Faut-il rappeler qui était Hippocrate et ce qu’est son serment ?
Hippocrate de Cos est né vers 460 avant J.C, mort en 377 av. J.C., médecin grec mais aussi philosophe considéré traditionnellement comme le «père de la médecine». Il a fondé l’école hippocratique et révolutionné la médecine en Grèce antique rendant la médecine distincte et autonome d’autres domaines de la connaissance pour en faire une profession à part entière. On sait très peu de choses sur cet homme si ce n’est qu’il fut l’initiateur d’un style et d’une méthode d’observation clinique et le fondateur des règles éthiques pour les médecins à travers le serment d’Hippocrate.
Depuis le temps le serment a évolué selon les mœurs, le pays, l’époque au point qu’on le qualifie maintenant quelquefois de serment d’hypocrites.
Aujourd’hui, en France, les médecins sont soumis au code de déontologie, inscrit dans le Code de santé publique, qui a force de loi, toutefois les facultés de médecine font encore généralement réciter un serment aux nouveaux médecins. Dans les années 1990, un serment médical a été prêté dans au moins 25 facultés de médecine sur 37. Ce serment moderne, le plus souvent toujours appelé serment d’Hippocrate même s’il s’en éloigne, s’inspire généralement du texte d’origine et a pour principal objectif de rappeler aux nouveaux médecins dans un cadre solennel qu’ils sont liés à des obligations légales, morales et éthiques. On peut aussi considérer son énonciation, comme un rite de passage du statut d’étudiant à celui de médecin, de valeur morale, mais sans réelle portée juridique.
Lors de l’inscription à l’Ordre, les médecins s’engagent sous serment et par écrit, à respecter le code de déontologie médicale. Les médecins français sont responsables, devant la loi, du respect de ce code. (Les médecins militaires possèdent un règlement de déontologie qui leur est propre.)
Voici le Serment du Conseil de l’Ordre des médecins (2012) :
« Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »
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Je vous laisse réfléchir à ce texte et à la réalité des faits.
Ci dessous, je vous propose de lire le Serment d’Hippocrate, tel qu’il est prêté à la Faculté de médecine de Montpellier :
« En présence des Maîtres de cette École, de mes chers condisciples et devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l’Être suprême, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis dans l’intérieur des maisons, mes yeux n’y verront pas ce qui s’y passe ; ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque. »
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De bien jolis mots mais si certains médecins ont choisi ce métier par réelle vocation, d’autres ne le sont que par tradition familiale ou par goût de l’argent d’où les dérives auxquelles on assiste, il suffit de songer à tous ceux qui font de la “chirurgie esthétique” hors de tous cadres officiels, plus par amour de l’argent que de la beauté.
Tout le monde n’est pas le docteur Schweitzer.
bonjour chere Françoise, tres beau ce serment d’Hippocrate, je pense que beaucoup y sont fidèles, mais il faut comme partout , compter avec les brebis galeuses, j’ai un bon exemple, mon gendre chirurgien, plus de 10.000 colonnes vertebrales reparées, à son actif, pour des patients tres satisfaits , plus 30.000 equipes d’un systeme de son invention, en Europe, il n’aime pas se vanter, mais je crois qu’il mériterait une plus grande reconnaissance, il pratique dans le privé, et ne peut donc se donner le titre de professeur, il reste discret, c’est un simple chirurgien et j’en suis tres fier, il y a de grands médecins chez nous , porte toi bien , amities et bises
Le serment d’hypocrite a du se substituer à l’original pour beaucoup des impétrants dans ce qui devrait être une noble profession…
Très bonne journée
il en va pour la médecine comme pour le reste, la morale y trouve de moins en moins sa place !
Il suffit de voir un Cahuzac spécialiste de l’implant capillaire, et tous ces chirurgiens de l ‘esthétique !
Il y a aussi tous ceux qui préfère la politique, comme Buzin !
Et puis toujours ce sacré pognon, quand on voit ces messieurs affiliés aux labos combattre le professeur Raoult !
Heureusement comme le dit René qu’il reste des exceptions