Dire merci est essentiel si on veut être heureux. Il faut y penser régulièrement. En ce moment, c’est encore plus vrai. Nous devons dire merci à ceux qui se dévouent pour les autres en risquant leur vie. Eux, pas de blabla mais des actes. N’écoutons pas les parlottes fumeuses et stériles de Manu et sa clique. Est-il besoin d’aller à la fenêtre faire du bruit ? Je ne crois pas. ll faudra se souvenir de tous ceux qui se sont dévoués, après. 

En disant merci, nous sommes reconnaissants et nous le faisons savoir à l’autre mais il faudrait que ce soit permanent et non une manifestation ponctuelle juste bruyante, comme un carnaval.

Dire merci à celui qui se dévoue, c’est lui faire un cadeau utile maintenant (masques, repas, un simple sourire, un mot aimable…) et après surtout ne plus jamais oublier.

Croyez-moi, être reconnaissant fait du bien, nous arrivons ainsi ainsi à chasser plus facilement les crises d’angoisse qui ne manquent jamais de se produire quand nous ne pouvons pas voir et câliner ceux que nous aimons.

Je crois qu’il est bon de remercier pour ce que nous avons plutôt que de se plaindre de ce que nous n’avons pas ou pire, de ce que nous pouvons perdre. En ce moment, tentons d’oublier les contraintes diverses et apprécions ce temps libre qui nous est certes imposé, mais dont nous nous plaignons souvent de manquer. Ceci dit, quand on est une femme, que l’on doit “télétravailler”, garder ses enfants près de soi, préparer à manger et surveiller le “scolaire”, câliner, rassurer… pas sûr d’avoir beaucoup de temps pour soi et son bien-être, Les mâles prendront-ils enfin conscience de la difficulté de la vie de leur compagne ? J’ai toujours un doute.

Remercions donc le ciel (ou qui vous voulez) d’être en vie, en famille, en bonne santé, d’avoir un toit et de quoi manger. Il sera toujours temps de se réveiller après pour revenir dans la réalité qui risque de ne pas être facile.

Pour le moment on peut dire merci aux soignants façon Goldman :

Plus tard, nous chanterons alternativement l’Internationale, le poing levé, ou “Merci patron” selon que nous serons révoltés ou que nous aurons encore le cœur à rire et l’envie de le faire.

En attendant confinés, on se tait (plus ou moins). On essaie de bien vivre cette période ce qui est plus facile quand on a de la place, un jardin, que lorsqu’on est coincé à quatre (ou plus) dans quarante (40) mètres-carrés (ou moins). Nous pouvons nous inspirer des conseils de Thomas Pesquet, un habitué du confinement. L’astronaute français avait passé sept mois consécutifs à bord de la Station spatiale internationale, en 2016, et connaît donc tous les trucs et astuces pour ne pas tourner en rond en restant enfermé ! C’est donc avec humour que Thomas Pesquet a partagé ses idées sur la Toile afin de nous aider au mieux à surmonter l’épreuve dans le sourire. Pour passer le temps, le spationaute en profite pour trier ses photos, mais aussi se plonger dans des bouquins passionnants…

Je ne sais ps ce qu’il en est pour vous mais curieusement alors qu’habituellement je dévore les livres, en ce moment je n’arrive pas à me plonger dans un roman. Heureusement il fait beau et je peux aller dans le jardin observer la nature, la remercier d’être si constante. 

Apprenons donc à dire merci à tous. (Je vous rappelle mon goût pour l’humour noir.)