… pourquoi plus à la Reunion ?
merci pour cet article, bisous chère Françoise
Plusieurs causes au suicide des jeunes : la trahison, le mensonge.
La trahison : abus sexuel, attouchements, relation non consentie, maltraitance verbale et physique.
Mensonge : les enfants ne connaissent pas leur vrai père et vivent dans des familles, de plus en plus souvent monoparentales, à géométrie variable.
Pour l’ensemble des suicides, c’est l’insécurité qui est la cause du suicide. Je m’explique. 80% des suicidés sont des hommes qui ont perdu l’espoir de devenir stables grâce à un emploi et à une famille structurée. Il me semble que la situation s’est dégradée dans les années 80 avec l’abus de substances addictives, principalement le rhum, mais aussi le zamal (cannabis local) et médicaments psychotropes. L’absence d’emploi (liée à la rareté mais aussi à l’alcoolisme) crée des difficultés à entretenir des relations personnelles avec la famille et avec des amis. Cercle vicieux qui se met en place : solitude, perte de l’espoir ou de l’envie de vivre.
Vous comprendrez que sans emploi, sans salaire, la situation individuelle et l’organisation sociale ne peuvent que se dégrader.
Bien sur que le gouvernement évite le sujet, puisque le suicide c’ est le manque d’ espoir, et qu’ un pays où l’ espérance disparait, va évidemment mal .
Il faut de la solidarité pour tenir bon !
bonne journée
bisous
un sujet qui me touche de près..je n’en dis rien
Tant qu’ il reste de l’ espoir…
sujet très fort que je connais bien !!!!!
Heureuse saint Valentin Françoise
Tous les amoureux en ce jour si heureux
Verront refleurir au fond de leurs yeux
Une douce mélodie d’amour
Dans leur coeur de velours
C’est ce que je souhaite à tous les couples aujourd’hui.
Donc à toi si tu es concerné.
A ceux dont la vie n’a pas laissé le temps de continuer à s’épanouir encore un peu près de celle ou celui tant aimé et pour différentes raisons, tout mon amour de femme et de compagne pour soutenir ton coeur brisé ou essuyer les larmes que parfois la vie impose si durement.
Un doux jeudi pour tous et pour toi de ton amie Mariposa
bonjour Françoise
il y a bien longtemps que je n’ai plus de nouvelles de toi et je pensais que tu n’avais plus de blog,comment vas-tu?
en ce moment les gens sont désespérés.dans mon village il y a eu 5 décès par pendaison en l’espace de 3ans et c’est un village de 1000 habitants
Je te souhaite de passer une bonne fin de journée
bises
janine
Le soleil ne fait pas toujours le bonheur…la preuve! S’il n’y a pas un minimum de vie sociale et d’attention aux autres!
Un sujet difficile que tu traites là et qui touche chacun d’ entre nous: qui ne connait pas une famille où il n’y ai pas de suicide;….
Sujet douleureux car les raisons qui peuvent motiver un suicide sont nombreuses et variées et pas toujours liées à des difficultés économiques.
Je dis cela car autour de moi j’ai connus des cas où encore aujourd’hui on se demande pourqoui tant les apparences du bonheur étaient là.
Je crois que quand on a l’impression que tout est perdu et qu’on ne voit aucune branche à laquelle s’agripper l’homme ou la femme peut sauter le pas.
Il est sur que maintenant la situation sociale, l’insatisfaction par rapport à sa propre vie peuvent être un moteur fort vers le suicide dans un monde qui ne vante que la réussite.
Mais je crois que nous ne saurons jamais ce qui se passe dans la tête de celui qui s’ouvre la porte du néant.
Et comme tu dis, on parle peu de tout cela au profit des paillettes, bien sur
Amitié
Antonio
Je partage ton article sur Facebook. Il suffit qu’on taise ce qui se passe !