“Discours vide ou mensonger destiné à éblouir” d’après le Larousse.
Est-il nécessaire d’en dire davantage ? Bien sûr que oui.
Bla-bla, il n’y avait d’abord que deux syllabes, puis elles sont devenues “triplette” Bla-bla-bla. Bla-bla était l’orthographe traditionnelle, devenue bla-bla-bla mais on peut écrire sans traits-d’union : blabla ou blablabla ce qui ne change rien au sens de ce terme familier : flux de paroles inutiles ou incohérentes, discours creux.
Le mot est né dans les salles de rédaction en 1920 avec le sens de bavardage, verbiage sans intérêt, fait de parler pour ne rien dire et il a eu du succès puisqu’on l’utilise toujours surtout quand on évoque les discours des hommes politiques. Ah ces politiques capables même d’inventer des mots (avec plus ou moins de bonheur et de réussite ; souvenez-vous de la “bravitude” de Ségolène Royal mais aussi de :
- Pschitt, onomatopée utilisée par Jacques Chirac pour caractériser une argumentation qui s’effondre.
- Sidaïque et sidatorium, termes controversés inventés ou rendus publics par Jean-Marie Le Pen pour qualifier les malades du sida et des centres de soins idoines.
- La rilance de Christine Lagarde à propos de la politique économique de la France faite de relance et de rigueur budgétaire en 2010.
Ceci étant les journalistes sont passés maîtres dans l’art de ne rien dire et tout particulièrement depuis qu’existent les chaines d’informations en direct et en boucles.
D’où vient l’idée de ce mot ? Est-ce la blague, le verbe “blaguer” qui, dans le sud de la France et à La Réunion (sans doute ailleurs) a le sens de causer, bavarder ? Je ne sais pas. Et vous ?
Blablablas inutiles… Pas pour tous. Ils servent bien aux politiques pour nous enfumer et entretenir des espoirs chimériques pour les plus crédules.
On peut même dire blablater qui dit bien ce qu’il veut dire …
Et on en entend, en ce moment, des bla-blas !!!
Ils fusent de tous les côtés, à nous de faire le tri …
Bisoux, ma françoise ♥
sauf que ça marche de moins en moins, d’ autant que le bla bla est associé aux fausses nouvelles !
Même les académiciens ajoutent un vocabulaire bizarre au dictionnaire