Pour moi, la Toussaint n’est plus ce que c’était “quand j’étais petite”. Jadis donc, à la Toussaint on portait des chrysanthèmes au(x) cimetière(s). C’était l’occasion d’étrenner le manteau neuf si la journée était fraîche, de voir se retrouver de vieilles connaissances, de les entendre cancaner sur le choix des fleurs, l’entretien des tombes…
La Toussaint n’était pas aussi triste que ce que certains disaient. Il y a toujours confusion entre Toussaint et jour des morts, aujourd’hui c’est pire encore puisqu’on ajoute une petite dose d’Halloween et une autre du “Día de Los Muertos”. Je dois vous avouer que ce Día-là me plait surtout depuis que j’ai vu “Coco” après avoir découvert les cimetières antillais fleuris et illuminés à cette période. Chaque région a ses coutumes. Au Mexique, c’était particulier et la fête a inspiré les studios Disney et Pixar :
Depuis plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai déchirement pour le jeune garçon dont le rêve ultime est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz.
Bien décidé à prouver son talent, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Pays des Morts. Là, il se lie d’amitié avec Hector, un gentil garçon mais un peu filou sur les bords. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révèlera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel…
Je dois avouer que cette journée reste dans ma mémoire liée au “5-7” même si des tas d’autres souvenirs sont là, plus ou moins drôles, celui-là me tire toujours des larmes.
Je me souviens de mes grands-mères si différentes, l’une en noir permanent et l’autre en couleurs (et même avec des cheveux rouges pendant des années). SI différentes et si bavardes, l’une en français mâtiné de patois savoyard et de mots littéraires et savants, l’autre à l’accent espagnol si prononcé qu’elle me semblait incompréhensible quelquefois. Ma mamé ressemblait un peu – côté accent car elle était mois ronde – à la grand-mère de Miguel “Ay, mi probrecita…” ; la pobrecita c’était moi dont le papa était mort avant ma naissance ; elle me disait, chaque fois que je la voyais : “Tous les yours, yé pioure…”. Je l’avais donc rebaptisée Mamé Pioure. Je suis née moucateuse, c’est ce qui aide à survive sans doute. (Le verbe moucater signifie railler, se moquer de quelqu’un, voire même critiquer ; il dérive probablement du français moquer. Je suis un clown triste. )
En retard, billet oublié.
Celui qui a créé l’ univers, savait ce qu’ il faisait en associant reproduction à jouissance !
Sinon pourquoi mettre des enfants au monde en sachant qu’ il mourra de toute façon !
Si une fois mort, il n’ y a plus rien, je ne vopis pas pourquoi on aurait peur, puisque ce serait le retour au néant après le chaos de la vie sur terre, mais si comme je le crois, l’ âme est immortelle, je sera une grande joie de retrouver tous ceux qu’ on aime !
Il me plait ce dessin animé !
Passe une bonne journée Françoise
Bisous
la Toussaint en effet est devenue le jour des morts, sans doute parce que c’est plus pratique, puisque c’est un jour férié ! j’honore et je pense souvent à mes disparus, mais comme je ne crois pas, je suis bien certain de ne pas les revoir, c’est ainsi, profitons du Present ! le futur ne me fait pas peur ! peut etre au final ? on verra bien ! tres interessant ce dessin animé ! en fait je vais au cimetière en dehors de la Toussaint, ainsi les cimetières sont plus tranquilles ! bonne journée, amities et bises