Pour en revenir à la chasse à l’homme, je partais bien de cette idée que pour certains individus, la chasse à l’homme est la poursuite d’un individu qu’on souhaite mettre à sa disposition personnelle, une femme qui cherche un mari, un maître un esclave ; ce n’est pas de l’amour, c’est de l’appropriation. La chasse à l’homme comme je le disais se pratique dans différentes conditions, pour différentes raisons mais c’est toujours une traque qui a pour but la capture (voire la mort) d’un être humain.
“La chasse à l’homme” est devenue un titre de films, au moins deux films américains, un de Fritz Lang sorti en 1941, un autre de 1993 signé John Woo avec Jean-Claude Vandamme et un film français réalisé par Édouard Molinaro, scénario et dialogues de Michel Audiard, sorti en 1964.
Le film de Fritz Lang témoigne du premier au dernier plan de la terrible mobilité des repères moraux ; il montre le rite pulsionnel du prédateur en action, motivé par la recherche du plaisir de chasser, de dominer. Chasse à l’homme consiste à suivre – à traquer – le chasseur so British qui enfouit sa personnalité derrière une façade de civilisation, jusqu’à ce que celle-ci cède : la guerre ne fait pas de héros, mot n’est qu’un euphémisme pour tueur, cette vieille bête qui sommeille en l’homme, le prédateur.
Le film de Michel Audiard est bien plus léger, en voilà un résumé : Antoine, un jeune maquettiste en publicité, va épouser la fantasque Gisèle, une très jolie jeune femme du monde. L’histoire se déroule dans le milieu bourgeois parisien, Le meilleur ami du futur marié, Julien, statisticien, divorcé, redevenu célibataire endurci, tente obstinément de dissuader Antoine de se marier. Lors de l’enterrement de la vie de garçon d’Antoine, Julien évoque ses exploits de célibataire, ses expériences malheureuses de couple et les péripéties de son aventure avec une jeune-fille, secrétaire et vierge professionnelle. Juste avant le mariage, ils prennent un verre au bistrot de Fernand, ancien truand et maquereau, mari de Sophie, fille d’un patron de café. Fernand décrit les avanies de la vie conjugale et Antoine, convaincu du danger, s’enfuit. Il part en solitaire faire la croisière grecque prévue pour le voyage de noce. Sur le bateau il rencontre une séduisante femme, arnaqueuse professionnelle, qui le charme, finit par le dévaliser mais qu’il décide malgré tout d’épouser. Avant le mariage, il croise Fernand qui vit désormais avec la très riche et plus très jeune Madame Armande. Quant à Julien, à peine entré dans la mairie, il est frappé par un irrésistible coup de foudre pour une jolie brune au doux regard.
Voilà, film léger d’une autre époque. En France, on aime la gaudriole et le rire mais on reste très sensé, on regarde la réalité en face, enfin, avant c’était comme ça, maintenant je ne sais plus vraiment. Une chose est sûre Audiard avait les bons mots pour décrire les situations :
« Deux milliards d’impôts ? J’appelle plus ça du budget, j’appelle ça de l’attaque à main armée. » une réplique de La chasse à l’homme de Molinaro.
Le budget, c’est combien en 2018 ?
- Les dépenses nettes de l’État seraient de 386,3 milliards d’euros en 2018, contre 384,8 en 2017, et les recettes nettes de 302 milliards d’euros, contre 303,1 en 2017.
Association de malfaiteurs pour racket et attaques à main armée. Voilà notre gouvernement qui fait comme ses prédécesseurs et même pire.
Bien vue, la comparaison finale !
Pour le film, pas vu et pas envie de le voir …
Je vais sans doute te décevoir mais je n’aime pas trop audiard.
Remarque, j’aime peu de films français modernes.
Surtout ceux qui veulent faire semblant de donner des leçons …
Bon dimanche … toujours un peu coincée.
J’essaye la lecture, mais ça m’endort …
Pas trop mon truc.
Bisoux, ma françoise.
Le film d’ Audiard ne me dit rien, contrairement aux films de Woo et Lang.
Je me souviens aussi avoir vu un film, ou des hommes riches paient pour une chasse à l’ homme , jusqu’ au moment où les chasseurs deviennent du gibier !
Dans le genre, il y a aussi Stalone, qui aime bien jouer les chasseurs chassés !
Nous sommes dans un monde où on pêche et chasse beaucoup, que ce soit le client qui achètera, ou le cadre qu’ on convaincra de changer de crèmerie !
Le gouvernement du golden boy n’ aura pas fait illusion longtemps, et j’ espère bien que notre :” il n’ y a rien qui ne passe et ne repasse ” se vérifie au plus vite !
Passe un bon dimanche Françoise
Bisous