L’ami trublion me fait remarquer dans son dernier commentaire que je ne suis “ni progressiste, ni moderne, voyons on en est à supprimer la mademoiselle, et à parler de parent 1 et parent 2″ aussitôt me vient l’idée d’un nouveau billet au sujet des parents.
Le parent qui est-ce ? Le terme parent, relatif à la famille, désigne la personne qui élève et protège l’enfant. Voilà une définition simple et claire qui me convient.
S’il s’était agi de supprimer les mots “père et mère”, j’aurais hurlé avec les loups mais heureusement il n’en est rien : “père et mère” seront remplacés par “parent 1 et parent 2” dans les formulaires scolaires MAIS il est vrai que lors de l’examen de la loi Taubira, on nous jurait que c’était un fantasme, que ça n’arriverait jamais, en clair que nous étions stupides, bornés, arriérés… et ça, ça m’énerve car c’est avancer en catimini. On nous prend pour des cons. Je crois bien que Messieurs Fillon et Coppé avaient prévu cela et qu’ils avaient été traités avec mépris, ils n’étaient que des réacs. Certes le texte n’est pas encore voté, il s’agit d’une discussion dans le cadre d’un projet de loi “l’école de la confiance”. Mouais…
Aujourd’hui il s’agit des formulaires scolaires et je dois avouer que ça me choque moins, mais demain ? Je vous explique pourquoi je ne suis pas en colère. Mon père, mon géniteur, est malheureusement décédé avant ma naissance, je suis donc fille posthume. Ma mère s’est remariée quand j’ai eu quatre ans et j’étais fière (au début) d’avoir moi aussi un papa. Quand on me demandait de remplir les formulaires de début d’année scolaire : père-mère, profession, je variais mes réponses et j’ai dû passer pour une folle ou une mythomane, allez savoir mais j’étais véritablement ennuyée, qu’inscrire ? J’ai donc répondu successivement : tourneur, ouvrier, décédé, maçon selon les années. J’ai même ajouté quelquefois une troisième ligne pour préciser : père et beau-père. Parent 1 et parent 2, pourquoi pas ?
Et voilà que se pose un nouveau problème : parent 1 et 2 , ça hiérarchise les parents, Non ? Pourquoi pas A et B ?
Ne serait-il pas préférable d’écrire soit responsable légal (n’oublions pas que certains enfants n’ont plus (orphelins) ou pas encore de parents officiels (abandonnés, nés sous X), soit d’inscrire deux lignes avec père/mère à charge de barrer le terme qui ne convient pas, ainsi apparaitraient deux mères ou deux pères dans le cas des familles homoparentales ? Reste le cas des enfants vivant dans des familles monoparentales, pourquoi ces deux lignes imposées ?
N’y a-t-il pas de problèmes plus urgents à régler en France ? Pourquoi payons-nous si grassement des députés, sénateurs, ministres à ergoter sur ceci ou cela ? Pourquoi ont-ils besoin de miner le seul lien stable, durable (pas idéal certes) de la famille ? À quand la GPA légalement autorisée ? N’y-a-t-il pas assez d’humains sur Terre ? Inconscience, quand tu nous tiens !
Pour en revenir aux parents, on peut faire des tas de distinguos avec ce mot :
- Parents dits « adoptifs » : par opposition aux parents géniteurs. Ce son les personnes qui au regard de la loi exercent leur autorité sur l’enfant bien qu’ils ne soient pas les géniteurs de l’enfant.
- Les beaux-parents (qui ne sont pas forcément jolis, dans tous les sens du terme) :
- la personne avec qui l’un de ses parents a refait sa vie,
- les parents du conjoint.
- Proche parent : parent dont on n’est séparé que par très peu de degrés (cousin germain par exemple, qui peut s’appeler Françoise ou Jules).
- Parent éloigné : parent dont on est séparé par beaucoup de degrés.
- Parent du côté d’Adam (populaire) : parent à un degré très éloigné.
- Parent pauvre : parent qui n’est pas fortuné et/ou dont on ne fait pas beaucoup de cas, une situation que je connais bien, hélas pour l’oubli lié à l’éloignement.
- Petit parent : je l’aime bien celui-là, c’est le “parent à la mode de Bretagne” qui est devenu une expression familière mais qui s’explique.
Parent à la mode de Bretagne, en général “cousin à la mode de Bretagne” (ça marche très bien aussi à La Réunion) : cette appellation viendrait de l’habitude des habitants de cette contrée (reculée, disent certains ; très belle à mes yeux) de l’ouest de la France d’affubler un parent éloigné ou même un très bon ami d’un nom de parent proche, à commencer par celui de cousin, vocable le plus répandu. Elle est sans doute due aux relations étroites que maintenaient les membres des familles entre eux, y compris entre parents éloignés, une histoire de solidarité sans doute. Certaines sources indiquent toutefois que cette appellation se limiterait aux cousins germains, ainsi, un oncle à la mode de Bretagne serait un cousin germain du père ou de la mère, tandis qu’une nièce à la mode de Bretagne serait la fille d’un(e) cousin(e) germain(e).
Pour finir trois proverbes, j’aime bien cette forme de sagesse populaire même si ça paraît bien rétrograde, conservateur, réactionnaire, arriéré et j’en passe :
Pour finir :
Un bon ami vaut mieux qu’un parent.
Ça c’est bien vrai et je pense en particulier à “ma” Nadine.
oui, mais là, le but est de faire plaisir à la lgtb, et de légitimer les paires et non les couples !
Cette minorité avait exigé le pacs, et à peine obtenu a exigé le mariage qu’ hollande et taubira ont imposé, mais promis juré on en restera là, sauf que la pma est en route et la gpa tout autant !
pas très moral tout ça pour moi, comme l’ Ivg devenue de confort, bien loin des idées de Simone Veil !
Et surtout, les grands oubliés das tout ça, ce sont bel et bien les enfants !
Bonne journée Françoise
Bisous
En effet, comme dit pierre et dans tous ça, on oublie les enfants !
Quel casse-tête pour eux, surtout quand certains en sont arrivés à avoir honte d’avoir deux papas ou deux mamans ou tout simplement, d’avoir été adoptés.
Il me semble aussi qu’il y a des choses bien plus importantes que de tergiverser pour des problèmes futiles comme celui-ci …
J’ai rompu les liens avec ma famille mais j’ai une amie qui les remplace tous à elle seule.
Elle est ma confidente, ma soeur, ma mère et tout ceux qui pourraient me manquer …
Bonne fin de semaine, toujours au soleil !
Bisoux, ma françoise ♥
Zut, dans touT ça !!! Grrr
Réponse à Pierre, trublion : je suis bien du même avis que toi, le but est de faire plaisir aux “paires”, les couples homos ; pourquoi le mariage après le PACS ? Je trouvais que le PACS était une excellente idée, pas le mariage. On arrive à voir plus d’hétéros se pacser que se marier maintenant.
GPA et PMA finiront par être autorisées et ce n’est pas normal, ça me donne l’impression que les enfants deviennent des articles, avec des marchés : on achète un bébé, on loue un ventre.
Qui finance le suivi de ces grossesses si ce n’est la sécu ?
Idem pour les avortements. Je veux qu’ils soient libres mais pas gratuits sauf dans certains cas (viol, santé de la mère ou de l’enfant). C’est toujours le problème des dérives.
Oui, je suis bien d’accord les adultes pensent à eux et oublient les enfants.
Bonne journée quand même.
Réponse à dom : lis ma réponse à Pierre. Comme toi je pense à la honte de certains enfants, ce qui gêne c’est la différence : deux mamans ou deux papas, adoptés, tout ça dérange quoi que certains disent.
Quant à la suite de ton commentaire, je vois encore des points communs entre toi et moi.
Amicalement. Bonne journée.
bonjour chere Françoise, à mon époque nous n’etions pas confrontés à ces problèmes, les enfants venaient désirés ou pas, et on faisait son possible pour bien les élever, maintenant l’IVG je suis pour, chacun est libre de son corps, assez de ces avortements mortels ! Mariage pour tous, je suis pour ! PMA, GPA, pourquoi pas, (mais souvent une histoire de sous helas!) et il faut assumer les consequences , deux papas, deux mamans , oui ça devient compliqué, et peut etre une source de derangements pour les enfants, , aux parents d’assumer leur choix , pourquoi ne pas laisser tout simplement père, mère ! et on raye la mention inutile !! bonne fin de semaine chere Françoise, bisous