Toutes les manipulations, par les médias complices des gouvernements, dont nous sommes les victimes plus ou moins consentantes me répugnent. Pourquoi ne nous révoltons-nous pas davantage ? Sommes-nous conditionnés pour tout accepter ? Chacun à sa place alors tout est bien dans le meilleur des mondes. Pouvons-nous encore être heureux et libres aujourd’hui ?
J’ai envie de répondre tout de go : NON.
Et je me souviens d’Aldous Huxley. En 1932, cet écrivain publiait « Le meilleur des mondes », ouvrage désormais classique parmi les classiques dont j’ai plusieurs exemplaires “Poche” à la maison puisque je l’ai lu et je l’ai fait lire à mes enfants.
C’est un livre visionnaire dans lequel Aldous Huxley imagine une société qui utilise la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus. Dans cette société du futur (plus si lointain, nous y sommes presque) tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes : ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l’une des cinq catégories de population, de la plus intelligente à la plus stupide. Les Alphas constituent l’élite, les Bétas sont les exécutants, les Gammas, les employés subalternes, les Deltas et les Epsilons sont destinés aux travaux pénibles, ce sont des esclaves heureux.
« Le meilleur des mondes » décrit ce que serait la dictature parfaite : une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves « auraient l’amour de leur servitude ».
Je vous propose un extrait dudit livre que vous avez peut-être oublié et que je vous conseille vivement de relire. Pourquoi ? Parce que l’on voit que certains auteurs sont de réels visionnaires pleins de bon sens. Parce que la ressemblance avec l’époque que nous vivons est bien réelle. Parce que relire ce qu’on a lu jadis rafraîchit la mémoire… rajeunit ?
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie.
Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, par la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.
Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir.»
Alors… Est-ce que cela ne donne pas à réfléchir ?
et oui, nous sommes en plein dedans, avec cet enseignement qui s ‘étiole, avec la culpabilisation, avec le pas d’ amalgame, avec l’ abandon de la morale et avec le panem et circenses !
Même les syndicats étaient là pour nous faire croire que nous étions défendus !
et quand le peuple se met à gronder, et à interpeler directement les politiques, on lui envoie la garde pour le mater !
La mèche est allumée, ira t’ elle jusqu’ au tonneau de poudre ?
Passe une bonne journée Françoise
Bisous
oui tout est conditionné, pour que nous acceptions sans discuter, tous les changements voulus par le pouvoir, revision du code du travail, del la SNCF, on vend les autoroutes, les aeroports, bientot les barrages hydrauliques, si on se rebelle, les repressions policières, s’abattent sur les contrevenants , bientot on va revoir les retraites, des tractations ont lieu pour se lier les mains devant les groupes pharmaceutiques, on pousse à la violence, on arrete des GJ, mais les blackblocs jamais, tout est fait pour denigrer ce grand mouvement des GJ, cette violence serait elle organisée par le pouvoir ? on peut se poser la question ? on seme la haine… bonne journee chere Françoise, bisous