Merci une fois de plus au cnrtl (Centre national de ressources textuelles et lexicales) pour les définitions des mots : modèle, exemple.
modèle A. − Chose ou personne qui, grâce à ses caractéristiques, à ses qualités, peut servir de référence à l’imitation ou à la reproduction.
exemple 4. Spéc. Énoncé forgé ou tiré d’un auteur, qui sert à montrer le fonctionnement d’une règle de grammaire correctement appliquée ou, dans un article de dictionnaire, la justesse d’une définition proposée.
Et bien, me voilà citée en exemple dans un cours de français aux U.S.A. et une publication universitaire : “Le littéraire dans le quotidien“. Jamais je n’en avais espéré tant d’un vieux billet, du temps où je soignais bien davantage ce que j’écrivais et que j’ai retrouvé là“ : Thème 11.
Si mon texte seul vous intéresse, le revoilà :
Ambiguïtés
Faites-vous comme moi ou êtes-vous sûrs de vous ?
Quand je rédige un article pour ce blog, je tape en général très vite, puis je relis pour voir les fautes qui auraient pu m’échapper. Le correcteur orthographique est là, il souligne en pointillés rouges les fautes. Comme je n’aime pas être prise en défaut, encore moins par une machine, plus bête que moi (elle applique, elle ne réfléchit pas), j’essaie de ne pas faire rougir l’écran. Curieux ça, si l’écran rougit, c’est moi qui ai honte (la honte, encore une chose qui disparaît : » responsable, mais pas coupable »). Françoise, retiens-toi, toujours tes digressions… C’est mon problème, mon cerveau part en vadrouille. Vive la liberté, me crie-t-il.
Je reviens à ce qui m’a fait commencer la rédaction de cet article : l’ambiguïté. Et j’essaie de mettre de l’ordre dans mon discours. Les doigts vont moins vite que la langue et encore moins vite que le cerveau, d’où des difficultés à faire avancer en même temps des media (pluriel de medium) si différents.
Tout d’abord, je voulais donner quelques exemples d’ambiguïté, puis comme j’ai eu un doute sur l’orthographe du mot, je voulais parler de l’utilisation des dictionnaires, puis je me suis surprise à penser aux machines, aux erreurs pour lesquelles «on ne veut pas porter le chapeau» (une expression encore), à la honte que l’on peut ressentir quelquefois dans ce monde où personne ne se sent ni responsable, ni coupable, honte d’être si inadapté, honte d’être si peu courageux pour arriver à faire changer les choses, au clavier qui pourrait rougir parce qu’il chauffe sous mes doigts (non, pas si habiles que ça sur un clavier). Voilà comment je pars en vadrouille dans ma tête. Et aussi loin que mes souvenirs me mènent, c’était toujours comme ça. Pas facile en classe de rester présent quand la pensée s’envole ! Alors ici, sur mon blog, comment voulez-vous ? Nous sommes dans un espace de liberté (surveillée, paraît-il). Moi j’essaie de surveiller mon orthographe d’où l’utilisation de dictionnaire(s), d’où la question du début : faites-vous comme moi ? Dictionnaire. Ce matin : Ambiguïté, ça s’écrit comment ? Merci ENCARTA !
ambiguïté [ bigɥite ] |
ambiguïté nom commun – féminin ( ambiguïtés )S’écrit aussi: ambigüité |
Définition : |
1. ce qu’on peut comprendre de plusieurs façons contradictoiresSynonyme: équivoque(une attitude pleine d’ambiguïtés) |
2. équivoque intentionnelle ou fortuite(savoir agir sans ambiguïté) |
Et je me dis sans ambiguïté, c’est comme sans ambages au fond. Et hop, ça repart !
Je reviens donc au début une fois de plus.
Surveillez-vous votre orthographe ? Utilisez-vous les dictionnaires ?
Moi oui. Désolée si je laisse échapper quelques fautes. Personne n’est parfait !
Comme j’essaie toujours de me faire bien comprendre, je pense que l’écrit est plus facile. Nous sommes obligés de réfléchir davantage avant de lâcher les mots et il n’y a plus les distorsions du son. Voilà quelques exemples d’ambiguïtés liées à l’oral. De quoi faire des fautes à ces dictées.
Parle, bois du gin ou cent tasses de lait froid ! Par le bois du djinn où s’entasse de l’effroi.
A Lesbos, à Tyr, l’Evangile est appris. Ah ! Laisse, beau satyre, l’Eve en gilet t’a pris.
Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses. Danse, aime, bleu laquais, ris d’oser des mots roses.
La mandarine épluchée, ça tente Damien. L’amant d’Harry n’est plus chez sa tante d’Amiens.
D’après les « énigmes tordues » de Fabrice Mazza.
Ca y est, je suis arrivée à ce que je voulais écrire.
Je me dis « bravo » à moi. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Je vous laisse pour un moment en me disant « mission accomplie » pour ce coup-ci.
Alors comme ça tu fus citée aux U.S.A !
Bravo, ça fait plaisir !
Il est vrai que depuis que je te fréquente, je me suis bien rendu compte que le français t’était cher sous toutes ses formes, hélas pour moi, dans la formule, ” dis moi qui tu hantes, je te dirais qui tu es ” ça ne marche pas, puisqu’il est très rare que je me relise, et c’ est le lendemain quand je veux voir si tu as répondu que je constate !!!
bon, à mon âge je ne me referai pas !
j’ai pour l’ambiguïté : les téléphones sans fil, mais c’est moins correct que tes trouvailles !
Passe une bonne journée Françoise
Bisous
chere Françoise, j’admire beaucoup ta façon d’ecrire, et je serai bien en peine de te faire des remarques à ce sujet et te prendre en defaut, tu es une intellectuelle comme je les aime , je lis tous tes articles, je ne reponds pas toujours, et tu me pardonneras ! bravo pour les ambiguités , bonne et heureuse journée bises