En Finlande, tout geste de violence envers un enfant (cris, menaces, coup de pied aux derrière, claque…) sont formellement interdits au risque de se retrouver derrière les barreaux. Les Finlandais sont un peu les Brigitte Bardot des droits des enfants. La société finlandaise garantit leurs droits avec des lois et des ordonnances ; les parents ou les tuteurs légaux sont en premier lieu responsables du bien-être et du développement équilibré de leur enfant. (On oublie la responsabilité des parents en France).
En Finlande, les châtiments corporels des enfants (violence disciplinaire) sont interdits par la loi. Il ne faut pas frapper un enfant ni même simplement lui tirer les cheveux.
Des aides aux parents sont disponibles pour l’éducation des enfants ; s’ils ont besoin de soutien ou s’ils sont inquiets pour leur enfant, ils peuvent demander de l’assistance aux services sociaux de leur commune et comme on a compris qu’il est important de poser des limites et des règles claires à l’enfant ou au jeune, des préceptes communs peuvent être fixés avec d’autres parents.
L’éducation et la formation sont valorisées ; il est important que les parents encouragent l’enfant à étudier, s’intéressent à sa scolarité et participent aux soirées parentales organisées par l’école. Bon d’accord, c’est de la théorie, en France on en a aussi mais ici ça a l’air de mieux marcher que chez nous. (Avec 10 343 infractions pour 100 000 habitants, la Finlande est troisième (3) en Europe en termes de délinquance ce qui n’empêche pas 86 % des Finlandais de déclarer se sentir en sécurité dans leur rue à la nuit tombée. Peut-être le chiffre est-il plus proche de la réalité des faits que chez nous où l’on “oublie” d’enregistrer certains actes délictueux, seulement 6 605 ont été déclarés pour la France dans cette étude ?)
En Finlande, il est inconcevable d’enfreindre les règles : le piéton traverse seulement quand le petit bonhomme est au vert même si aucune voiture n’est en vue : c’est la loi, on la respecte. Un Finlandais n’hésitera pas à appeler la police plutôt que de tenter un règlement amiable pour quelque motif que ce soit et la police viendra.
Quand le jeune a 18 ans, il est majeur selon la loi et devient alors un membre à part entière de la société, il a le pouvoir de décision sur sa propre vie mais les mineurs de moins de 18 ans ont, dans certains cas, le droit de prendre des décisions qui les concernent contre l’avis de leurs parents.
Il est formellement interdit aux mineurs d’acheter et de fumer des cigarettes ou de consommer de l’alcool et les cartes d’identité peuvent être demandés dans les commerces et dans les bars, comme aux USA où l’on voit les résultats.
En Finlande, les jeunes quittent en général le foyer familial à leur majorité lorsqu’ils partent pour faire des études ou quand ils commencent à travailler. Ils vivent alors en général seuls ou avec leurs camarades d’études avant de fonder une famille.
Dans la société finlandaise, l’égalité des sexes est mise en valeur. La mère et le père élèvent les enfants et s’occupent d’eux ensemble. Le rôle du père est devenu de plus en plus important ; il peut rester à la maison pour s’occuper de l’enfant pendant que la mère travaille, sans choquer quiconque ce qui n’est pas encore vrai en France, les salaires n’étant pas égaux non plus dans notre pays.
C’est ce qu’on raconte. J’avoue que je n’ai pas fréquenté la population locale pour confirmer les dires. Je ne suis qu’une touriste de quinze jours.
Français en vacances, si votre gamin se roule par terre (ce qui ne se fait pas) dans un centre commercial finlandais parce qu’il veut des bonbons, laissez-le faire. Comme personne ne vous connait, faites comme si ce n’était pas le vôtre et ainsi vous ne serez pas tentés de le frapper et vous vous éviterez bien des tracas.
(Je me demande comment réagirait des Finlandais si des touristes donnaient une fessée à un de leurs enfants. Ils ne se mêlent pas des affaires d’autrui, appelleraient-ils la police ? En France, on fait généralement comme si on n’avait pas vu, non ?)
m’ ouais, je suis de ceux qui pensent qu’ une bonne fessée n’ a jamais fait de mal à personne !
Et je suppose que les finlandais se satisfont de règles à respecter.
C’ est quand même mieux qu’ en France, où les lois ne sont pas respectées, et ou la gauche tente de reprendre aux parents le rôle d’ éducateur !
J’ ai entendu hier qu’ en Suède, où les punitions corporelles sont aussi interdites, que les enfants étaient épouvantables !