Vous savez sans doute ce qu’est la panade en langue populaire : la misère, la pauvreté ; être dans la panade, c’est être dans la misère, sans argent, dans une mauvaise situation. On peut être dans la panade, se fourrer tout seul dans la panade, se faire foutre dans la panade par des irresponsables, menteurs et voleurs, être tombé malencontreusement dans la panade puis finalement se sortir de la panade.
Je me dis que des types comme Macron et ses sbires, que tous les énarques successifs (Hollande pour n’en citer qu’un) sont des dangers publics, je crois que je me trompe pas : ils font des conneries telles qu’ils foutent tous les Français dans la panade et disent “nous ne sommes ni responsables, ni coupables.” Et c’est à nous de payer les pots cassés, eux ils profitent. Je ne peux m’empêcher que penser que rien n’a changé depuis la Révolution, c’est le peuple français, le Tiers-État qui paie et doit tout supporter. Jusqu’à quand ?
Souvenir du livre d’histoire :
Plus proche, cette affiche de mai 1968 :et ce tag repéré sur un mur de Buenos Aires en 2017 :mais Macron, ce n’est pas la dictature, il l’a dit. Nous sommes libres et bientôt nous serons heureux, il l’a promis.
Moi ce que je vois c’est que nous sommes dans la panade et comme Manu, visiblement, ne veut rien changer, nous y sommes sommes pour un bon moment. Si vous préférerez, nous sommes dans la panade, la mouise, la purée, ou plus trivialement : dans la merde et ce, pour un moment.
Ceux qui avaient cru que Macron était l’homme providentiel ont dû commencer à déchanter, peut-être certains lui trouvent-ils encore des circonstances atténuantes : “le pauvre, il n’a pas de chance en ce moment”. Ont-il compris que sa place, là-haut, est plus confortable que la nôtre ? Lui, il a pu se balader pendant le confinement, voir qui il voulait, n’a pas eu de souci pour s’approvisionner, se distraire. Pas de manque de masque, de test, de gel hydroalcoolique, de suivi médical ; il n’a pas eu à télétravailler chez lui dans un bureau improvisé, sur une chaise inconfortable, en s’arrachant les yeux sur un écran d’ordinateur portable, avec des enfants “dans les pieds ou les pattes” dans cinquante-mètres carrés sans balcon ni jardin, il n’est pas une jeune mère de famille (ou un père divorcé), obligé(e) de cuisiner, travailler, surveiller ses enfants petits, faire faire les devoirs des plus grands. Qui a pris réellement conscience des problèmes de ces femmes mères de famille télétravaillant en assurant l’ordinaire de la maison ? Qui a pensé que les horaires de travail ont augmenté ? Pire, pour certains qui sont à temps partiel et/ou au chômage partiel, ils dépassent largement le temps pour lequel ils sont payés, sacrifiant leur vie personnelle. Espèrent-ils encore, naïvement, qu’un jour la société ou leur employeur leur en saura gré ? Qui reconnaitra les mérites et remerciera les enseignants dévoués ? Mis à part quelques parents et quelques enfants, personne. J’ai constaté que les conditions de vie se sont détériorées pour un certain nombre de mes concitoyennes. Heureusement que les femmes sont solides et résistantes .
Je reviens à la panade :
- la panade provençale était une soupe faite avec du pain,
- purée ou panade sont des sortes de bouillies plus ou moins épaisses,
- les soupes de mauvaise qualité, bouillies et autres purées étaient souvent des plats de jours “difficiles”, elles ont fini par désigner la misère elle-même,
- cette consistance molle pouvait rappeler celle des excréments d’où l’expression similaire “être dans la merde” ou la mouise.
Bon appétit, bien sûr.
Nous mangeons sans doute encore notre pain blanc, allez donc relire ce billet : “le pain” vieux de huit ans déjà.
C’ est encore pire que tu le dis, puisque Macron estime pouvoir être satisfait de la manière dont il a géré la crise !
Il veut retrouver souveraineté et indépendance, tout en voulant plus d’ Europe !
Il n’ a donc en rien changé, la preuve avec le régime des retraites qu’il veut remettre sur la table !
Passe une bonne journée Françoise
Bisous
…la panade je connais ma mère en faisait ! ce n’était pas par grande pauvreté, mais pour utiliser les restes de pain ! on ne jetait rien à cette époque ! quant à Macron, il n’a pas changé, il veut encore relancer son regime de retraite a points, et ne parle pas de revenir sur l’assurance chomage ! il souhaite que l’on travaille davantage ? et il n’a pas parlé des jeunes, toute cette classe d’âge, terminant ses études cette année, et qui vont avoir les pires difficultés pour trouver du travail ? pour se retrouver dans la panade ! bonne journee bises chère Françoise