Ce Noël 2020 sera extraordinaire sans doute. Les pauvres se sentiront plus pauvres encore et les personnes isolées encore plus seules. Quant aux grand-mères et grand-pères, dit papi et mamie par un charlot de plus (Rémi Salomon), on les confinera dans la cuisine avec les restes (de ce qu’ils auront peut-être même préparé). Pour la bûche : «On coupe la bûche de Noël en deux et papi et mamie mangent dans la cuisine.» il a osé le dire. Ben voyons !

Pauvre con ! Et comme le disait si bien Frédéric Dard “Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic.”

Je veux bien concevoir que l’on puisse être maladroit dans ses mots (ça m’est arrivé) mais en ce moment, il faut reconnaître que l’on va d’une énormité à l’autre avec Macron et ses potes :

• les masques ne servent à rien, puis les masques sont obligatoires même dans les rues,
• on ferme les auto-écoles (pas de cours à deux dans un véhicule) mais on maintient le permis de conduire (avec trois personnes),“
• on ferme les écoles, collèges et lycées mais tout le monde pense en classe supérieure et presque tous les candidats réussissent le bac avec mention,
• on arrête l’économie pendant deux mois et on relâche tout le monde sans restriction pour les vacances d’été pour re-confiner en octobre,
• on re-confine avec un couvre-feu mais on va travailler et à l’école, on circule dans des métros, des bus et des trains bondés,
• pas de restaurant ouvert (sauf à l’Assemblée Nationale, au Sénat et à l’Élysée) mais des cantines scolaires et des restaurants d’entreprises,
• on enferme les gens en bonne santé alors que les malades peuvent sortir librement selon leu niveau de moralité (au Moyen-Âge, lépreux, pestiférés se signalaient par leurs crécelles ou leurs vêtements de couleur particulière),
• on teste à tout-va (dix fois les mêmes et d’autres jamais), en urgence mais les résultats mettent cinq jours à arriver,
• on supprime des postes et des lits dans les hôpitaux et on s’étonne que ça coince,
• on ne remercie pas assez ceux qui se sont véritablement dévoués,
• trente personnes par église (quelle que soit la taille de celle-ci),
• on ouvre les stations de sports d’hiver mais pas les restaurants, cafés, remontées mécaniques, (tout est ouvert en Suisse et en Andorre),
• si le test PCR négatif de 72 heures est obligatoire, le contrôle des passagers des avions, de retour en France, est aléatoire (on se base sur la confiance ! ça craint, vu l’époque.)
• …, j’en passe, tant il y en a.

Dans un village que je connais, le seul lieu d’animation, un petit bar qui vend tabac et journaux ainsi que les jeux de La Française (F.D.J) est fermé jusqu’en janvier sans doute. Qui a pensé à l’avenir de ce petit commerce qui venait de ré-ouvrir ? Qui se soucie du sort de ses propriétaires ? Il n’y avait jamais grand affluence à l’intérieur donc peu de risques de contagion.

Grâce à notre président et ses éminents conseillers les fêtes de fin d’année sont en train de prendre une tournure surréaliste quand on compare avec ce qui se passe chez nos voisins. Il vaut mieux ne pas le faire sinon c’est le désespoir assuré ; vous me direz que de l’autre côté des frontières, ça rigole (de nous, bien sûr).

Alors, peut-être que le 15 décembre vous serez libérés encore un peu plus et que vous pourrez peut-être passer les fêtes en famille mais pas trop nombreux (euh, combien, monsieur, ?) si la jauge le permet (quelle jauge ? pourquoi ? comment ?) en respectant les gestes-barrières (distance, masque, lavage des mains, coude…) et les protocoles. Le 15 décembre marquera la fin des attestations, le truc le plus débile mais sans doute très rentable pour l’État à 135€ l’amende et un passe-temps pour la flicaille (voir Michel dans le XVII°).

Et si durant les six derniers mois on avait prévu, anticipé…

Puis assez avec ce vaccin ! Cadeau de Noël ! Tu parles.

Moi, je me ferai vacciner, si je veux, quand je veux, quand tout le gouvernement aura été vacciné , Président et Madame en premier, vaccinés devant témoins, avec une ampoule prise au hasard par une main innocente dans un lot destiné à la population française. Un carton banalisé différent pour chacun des membres du gouvernement, des députés, des sénateurs, le reste étant destiné à ceux qui le désirent (soignants prioritaires s’ils le veulent).

Pour en revenir à ces fêtes de fin d’année : Noël ? Nouvel An ? Comment ?

• Les vieux dans la cuisine (ce qui ne me plait guère),
• le masque à l’intérieur de chez soi si l’on reçoit des petits-enfants scolarisés et potentiellement dangereux (bravo pour les angoisses que l’on crée chez les jeunes),
• couvre-feu à vingt-et-une heures, plus tard le 24 et le 31,
• aération toutes les heures (on chauffe l’extérieur, c’est pas très écolo)…

On aurait pu aussi reporter Noël à Pâques ou à la Trinité, voire à la Saint Glinglin, il paraît que l’option a été proposée. (?)

Que cherche ce gouvernement en privant les Français de leurs tradition et de leurs racines ? Démolir la République, la démocratie, le Christianisme,  la famille traditionnelle, les valeurs morales que sont l’honnêteté, la sincérité, la solidarité, l’équité, la droiture, … ?

Noël est à la fois une fête chrétienne et païenne : la crèche, Jésus, les cadeaux, le sapin, la bûche, les sept desserts, la Messe de Minuit… Le Nouvel An, la fête, l’espoir… Les vœux fin 2019 n’ont pas dû être sincères tellement l’année est pourrie, alors pour 2021, faut-il craindre pire encore ou rêver à une embellie ?