Le 4 août est le 216^e  jour de l’année (déjà!) pour notre calendrier, le 217^e en cas d’année bissextile (comme cette année). Il reste 149 jours avant la fin de l’année. C’était le 17^e jour du mois de thermidor (chaud) dans le calendrier républicain français, officiellement appelé jour du lin (souvenez-vous, on avait supprimé les saints et même le mot saint tout seul).

Moi, ce que je retiens du 4 août c’est que ce fut, en 1789, la journée ou plutôt le nuit de l’abolition des privilèges en France par l’Assemblée nationale constituante. Malheureusement, les privilèges sont revenus et ce n’est plus la noblesse qui abuse de nous mais les nomenklaturas socialistes ou d’autres bords (des groupes qui exercent, par le truchement de l’État, un pouvoir exorbitant), toujours des apparatchiks. (L’apparatchik est un militant politique permanent, c’est-à-dire qui fait carrière dans son parti, rémunéré ou non, y prend des responsabilités lui permettant d’obtenir des investitures et des mandats électoraux  ; il ne connait pas le monde du travail, le vrai monde, il ne connait que celui qui le fait vivre et l’engraisse : le monde politique).

C’est aussi un 4 août, en 1961, que Barack Obama,  44^e président des États-Unis,  exerçant depuis 2008, est venu au monde, tout comme en 1900, Elizabeth Bowes-Lyon, dite « Queen Mum », reine-mère du Royaume-Uni (la mère d’Elizabeth II) .

Cette année, je me souviendrai du 4 août, je viens de franchir pour la deuxième fois de ma vie le “Cercle Polaire Arctique“.

Je suis donc dans le grand Nord européen, en Laponie finlandaise. La première fois, c’était en février 2008, il faisait -32° à Rovaniemi, le village du Père Noël. Le ciel était d’un bleu limpide ; aujourd’hui, c’est ciel bleu en fin de journée et 20° à 19h45.

Je dois aussi vous avouer que le village du Père Noël sans neige a beaucoup moins de charme qu’en hiver, par contre, je bénéficie de journées plus que longues. Hier, le soleil s’est levé à 3h32, couché à 21h40 soit une journée de 18 heures et quelques ; la nuit n’a jamais été noire et pourtant ce n’est pas la pleine lune.

Savez-vous qu’une histoire d’ici raconte que celui qui franchit le Cercle polaire avec une patte de lièvre dans la poche et un trèfle dans la main en plein été au moment de la pleine lune et qui sait dire les formules magiques appropriées, prendra d’un coup la force du glouton, les yeux du harfang des neiges et la vitesse du renne. Il faut donc être attentif et attendre le bon moment pour franchir le Cercle polaire. Mais enfin, comment trouver la pleine lune par une nuit d’été si le soleil brille sans cesse ?

Mystère ! Un de plus.