Chiottes : mot féminin employé généralement au pluriel, signifiant cabinets d’aisances. “Aller aux chiottes,” c’est aller aux toilettes dit de manière plus triviale, moins distinguée mais que tout le monde comprend. Au singulier ou au pluriel, en argot, “la chiotte” c’est une voiture automobile : “César grimpa dans la tire (…) la chiotte traversa la capitale,” A. Le Breton, “Du Rififi chez les hommes“. Chiotte, en emploi exclamatif, exprime le dépit ou l’irritation en présence d’une affaire désagréable.
C’est le quasi-synonyme de merde. On peut dire en ce moment “le confinement, quelle chiotte !“
Nous obéissons, nous ne sortons pas mais nous nous souviendrons de ces journées “volées”pendant lesquels certains de nos concitoyens ont continué à faire comme si de rien n’était (égoïstes, inconscients) et d’autres, dévoués, ont été sacrifiés. Curieusement ce sont les mêmes qui, bien souvent, portaient des gilets jaunes : les soignants, les enseignants, les éboueurs, les routiers, les caissières, les métiers de dévouement, mal payés la plupart du temps. Ils nous ont alerté sur les dysfonctionnements de la société, ils ont risqué des coups, leurs yeux, leur liberté face à des policiers caparaçonnés, casqués, armés mais nous avons préféré ne pas les entendre et faire confiance à des hâbleurs, menteurs, imbus d’eux-mêmes.
Faut-il qu’ils soient dévoués tous ces travailleurs exploités pour servir, soigner ceux qui les ont frappés, gazés, menottés, bousculés, menacés…
Et maintenant ? Et demain ? Aurons-nous retenu la leçon ? Continuerons-nous à céder à tous ces caciques impunis et qui se croient définitivement intouchables ?
À quoi bon applaudir aux fenêtres les soignants, si demain nous les oublions ? Ils se battent aujourd’hui pour nous sauver, aidons-les “demain” à se défendre et à reconstruire un système de santé réellement efficace : ils savent ce qui ne va pas, faisons-leur confiance pour rénover dans l’intérêt de tous et non pour faire plaisir à des technocrates qui pensent argent, profit, rentabilité et jamais humain.
Applaudir, c’ est comme les marches blanches, ça ne sert à rien, même Macron l’a fait, espérant s’attirer de la sympathie !
La dictature gagne du terrain, Castaner nous montre que des drones nous surveillent, n’ayons crainte, ils serviront après le confinement aussi !
Bientôt nous ne pourrons payer que par carte, une bonne façon de nous surveiller, comme préconisé par le Fmi, on prendra sur nos économies pour soit disant relever le pays !
Un gouvernement qui a prévu des stocks de lbd grenades et gaz lacrymogène, mais pas de tests ni de masques montre son visage tel qu’il est !
…oui applaudir les soignants, c’est bien, mais il aurait y penser avant, les aider, eux qui sont depuis un an en lutte pour obtenir plus de moyens et des salaires decents, les gens ont la trouille maintenant ils applaudissent, qu’ont ils fait quand les infirmières se faisaient gazer, tabasser, insulter lors de leurs manifestations , peu ou pas grand chose, nous payons notre apathie ! et notre indifference devant ce gouvernement qui n’a rien prevu sauf les moyens de reprimer les manifestations, oui il faut les aider , ces valeureux soignants, à reconstruire un systeme de santé performant, et non le projet, peu connu encore, de Macron de tout filer au privé, attention, attention à ces projets catastrophiques …merci pour tes articles chere Françoise, qui donnent à penser ! bises
Enfin du trivial, du populaire…