Buenos Aires (6)

Durement touchée par la crise de 2001, Buenos Aires a connu une spectaculaire renaissance mais on ne peut fermer les yeux sur ce qui va mal encore (la crise est toujours là, ici comme en de nombreux points du globe) : des trottoirs un peu défoncés même au centre ville, des vendeurs de rue… J’ai tout de même très envie de retourner faire un tour là-bas si Dieu me prête vie assez longtemps, la ville est très vaste. Je finis ici avec vous, mon tour de Buenos Aires en vitesse et demain je vous parlerai d’un des enfants adoptifs de cette cité : Carlos Gardel.

La ville offre des tas de possibilités pour les touristes, je n’ai vu que le dixième (et sans doute moins encore) ; il m’aurait fallu rester plus de temps (d’autant que je bavarde presque avec tous ceux qui ont envie de parler. Oui, même en espagnol j’y arrive).

J’ai échangé quelques sourires avec :

  • une vendeuse de maillots de bain colorés (pas à ma taille) au marché :
  • où l’on trouvait des t-shirts et de tas d’autres choses
  • dehors, j’ai croisé des vendeurs de trucs que je ne connaissais pas 
  • juste devant la gare del Retiro
  • et devant la gare encore, j’ai vu un monsieur qui dansait, seul, sur un air de tango que jouait un accordéoniste
  • Une vieille plaque murale, pierre gravée, marque l’entrée de la gare
  • l’intérieur de la gare est comme beaucoup d’autres belles gares à travers le monde avec ses murs de pierre, ses toits vitrés ses travaux et ses publicités. Regardez un peu :
  • j’ai beaucoup aimé cette enseigne (ceci dit, c’est de l’argentin pas de l’espagnol, on dit plutôt “equipajes” en espagnol que “bagajes” pour bagages)
  • Subte, c’est le métro (il arrive dans la gare)
  • des parois de tôle pour cacher les travaux
  • oui, il y a de la publicité agressive ici aussi (même si on ne parle pas espagnol, on comprend) :

J’ai pris beaucoup de photos mais je n’ai encore rien trié. Il faudrait que je m’y mettre sérieusement comme pour celles d’autres voyages mais je suis toujours occupée alors, je fais toujours au plus vite pour vous montrer et mes souvenirs, ils sont là, bien au chaud dans ma tête, c’est le principal. Avoir du neuf, du beau, du coloré… Bon, peut-être que ça s’encombre mais le joli ressort en général en premier, alors…

Pour en finir avec “mon” Buenos Aires, il faut que je vous dise que la ville détient la plus grande concentration de théâtres et d’opéras d’Amérique latine, le Teatro Colón par exemple. Bâti sur l’avenue 9 de Julio, l’une des plus larges au monde, sa construction a duré vingt ans et s’est achevée en 1908. Il peut accueillir plus de 3 000 personnes.Résultat de recherche d'images pour "teatro colon buenos aires"Les touristes vont le voir, au moins sa façade.

Toujours pour satisfaire les touristes, il y a de nombreuses salles de spectacles de tango et je dois vous avouer que, même si j’aurais préféré traîner dans les rues pour voir un cours de tango et même prendre une leçon (on entend souvent parler de touristes, particulièrement des femmes, ayant prolongé indéfiniment leur séjour à Buenos Aires pour profiter des nombreuses milongas à disposition dans la Mecque du tango) mais au lieu de ça, je suis allée (comme beaucoup) à La Ventana.

Dehors,– l’entrée de La Ventana – la scène et son parterre de convives

“Pas de photo et pas de film” a annoncé un serveur vigilant mais sur le Net, j’ai quand même trouvé ça pour vous donner une idée de ce que j’ai vu.

C’est un très beau spectacle pour touristes :  de magnifiques tangos et les danseurs, particulièrement agréables à regarder portent de beaux costumes rétros (ce n’était ni les mêmes costumes, ni le même décor le soir de ma venue). Le final c’était Evita.

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Pour finir : le gaucho avec ses boleadoras surprend au milieu, mais pourquoi pas ? C’est l’Argentine.

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2 réflexions sur « Buenos Aires (6) »

  1. J’adore toutes tes photos insolites !
    Merci pour ces explications, c’est très instructif.
    Tu as l’art de nous faire des articles intéressants et drôles, c’est un régal.
    Bon début de semaine et bonne fête à tous les zamoureux !
    Je ne serais pas là demain, jour de la saint valentin :
    direction hôpital pour une série d’examens.
    Avec des bisoux, chère françoise

  2. On apprend beaucoup en discutant avec l’ habitant, et on comprend mieux l’ ambiance.
    Des trottoirs défoncés, il y en a aussi à Paris, et je parie qu’ il y a moins de pickpockets à Buenos Aires.
    C’ est agréable de trainer devant les échoppes, et de découvrir les spécialités locales !
    C’ est aussi rassurant de lire que l’ art s’ y trouve à demeure, et que tout un pan est consacré au tango !
    La gare est belle en effet, et pratique avec le métro qui y arrive.
    Merci pour la balade illustrée
    Passe une bonne journée Françoise
    Bisous

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