“Kass pa la tèt la plï i farin, Soley va rovnir !” (traduction : ne te tracasse pas, la pluie farine (il y a un petit crachin), le soleil va revenir) c’est notre fameux : “Après la pluie, le beau temps”.
Surnommé Rain Man (l’homme de la pluie) par les Anglais, François Hollande porte bien son surnom : depuis son intronisation sous la pluie, le président de la République multiplie les sorties officielles mouillées. Depuis que notre Rain Man est aux commandes, le pays est en pleine grisaille sauf pour quelques quatorze pour cent d’illuminés.
Je ne sais pas ce que vous pensez de l’avenir mais je l’espère plus souriant, plus brillant qu’aujourd’hui pourtant je crains le pire lorsque je regarde la télévision. Après mai 68 (gentillet au fond, il n’y avait pas les hordes de casseurs qui déferlent aujourd’hui, même s’il y avait quand même eu quelques violences), assistera-t-on à un juin 2016 plus… flambant et surtout plus saignant ?
Si je ne conteste pas le droit de grève, je regrette cependant les violences faites à l’environnement. Les barricades, certes, emmerdent tout le monde mais les pneus qui brûlent, lâchant des fumées noires, polluent notre air. Quand je vois ça, je me dis qu’il y a vraiment des tas de gros cons qui nous “boucanent la vie”, à commencer par le père François qui se moque de nous quand il dit que ça va mieux, suivi de Manolo (Manuel Valls) qui répète qu’il n’y aura pas de pénurie d’essence. Il devrait dire ça en face de ceux qui galèrent le matin pour aller travailler. Je pense que nos gauchos n’ont jamais arrêté de “fumer la moquette“.
Oui, je crois que si nous sommes “emboucanés” c’est grâce à ceux qui sont en permanence dans un état second, qui racontent des bêtises, des sornettes, qui délirent en somme. Ont-ils fumé la moquette ou se sont-ils trop rincés le gosier à nos frais ?
Voilà qui me donne l’occasion de m’arrêter sur l’expression “fumer la moquette“.
Par les temps qui courent, l’herbe verte se raréfie, pas encore pour cause de sécheresse mais plutôt par bétonnage intensif (on voit le résultat avec les inondations qui se multiplient dans le Sud du pays) alors on cherche de l’herbe pour s’évader surtout quand on est citadin et là, au cœur des villes, on trouve l’herbe moins en tapis qu’en dosettes.
C’est comme ça que l’expression est née par rapprochement de mots et d’images. Quand on habite dans un petit appartement perdu, enclavé au milieu des autres dans une vaste cité, pas d’herbe verte à l’horizon ! Le seul vert du sol, c’est celui de la moquette (tendance dans les années 1970) ou du tapis. Si quelqu’un n’a plus toute sa tête car il se trouve en état de manque (de quoi ? de drogue par exemple)), il s’attaque aux poils de sa moquette pour se rouler un joint. Quels sont les effets du synthétique ? Va savoir !
Cependant, il ne faut pas oublier que certains tapis étaient tissés en chanvre. Cette plante est une fibre naturelle très résistante qui sert encore à fabriquer de la ficelle, du tissu et des tapis. Alors, par confusion entre chanvre et chanvre indien, autre nom du cannabis, il y a eu un amalgame curieux, on a commencé à “fumer la moquette” pour dire que “ça ne tournait pas rond”…
Ceci dit, herbe, moquette, tapis, les résultats sont les mêmes : pas bons au final. Rien ne va plus !
j’ ai cette chance d’ habiter près de la ville, mais aussi des champs !
Blé, maïs, colza, mais parfois aussi lin !
Le problème pour ce gouvernement est que s’ il cède devant les grèves, il est définitivement foutu !
Mais de toutes façons, une majorité de français désapprouvent cette loi qui fâche autant la Cgt que le Medef, c’ est dire !
IL suffirait que les étudiants s’ y mettent, seulement voilà, il y a les examens !
Passe une bonne journée Françoise
Bisous