Alphonse Daudet nous avait présenté un sous-préfet fort sympathique, un sous-préfet au champ. Aujourd’hui, loin des Champs(-Elysées), un préfet de police, Didier Lallement, se lâche et dit des conneries.
A-t-il oublié le Didier que le préfet de police est normalement tenu à un devoir de réserve fixé dans le code de déontologie ?
Interpellé place d’Italie par une riveraine qui lui explique être “gilet jaune”, la réponse de Didier Lallement est choquante : “Eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, madame”.
Depuis quand un préfet de police a-t-il un camp ? Il est tenu à l’obligation de neutralité.
Voilà qui ramène à d’autres époques troubles et à un autre préfet : Maurice Papon.
- Préfet de police de Paris à partir de , il est impliqué dans la répression sanglante de la manifestation du organisée par le Front algérien de libération nationale (FLN), puis dans celle du , organisée par le Parti communiste français (PCF) pour protester contre l’Organisation de l’armée secrète (OAS) et connue depuis sous le nom d’affaire de la station de métro Charonne.
- Rattrapé par son passé pour complicité de crimes contre l’humanité : arrestation et séquestration, organisation de la déportation des Juifs de la région bordelaise vers le camp de Drancy, pour qu’ils soient acheminés vers le camp d’extermination d’Auschwitz, alors qu’il était secrétaire général de la préfecture de Gironde, entre 1942 et 1944, sous l’occupation de la France par les forces armées du Troisième Reich.
(Lallement comme Papon est passé par la Gironde avant Paris.)
Vous ne trouvez pas vous que le costume de ce Lallement (oui, c’est bien son nom) ressemble à celui des Allemands du Reich des années 1940 ?
Regardez la vidéo dans laquelle on le voit déambuler, méprisant, devant la dame qui veut lui parler.
Qu’en pensez-vous de cette démarche façon kaïser ou caïd ?
il a une sale gueule, et il a été choisi en remplacement de delpuech jugé trop laxiste.
C’ est un mauvais, comme disent ses collaborateurs, et c’ est pour ça qu’ il a été choisi !
Comme tous ceux qui méprisent le peuple, il oublie que c’ est le peuple qui le paye et paiera sa retraite, à moins que !
Comme disait Coluche, choisis ton camps camarade !
Pas sur que ce môssieur ait choisi le bon
le mépris personnifié ce monsieur ! en effet nous ne sommes pas dans le meme camp ! une honte, chere Françoise, bises