Posthume. Pour être sûre de ne pas dire et écrire une bêtise de plus, je suis allée voir une fois de plus mon ami le dictionnaire.
Posthume :
A. − Qui est né après la mort de son père.B. − Par analogie
1. Qui paraît, qui est publié (pour la première fois) après la mort de son auteur (artiste, écrivain).2. Par extension : Qui suit après le décès de la personne en question. Décoration, récompense, triomphe posthume.
Bien. Voilà, je suis bien en accord avec la définition du “dico”. Je sais de quoi je parle, depuis toujours, je suis fille posthume… de mon père (c’est plus difficile que la situation se produise avec une mère mais les progrès de la médecine permettent tant de trucs bizarres voire même immoraux mais tout est affaire de morale, alors c’est un vaste sujet de discussion.)
Dans la nuit du 8 au 9 juin 2018, j’ai allumé la télévision pour voir un aperçu des nouvelles du monde. J’ai écouté quelques secondes et j’ai éteint car ça commençait mal, non pas les actualités, je me suis habituée mais la journaliste de service m’a hérissé le poil immédiatement. Je ne sais pas d’où elle sort mais comment est-elle devenue journaliste ? Je viens de lire que “Dans les pays qui promeuvent la liberté de la presse, aucun diplôme n’est exigé pour exercer la profession de journaliste.” Ah ? Je croyais qu’il fallait faire une école de journaliste. Innocente que je suis ! C’est sûr qu’elle ne doit pas avoir fait d’études littéraires d’un quelconque niveau pour maitriser si peu le vocabulaire. Je crois avoir vu son nom “Candice Mahout”. Pistonnée ? Une chose est sûre, il faut qu’elle utilise les mots à bon escient (avec discernement et à propos).
Mon passage sur BFMTV fut rapide. L’actualité concernait le clan Hallyday (dont je me moque comme l’an quarante) et la journaliste, à propos de Laura Smet dit “Johnny, le père posthume de Laura”. Je connais le concept d’enfant posthume, je vous l’ai dit “je suis fille posthume“. Je répète : un enfant posthume est un enfant né après le décès de son père, et très exceptionnellement après le décès de sa mère .
Le père posthume est un concept nouveau (innovant) et pour le moins farfelu… sauf dans le cas de paillettes de sperme congelé, encore un problème de morale. Croyez-vous qu’un enfant élevé sans père soit un enfant heureux ? C’est le caprice d’une femme voulant être mère à tout prix.
J’aime le “phare-felu” mais je devient circonspecte face aux idées trop farfelues car on passe vite de la fantaisie à l’absurdité et à la stupidité.
Je termine avec une utilisation correcte de l’adjectif posthume : David Hallyday a pu écouter l’album posthume de son père Johnny Hallyday : “Sa voix est exceptionnelle”, a dit le fils. (Les voix d’outre-tombe sont rares donc exceptionnelles.)
À qui va-t-elle rapporter des sous cette voix exceptionnelle ?
Ah, les journalistes, il y en aurait des propos à relever, entre les liaisons douteuses et les mots mal employés n’importe comment …
On se demande parfois quelles études ils ont faites pour en être où ils sont !
Quoique beaucoup se targuent de “journalistes” alors que ce ne sont que de simples commentateurs d’un journal préparé d’avance par une équipe de vrais journalistes !
J’adore ton phare felu ! 🙄
Bon dimanche, avec toujours un temps mitigé, hier, mais belle balade au soleil.
Par contre, ce matin, pluie et grondements au loin … Grrr
Je vais écourter mes visites car l’orage vient sur nous.
Un peu fatiguée, mais il y a pire que moi, hein !
Bisoux, ma françoise
j’ ai lu que ça venait du latin, postumus, dernier, devenu posthumus, humus, la terre, humarer, inhumer.
Je n’ écoute plus trop les débats et les nouvelles, on se perd en conjectures, ce qui fait qu’on n’ est pas plus avancé à la fin !
Comme toi, je me fiche des problèmes de la famille Halliday, tout en me disant que la vie tumultueuse du chanteur ne pouvait qu’ aboutir à une saga posthume qui l’ est tout autant.
Passe un bon dimanche Françoise
Bisous