Savez-vous que depuis le lendemain du premier tour de l’élection présidentielle du 23 avril dernier, pas moins de trois pétitions remettent en cause la tenue du second tour. Elles cumulent plus de 300 000 signatures et continuent de grossir. Cette mobilisation immédiate répond au sentiment d’exclusion qui frappe les 7 millions d’électeurs de droite (privés de l’alternance qui leur semblait promise avant les affaires Fillon) et les 9 millions d’électeurs de gauche, Mélenchon et Hamon (qui représentaient la première force mais ne sont pas parvenus à se rassembler).
La première pétition évoque des irrégularités du scrutin pour justifier d’appeler à annuler le premier tour et réclame une «commission d’enquête sur les résultats des votes à l’élection présidentielle 2017».
La seconde dénonce l’«hécatombe» des radiations sur les listes électorales, organisée par une soi-disant «démocratie» qui travaille «contre» le peuple.
La troisième pétition est un «Appel à la révolution citoyenne», elle ne dénonce pas de fraude électorale mais ses auteurs qui se présentent comme des «Insoumis», demandent «l’organisation d’un second tour opposant les premiers finalistes : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, François Fillon et Jean‐Luc Mélenchon» et appellent la population à «manifester dans la rue et bloquer le pays». C’est celle qui a obtenu le plus d’audience : elle a dépassé les 127 500 soutiens.
Rien n’est prévu dans notre Constitution au sujet de ce type de demande : il faut donc la réécrire pour qu’elle nous satisfasse.
Je voudrais voter non pas pour éliminer mais pour choisir un programme.
Pas vous ? Et si nous nous engagions vraiment en politique, c’est-à-dire dans la gestion de notre société ?
Et si les idées de Monsieur Alexandre Jardin n’étaient pas regardées comme farfelues ? Et si nous écoutions des gens comme Charlotte Marchandise ?
Il y a en France des citoyens dévoués (16 millions de bénévoles qui font fonctionner plus d’un million d’associations), il existe des propositions qui font sourire quelquefois (souvenez-vous de Coluche et de ses “Restos du Cœur” en 1985) et combien d’autres bonnes idées sont étouffées car leurs représentants qui voudraient les développer au niveau de la gestion du pays n’arrivent pas à obtenir les 500 signatures indispensables.
Il faut changer certains termes de la Constitution Française pour que le peuple puisse s’exprimer au mieux, pour qu’il soit réellement entendu et qu’il puisse agir pour son bien.
Pour le moment, nous ne faisons que conforter la situation de politiques qui n’ont, pour la plupart, jamais travaillé dans une entreprise et ne connaissent pas la vraie vie des citoyens. Nous engraissons des incompétents qui nous appauvrissent.
Je n’aime plus la société dans laquelle je vis et j’aimerais tant qu’elle redevienne celle que j’ai imaginée, celle en laquelle je croyais mais “cet âge d’or” est perdu ; nous avons choisi pour nous représenter les plus “beaux parleurs” : menteurs, profiteurs, cyniques…
Je crois que c’est l’absence de vertus morales chez une majorité des politiques qui nous amenés à la gravité de la situation actuelle, une société où dominent le renoncement des uns et et le cynisme des autres.
Le choix se résume pour moi entre nationalisme pour le clan Fn, contre presque l’ ensemble du reste, ce qui montre que droite et gauche sont pour le libéralisme dont on subit pourtant les effets néfastes depuis que l’ Europe est en place.
Avec Aignan, les cartes semblent redistribuées, et il faut s’ attendre à un tout autre score que 60/40.On cherche à nous faire croire que nous sommes en 40, tout est bon, même d’ aller pleurer à Oradour sur Glane !
Une chose est évidente, nos institutions ont fait leur temps !
Passe un bon dimanche Françoise
Bisous