J’étais en train de rédiger voire même peaufiner un billet sur le mot tête quand une expression et une chanson, puis plusieurs sont ressorties de ma mémoire : bambou. Le coup de bambou, la cabane Bambou… Souvenirs…
En langage populaire le coup de bambou prend plusieurs sens :
- fatigue extrême,
- insolation,
- facture excessive.
Je me souviens que ma Grand-mère disait qu’à La Cabane Bambou, c’était le coup de bambou au moment de l’addition. Il est vrai qu’en des temps lointains, il existait pas très loin de Grenoble (à Saint-Quentin-sur-Isère exactement) un restaurant portant ce nom dont l’intérieur était entièrement en bois, devenu restaurant routier ; aujourd’hui ? Sans doute disparu. Dans ma tête de petite fille à l’époque se confondait le restaurant et une chanson que fredonnait ma grand-mère (finalement, elle chantait souvent et j’en ai retenu des airs et des paroles avec elle) : “À la cabane bambou” est l’un d’eux. Voilà la version très ancienne de Mayol suivie d’un blabla de Maurice Chevalier, si je ne me trompe pas. (il est possible d’arrêter et de mettre en pose la vidéo).
ON OFF
Une autre cabane Bambou plus récente, celle de Sanseverino, intéressante:
Pour revenir à l’actualité 2020, les Goguettes sur l’air de “Il tape sur des bambous” de Philippe Lavil nous chantent le spleen d’un flic : “Il tape sur beaucoup de gens” :
Le premier aujourd’hui aurait des problèmes avec les féministes !
Sanseverino c’ était le bon temps,
les goguettes c’ est aujourd’hui !
Et oui Castaner est celui par qui les flics sont détestés, parce qu’on en a vu que certains prenaient beaucoup de plaisir à gazer et matraquer !
9a fait peur pour demain !
Bonne journée Françoise
Bisous