Il ne reste que quinze jours avant la fin de l’année 2018. Dira-t-on alors, sans crainte et sans arrière-pensée, “Bonne année 2019” ? Je l’espère mais 2019 risque d’être une année bien agitée encore, plus que 2018. Qui vivra verra. Aujourd’hui c’était, dans le centre historique de Strasbourg, un hommage aux victimes de l’attentat terroriste de mardi, au marché de Noël.
On a énuméré les victimes, le journaliste italien, le garagiste afghan, le touriste thaïlandais, le jeune retraité français, la foule a affronté le froid et la neige pour dire qu’elle résistait aux menaces terroristes, qu’elle compatissait à la douleur des familles des victimes et que Strasbourg continuerait à vivre. C’est bien mais qui empêchera un intégriste, barbu ou pas, de recommencer ailleurs, un autre jour. Le fichage S ne semble guère efficace. Pourquoi ?
Ce qui me choque, c’est qu’on a mis en garde à vue des “gilets jaunes” avant même qu’ils ne troublent l’ordre public, par précaution, arbitrairement ce qui nous rapproche de la dictature. Attention ! Danger, ça peut déraper vite. Souvenez-vous qu’en octobre 2016, dans un entretien au magazine économique Challenges, Emmanuel Macron, alors simple candidat à la présidence de la République, a déclaré sa volonté d’incarner un président “jupitérien”. Après le président “normal” François Hollande, il voulait retrouver la conception conforme à l’esprit de la Ve République qu’avait eu le général De Gaulle mais pas facile d’être le Grand Charles. Je vous rappelle qu’au sens figuré,“jupitérien” signifie qui a un caractère impérieux, dominateur. Les synonymes de l’adjectif sont : autoritaire, arbitraire, despotique, tyrannique. Qu’est-ce qui nous attend demain ?
Notre moral pouvait remonter en entendant les chansons sur la place Kléber de Strasbourg et une fillette pleine d’innocence dire «J’aimerais que les méchants deviennent gentils et que les gentils restent gentils.» J’aimerais bien, moi aussi, que les méchants deviennent gentils et tant de choses encore. Rêvons et espérons ensemble.
Voilà, ce 16 décembre c’était aussi la fête de ma petite-fille Alice.
Hier 15 décembre, on a fêté :
- Virginie et ses variantes les plus courantes Ginger et Virginia au féminin,
- Christiane et ses diminutifs Nina, Nine, Nino et Ninon.
C’était aussi la “Journée internationale de l’espéranto“, une langue que je rêvais de voir se développer dans mon enfance, je trouvais l’idée extraordinaire, le monde entier parlant une seule et même langue, réuni à nouveau après la tour de Babel. Puis un jour j’ai croisé des espérantistes et quand j’ai compris que les difficultés de l’apprentissage de cette langue étaient nombreuses, ma paresse a pris le dessus et je me suis dit que l’anglais suffisait comme langue internationale : plus simple. D’ailleurs l’anglais s’impose partout. Pourquoi ?
Parce que c’est cool de parler anglais, que c’est simple aussi et puis surtout parce qu’il y a eu l’épisode colonial qui a jeté les bases d’un monde anglophone en répandant l’usage de l’anglais en Amérique du Nord, Inde, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique aussi. C’est en grande partie aux États-Unis (ex-colonie britannique) que l’anglais doit son statut actuel. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que l’Europe tentait de se remettre sur pied, les États-Unis ont connu un essor exceptionnel exportant leur mode de vie à travers le monde.
J’en vois qui se disent “l’anglais est une langue facile ? c’est n’importe quoi ! Et pourtant, j’insiste l’anglais c’est facile (sauf la prononciation) car :
- l’anglais n’a pas vraiment de conjugaison (j’ai longtemps parlé anglais à l’infinitif exclusivement et on m’a comprise, ça encourage). La conjugaison ne change pas en fonction des pronoms ; il faut juste rajouter un s à la 3e personne au présent de l’indicatif ; il y a certes quelques verbes irréguliers mais c’est vraiment moins compliqué que le français ou l’espagnol,
- il y a plus de 15 000 mots qui ressemblent beaucoup au français et certains sont même 100% identiques,
- l’anglais a été fortement influencé par le français. La France a occupé l’Angleterre et a laissé le fameux « Honni soit qui mal y pense » (devise de l’ordre de la Jarretière, le plus important ordre de la chevalerie britannique),
- la grammaire est simple (pas de déclinaisons et peu d’irrégularités).
- l’orthographe est simple,
- les mots sont faciles à traduire quand on sait les composer ou les décomposer,
Pourtant le statut de langue internationale n’est jamais définitif, cette langue peut se voir rattrapée par une autre encore plus dynamique ou tout simplement plus largement parlée. Quelle langue succèdera à l’anglais ?
- l’espagnol ?
- le mandarin ?
- l’arabe ?
Euh, finalement l’espéranto, c’est bien, non ? Si on faisait tous un petit effort..
Moi aussi, j’aime bien l’anglais et on arrive toujours à se faire comprendre, même avec des mots de base.
De nombreux anglais sont venus s’installer, par chez nous et nous avons toujours communiqué sans problème !
Il faut dire que je parle mieux l’anglais que eux, le français, qu’ils trouvent très difficile.
Quelle langue pour remplacer ?
En france, ça va être l’arabe, je pense … 🙄
on parle de mondialisation, mais personne n’ a été capable de faire en sorte que dans le monde entier , on apprenne l’ espéranto !
Je t’ avoue que ces cérémonies après un attentat m’ irritent au plus haut point, et je trouve que c’ est une façon pour le gouvernement dde se dédouaner !
Pour moi plus de deux cent morts sans qu’ on réagisse, c’ est criminel !
Qu’ on arrête de jouer sur le ” ils sont français ” alors que tout le monde sait qu’ il n’ en n’ est rien !
Et que dire du pacte de Marrakech, véritable invitation au grand remplacement