Le temps

Non, je ne vous parlerai pas du temps au sens de la météo, ce temps qui n’est que la synthèse de l’état des phénomènes atmosphériques à un moment donné, tels qu’ils sont ressentis par l’homme et les êtres vivants, enregistrés par des appareils de mesures ou de prévisions. On entend assez “il n’y a plus de saison ; nous n’avons pas eu d’hiver, ni de printemps…” Rassurons-nous “après la pluie*, le beau temps”. Aura-t-on un bel été ? Oui, j’en rêve ; je veux un bel été chaud et ensoleillé. Et une rentrée ? Chaude sans doute, elle sera. Aujourd’hui j’ai envie de parler du temps, celui qui passe.

Comme je viens de l’écrire, je ne veux pas vous  parler de la pluie et du beau temps, ni vouloir faire la pluie et le beau. Pourquoi aurai-je envie de m’étendre sur le beau temps, le mauvais temps, le sale temps, le temps affreux ou superbe voire le temps épouvantable, temps d’automne, temps d’hiver, d’orage, un temps de saison : temps des frimas, temps des cerises (en musique, svp),

un temps de chien ou un temps de cochon, un temps de demoiselle (temps oublié : un temps sans pluie ni vent ni soleil), un vrai temps de Bretagne (mais c’est une médisance, pour moi la Bretagne a toujours été ensoleillée. Eh oui, j’ai de la chance, disent certains). Temps bas, bouché, couvert, gris, noir, sombre… Heureusement le temps varie : il s’adoucit, se brouille, change, s’éclaircit, se gâte, menace, se rafraîchit, se met à la pluie, à la neige… et l’on peut dire alors que le temps est au beau, à l’orage. Il peut être si mauvais qu’il devient ” un temps à couper un morutier en deux” ou “à se casser le nez sur un iceberg”,  un temps à ne plus mettre un chien dehors.

Moi,  je veux évoquer le temps qui passe. D’autres l’ont fait avant moi, tellement mieux (le pont Mirabeau) mais je ne veux pas en parler comme eux ; je fais ça à ma façon, avec des mots de tous les jours. Je veux utiliser des expressions françaises pour parler du temps que l’on consacre à quelque chose, que l’on perd, que l’on gagne, qu’on nous prend, qui nous reste ou qu’on gaspille.

Oui, j’ai envie de parler de ce temps-là, celui qui nous donne à réfléchir et qui apparait dans de nombreuses expressions : en un rien de temps (en peu de temps) ; les temps d’activité, mi-temps, plein-temps, temps complet,  ou encore temps d’arrêt, temps d’attente, temps de fête, temps de guerre, temps de latence, temps de grèves, temps incertains, temps de crise, de décadence, de prospérité… 

Je veux discourir de ce temps qui est une période dans la vie d’un individu ou d’une société. On rappelle le temps de quelqu’un (du temps de mon père ou de notre temps ) ou le temps de quelque chose (temps de l’enfance, des études, des fiançailles, de la jeunesse, du malheur). ou encore le temps jadis (le temps passé, le temps d’autrefois). Certains vous diront que c’était le bon temps (je pense que leur mémoire défaille, il n’y a pas toujours que du bon ; on regrette le temps passé, l’époque des événements heureux mais ces moments étaient-ils tous aussi heureux qu’on veut s’en souvenir.

 Combien d’autres expressions courantes ? Je me suis souvenue :

– à temps : au moment opportun, quand il le fallait

– au même temps, en même temps : au même moment.

– de temps en temps, de temps à autre : par intermittence, d’une manière discontinue, irrégulière.

– en temps et lieu.

– en tout temps

– en ce temps-là. .

– en temps utile, en temps opportun : au bon moment.

– le temps : l’époque dont on parle, celle dont il s’agit (c’est la misère du temps ! ) 

– ce ou ces temps : l’époque où l’on vit, celle dont on parle.

Les temps qui peuvent devenir actuels, bibliques, fabuleux, historiques, modernes, mythiques, préhistoriques ou même actifs : par les temps qui courent… les temps sont durs. 

Autres temps, autres mœurs !

“Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.”

J’aimerais arrêter de me poser des questions et de mes triturer les méninges, j’aimerais être zen et prendre le temps comme il vient. Mais toutes ces questions sont humaines…

Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j’y pense, mon coeur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.
Je l’aime tant, le temps qui reste…

Le temps c’est comme ton pain…
Gardes-en pour demain…
J’ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?

*****

Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va

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Une réflexion sur « Le temps »

  1. Une chose est sure, que ce soit pour le temps sous l’aspect climat, ou le temps sous l’ aspect durée, nous ne maitrisons rien, et le mieux est surement d’ accepter et de s’ adapter !
    Mais pour notre passage sur terre, nous connaissons l’ issue inexorable !
    Alors il faut essayer de grappiller le bonheur qui nous est accessible !
    Merci pour les vidéos !
    Passe une bonne journée Françoise
    Bisous

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