Moi Président de la République

Moi Président de la République, ça vous rappelle quelque chose non ? 2012, Oui, c’est ça mais ce sont aussi des billets que j’ai écrit à ce moment-là, par exemple ÇA, ÇA, ÇA, ÇA. Dire que certains m’en ont voulu, se sont fâchés et m’ont même insultée. Quatre ans plus tard, que peut-on constater ?

« Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire”. On se souvient de la rupture exemplaire avec Valou…. Trierweiler. Élégante cette désunion !

« Moi président de la République, j’engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l’énergie, et il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens.” On attend les grands débats citoyens. Y a qu’à voir les débats sur le mariage pour tous, la loi travail, le voile à l’université, le temps péri-scolaire, le financement des communes, etc. À chaque fois des débats durant lesquels le peuple s’est senti écouté, n’est-ce pas ?

“Moi président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m’occuperai pas de tout, et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français” . Pour sûr que François est proche de nous, il est pire que Nicolas sur certains plans. Jamais Nicolas Sarkozy n’aurait osé prendre les décisions que François Hollande a prises. Pire, François divise encore plus les Français que Nicolas. Il applique une politique clientéliste, celle du Parti Socialiste qui doit servir ses intérêts électoraux au détriment de l’intérêt national ; il s’adresse aux Français en fonction de leur pouvoir de nuisance (cheminots, taxis, routiers…) ou de leur potentiel électoral (communauté musulmane, juive, ou même fonctionnaires).

« Moi président de la République, je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés”. Oui, compétences, libertés, indépendance… Des mots. C’est bien joli mais sans les sous qui vont avec (les impôts) qui restent à Paris, c’est de l’abandon pas de la décentralisation. Largage pour s’assurer un profit maximum en haut lieu : il faut bien financer les indemnités des ministres… nombreux à être passés, majoritairement des socialistes. Remarquez l’ultra-représentation d’un seul parti, l’arrivée de trois écologistes et du patron des Radicaux de gauche n’a pas changé grand-chose. Sur les 72 ministres de la présidence Hollande, 59 sont membres du PS, soit 82%.

  • Pour rappel des passages :
  • Hollande – 72 ministres en 45 mois : 1,6 ministre par mois.
  • Chirac – 107 ministres en 83 mois* : 1,29
  • Sarkozy – 68 ministres en 60 mois : 1,13
  • De Gaulle – 88 ministres en 123 mois : 0,72.

“Moi Président de la République je serai le premier Chef d’Etat à avoir recasé autant d’anciens de ma promo dans mon entourage proche ou à de hautes fonctions dans l’administration.” Bon ça, c’est moi Françoise qui le dis, pas lui.

Il n’empêche que c’est la vérité et que moi, Françoise, ça me contrarie quand je vois le nombre de Français au chômage, sous-employés ou pire encore sous-payés. Sous-employés et sous-payés, voilà sans doute pourquoi le système éducatif est cassé. À quoi bon former de bons élèves si le népotisme prime l’intelligence ?

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Une réflexion sur « Moi Président de la République »

  1. il est en effet l’ illustration du mensonge politique, préférant la magouille à l’ action, les voyages à l’ initiative.
    On a bien compris que son seul but était un nouveau quinquennat, laissant à ses ministres le linge sale.
    Un homme sans honneur qui aura bien rabaissé la France au rang de nervi de l’ Europe et des américains !
    Bonne journée Françoise
    Bisous

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