L’église de Nederlulea, point central de Gammelstad, fut construite à la fin du quinzième siècle. Elle fut consacrée le jour de Saint-Pierre, le 29 juin, par l’archevêque Jakob Ulfsson Ornfot en 1492 (au moment où Christophe Colomb découvrait l’Amérique). Puisque Saint-Pierre est le saint patron de cette église, le blason de la paroisse porte sa clé.
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L’église fut construite avec de solides blocs de granit gris et rouge par la population de l’époque, peu nombreuse : 1 500 personnes environ. Le travail est remarquable.
Au XVIII° siècle, les murs furent crépis et peints en rouge comme de nombreux bâtiments du pays, pourtant au XX° siècle, en 1954 précisément, le crépi fut enlevé et les murs originaux dévoilés.
Le clocher fut érigé bien après l’église, entre 1851 et 1852, avec l’inscription “Deo Gloria” (“Gloire à Dieu”) au sommet de la tour.
L’église, sa muraille et ses portes médiévales ont servi de défense pendant des périodes troublées.
Les églises protégeaient les populations et ont toujours été un lieu d’asile pour tous. Faut-il être ignorant pour ne pas respecter ce lieu sacré !
Le droit d’asile ancien, suivant une tradition millénaire, était le droit d’une autorité (religieuse, politique…) ou d’un établissement (temple, église…) de pouvoir accueillir sur son territoire toute personne de son choix (même contre l’autorité des gens d’armes).
Le droit d’asile moderne, émerge lentement au XVIII° siècle mais se développe surtout XXe siècle comme une valeur éthique, parfois inscrite dans le droit, tendant à accorder aux personnes injustement menacées le bénéfice d’un refuge pour se protéger temporairement voire (re)faire durablement leur vie en exil. (Souvenez-vous de l’imam Khomeini, réfugié en France qui, peu de temps après son arrivée au pouvoir en Iran en 1979, commença à appeler de ses vœux la propagation de la révolution islamique aux autres pays musulmans et prêcha la lutte contre les infidèles occidentaux.)
Que dire aujourd’hui de ces afflux de migrants auxquels on doit accorder l’asile ?
L’asile est accordé sur la base de l’article 1 de la Convention de Genève du 25 juillet 1951 « Le terme “réfugié” s’appliquera à toute personne (…) craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. » Cette protection comporte un élément subjectif (« craignant ») et un élément objectif (« avec raison »), et donne droit à un titre de séjour de dix ans.
Euh… Et on fait quoi quand on craint les terroristes dans son pays parce que justement on est dans son pays ?
Ben, on fait RIEN ! On est dans un état de droit, il ne peut rien se passer avec, en prime, l’état d’urgence. Dormez en paix, braves gens ! Au mieux criez : “Même pas peur !”
Rien de tel que le granit pour des constructions solides, et depuis une décennie, on exploite des carrières en Inde et en Afrique, qui offrent des couleurs qui n’ ont rien à envier aux marbres.
De nos jours, les préfets envoient les forces de l’ ordre pour virer les fidèles, on va même jusqu’ à égorger un prêtre pendant l’ office !
Quand aux migrants, s’ il est vrai que certains fuient la guerre, il est tout aussi vrai que le plus grand nombre sont des immigrés économiques !
Passe uen bonne journée Françoise
Bisous