Le prix des promesses

Internet réserve des surprises, des bonnes et des moins bonnes. J’ai lu des billets criblés de fautes et totalement inintéressants ; j’ai lu des délires de toutes sortes : des qui font rire et des qui font peur (jusqu’où peut aller la bêtise ou la folie humaine ?) et puis, de temps à autre, je lis des articles qui me plaisent, qui correspondent exactement à ce que je pense ou que je voudrais dire, des articles bien écrits, synthétiques, clairs et sincères dans lesquels l’auteur exprime ses idées, son état d’âme du moment.  Aujourd’hui j’ai lu ce qui suit : “Le prix des promesses électoralistes de François Hollande“.

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Un dicton populaire veut que « l’on paye les musiciens à la fin du bal ». Depuis le début de l’année, François Hollande a ouvert celui des promesses — il est vrai que 2017 approche — et la machine tourne aujourd’hui à plein régime. Parmi les nombreuses mesures pour attirer les électeurs : le plan emploi, le plan de soutien aux agriculteurs, la revalorisation de 1,2 % du point d’indice de la fonction publique, une pluie d’aides, de bourses et de rémunérations pour les jeunes, le contrat de valorisation des carrières, des compétences et des métiers des gendarmes et policiers. À tout cela, il convient d’ajouter les frais liés à la poursuite de l’état d’urgence. Qu’importe pour le président de la République si ses promesses ont un coût, sa réélection primant visiblement sur les finances publiques !

Ces nouvelles dépenses sont pourtant estimées à 11 milliards d’euros, dont 4 pour la seule année 2016. Ce dernier chiffre a été calculé par Valérie Rabault, député PS et rapporteur du budget à l’Assemblée nationale. Pour Gilles Carrez, ces 4 milliards sont sous-estimés ; le député Les Républicains évalue le coût des promesses à « plus de 6 milliards d’euros […], non financés » pour 2016.

Dans le rôle ingrat du payeur des promesses de François Hollande qui dépense de l’argent qu’il n’a pas, Manuel Valls. Ses services viennent de demander aux ministères de faire des efforts dans le cadre du projet de loi de finances pour 2017. Pour qu’à la fin de l’année prochaine le déficit puisse être de 2,7 % du PIB, comme promis à la Commission européenne, Manuel Valls demande aux ministères (à l’exception de l’Éducation et de tout ce qui touche à la sécurité nationale), dans des lettres de cadrage, de réaliser 1,9 milliard d’euros d’économies supplémentaires en 2016 et 2 milliards en 2017.

Parmi les pistes envisagées : le gel de la masse salariale — qui se traduira par une réduction du nombre de fonctionnaires puisque le point d’indice augmente —, des gains de productivité et « toute autre mesure d’économie », demande Matignon. C’est dire si les fonds de tiroirs sont vides. L’exercice, entre engagements présidentiels et rigueur budgétaire, promet d’être périlleux : la piste du bal des promesses de François Hollande est bien glissante !

Signé : Frédéric Paya valeursactuelles.com

J’ai lu ça sur ce site http://www.lejournaldupeupledefrance.com.

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Une réflexion sur « Le prix des promesses »

  1. c’ est tout simplement écoeurant, et j’ espère que les français auront compris toute la trahison que représentent ces magouilles !
    et combien d’ argent il nous a fait perdre avec la rupture du contrat “mistral ” avec les russes, y compris les pertes des échanges commerciaux, toutes les dettes remises, les cadeaux aux africains, le coût de la migration etc !!!
    Bon dimanche Françoise, et bonne fête des mamans
    Bisous

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