L’an dernier (2018), les recettes fiscales liées au malus automobile sur les véhicules polluants ont progressé de 44%, soit quelques 560 millions d’euros selon un rapport de la Cour des Comptes ; c’est bien plus que prévu. Cette ponction liée aux émissions de CO2 a concerné un acheteur de voiture neuve sur trois en 2018. Cette manne financière tombe à pic.
Voilà de quoi encourager l’État à développer davantage sa “fibre écologique”. Il n’y a que les taxes qui font l’écologie des gouvernements en France.
La récolte coïncide avec une année 2018 largement marquée par le succès de la prime à la casse, une aide au changement d’un véhicule ancien pour un modèle plus récent moins polluant, qui ne devait concerner que 125 000 voitures mais c’est au total 208 000 véhicules qui ont bénéficié de cette prime (sur 294 000 dossiers signés) soit 377 millions d’euros de dépenses pour l’État (cependant bien moins que les énormes recettes du malus automobile).
Pourquoi un si beau jack-pot ?
Entre 2014 et 2016, le malus auto concernait les véhicules émettant au moins 130 grammes de CO2/km, seuil abaissé à 126 grammes en 2017, puis à 120 grammes en 2018 et à 117 grammes en 2019. Cet ajustement des taux avait conduit l’exécutif à revoir ses prévisions de recettes pour les augmenter de 36 millions d’euros mais le résultat final s’avère toutefois bien plus impressionnant : 560 millions récoltés contre 390 millions prévus : 170 millions de plus.
De plus un autre facteur est à prendre en considération : les modèles type SUV (plus lourds qu’une berline consomment un peu plus, émettent donc un peu plus de CO2 ce qui en fait des véhicules polluants) ont, malgré tout, continué de séduire les Français. C’est 640 000 ventes qui ont été frappées d’un malus d’un montant moyen de 873 euros et c’est sans compter que la liste des modèles polluants s’allonge toujours plus. L’an passé, elle est passée de 2 734 modèles à 3 441. N’est-ce pas du racket organisé et officiel ?
État mafieux qui est aussi dealer et proxénète. (Monopole de la vente de tabac et taxes sur les ventes d’alcool ; il ne faut pas oublier que les prostituées sont soumises à l’impôt sur le revenu et à ce propos, comment va faire le Trésor Public avec le prélèvement à la source ?)
Les voitures ont toujours été une manne pour l’état !
J’adore ta dernière réflexion, très juste … va y avoir un problème car on ne connait pas la source !
ça te donne une idée, de ce à quoi il faut s’ attendre, avec les taxes nouvelles qui ne manqueront pas de tomber sous le prétexte du changement climatique !
Je parie qu’ ils réfléchissent à comment taxer les véhicules électriques