Quelqu’un m’a dit… Non, je ne vais pas parler de la chanson de Carla Bruni, non, ni de Carla d’ailleurs bien qu’elle soit sur la couverture d’un magazine que j’ai aperçu au relais H de la gare Montparnasse samedi à midi. “Carla, un audacieux come-back”. C’était Gala, je crois. Mais pour dire vrai, je m’en moque. Je n’achète jamais ce magazine que je lis quand même chez le dentiste ou le coiffeur.
Pour continuer avec Carla, qu’elle vive tranquille si elle en a envie ou qu’elle revienne sur le devant de la scène, c’est son choix. Qu’elle fasse ce que bon lui semble et que les paparazzi se calment. Reconnaissons-le, s’ils existent et s’ils continuent leurs traques, c’est que les photos et le baratin qui va avec rapportent. Ils vendent leur daube, le fruit de leurs chasses. Il y a des acheteurs qui vont écouler le produit auprès de lecteurs avides de… quoi au juste ? C’est du voyeurisme, une perversion ni plus ni moins. Ce qui se passe chez les célébrités les passionne, une vie par procuration chantait J.J. Goldman. Quel intérêt ?
Je ne peux m’empêcher de penser qu’hier c’était le 31 août et le quinzième anniversaire de la mort de Lady Diana. Après ce drame, les paparazzi ont été un temps conspués ; “une meute» était aux trousses de la princesse et la mort au bout du chemin. Il n’y a pas eu de responsable, de coupable sauf le chauffeur de la Mercedes dont je ne peux (toujours pas) croire qu’il ait été ivre au volant. Comme dirait Anne Roumanov «on ne nous dit pas tout»… et surtout pas la vérité. Alors complot de la famille royale d’Angleterre et des services secrets, accident causé par une vitesse excessive et… un chauffeur ivre ? un automobiliste inattentif ? des paparazzi déchaînés ? On ne le saura jamais.
Mais pourquoi en suis-je là ? Vous le savez mes idées ont toujours tendance à partir dans tous les sens. Donc quelqu’un (qui a découvert récemment mes articles sur les ponts de Paris) m’a dit ou plutôt m’a demandé pourquoi cet amour des ponts ? J’ai envie de répondre parce qu’ils sont un lien entre les hommes mais je ne crois pas aimer particulièrement les ponts, ils sont là et sont dignes d’intérêt comme tant d’autres choses. Peut-être que je manquais d’idées pour faire vivre mon blog et les ponts de Paris, où je me trouvais, m’ont paru être un bon sujet. Il est vrai que j’ai une tendresse particulière pour les ponts couverts, j’en avais photographiés aux Etats-Unis et au Canada, en particulier au Québec et il y avait le film de Clint Eastwood «Sur la route de Madison» (clic).
Depuis, il y a eu Geneviève et son blog (clic) et son pont préféré, le Pont-Neuf.
Alors tout spécialement pour elle, que je compte voir très bientôt, un article qui devrait lui plaire : l’expression « être solide comme le Pont-Neuf ».
Même si depuis le début de l’année, elle a connu quelques ennuis de santé et se sent un peu fatiguée, la dernière fois que je l’ai vue, elle était ravissante et semblait être en bonne santé. Si elle dit manquer de vigueur, de résistance ou de souplesse, une chose est certaine, dans sa tête tout va bien et ses écrits quasi quotidiens (que j’admire) sont là pour vous prouver qu’elle est «solide» et qu’elle “se porte comme le Pont-Neuf.”
Mais pourquoi dit-on «être solide comme le Pont-Neuf», «se porter comme le Pont-Neuf» et depuis quand ?
Le Pont-Neuf fut terminé, neuf en 1607 et bien qu’il ait gardé son nom d’origine, c’est le plus ancien pont de Paris aujourd’hui. Il a traversé les siècles sans problème et l’on peut dire qu’il est resté intact.
Contrairement aux autres ponts de Paris construits en bois celui-ci était en pierre. Les autres portaient des habitations dont le poids causa l’écroulement (avec ou sans incendie concomitant), lui, son tablier resta nu. C’était un pont vivant cependant : piétons, carrioles, animaux et bateleurs, jongleurs, danseuses et autres arracheurs de dents le transformaient en un lieu d’amusement et de promenade. Il résista à de nombreuses et importantes crues, les Parisiens purent ainsi constater sa solidité, son indestructibilité. D’où l’expression citée plus haut.
Depuis quand ? Combien de temps faut-il pour qu’on sûr de quelque chose ? Une génération, deux, trois ? Ça dépend des époques… Moi j’ai envie de dire que l’expression doit avoir cent ans de moins que le pont mais je n’ai aucune certitude alors, si vous savez, dites-le moi.
Le Pont-Neuf aurait d’ailleurs pu s’appeler le Pont des Pleurs ou le Pont des Larmes puisque le roi Henri III enterra deux de ses mignons tués en duel, le matin-même, avant de poser la première pierre de l’ouvrage.
Si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie à mon article de 2011.
Ma chère Françoise,
Merci pour la publicité que vous faites pour mon blog et…pour ma solidité ! Suis-je solide comme le Pont Neuf ? Ce qui est certain, c’est que je vivrai moins que lui ! C’est vrai, je l’aime ce pont qui me rappelle tant de choses de mon enfance…La Place Dauphine, le Pont Neuf, nous y allions si souvent puisque mes grands-parents habitaient Place Dauphine…Il est très vieux, mais pour moi le plus beau Pont de PARIS. Et j’ai peut-être pris modèle sur lui sans m’en rendre compte ! En plus, il nous menait tout droit à la Samaritaine, ce magasin “dans lequel on trouvait absolument tout”…
Mais pourquoi “solide comme le Pont Neuf” ? ça, je n’en sais rien !
Ce matin je viens vite déposer un gros bisou sur ta joue. Je suis un peu pressée, mais je pense quand même à toi.
J’espère que tu vas bien et que ta journée sera douce Françoise.
Je ne savais pas tout ça sur les ponts moi… merci.
Allez je file !
tu m’emballes?