La fin… de quoi ? J’ai lu récemment un texte expliquant les causes de la Révolution Française de 1789, celle qui marqua la fin de la monarchie de droit divin en France. Depuis, il y a eu l’Empire ou plutôt les deux Empires, d’autres révolutions et nous voilà dans la Cinquième République. République, oui ! Démocratique ? C’est à voir.
Je vous rappelle que la démocratie est un régime politique, un système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par l’ensemble des citoyens (nos politiques nous écoutent-ils encore ? Non ! Ils ne pensent souvent qu’à leurs intérêts personnels). Ceci étant ce qui s’appelait la RDA (République Démocratique d’Allemagne) n’avait de démocratique que le nom ; c’était une démocratie populaire proche du bloc soviétique.
Le terme «démocratie populaire» est un pléonasme étymologique puisque le mot démocratie vient des mots grecs demos (peuple) et kratos (pouvoir). Ce pléonasme peut s’expliquer dans le cadre d’une analyse marxiste de la démocratie qui distingue la «démocratie formelle» des pays capitalistes (dont le pluripartisme est défini comme factice et visant à égarer le peuple, ce qui est loin d’être faux) de la «démocratie populaire» des pays socialistes (dans lesquels le peuple est censé exercer directement le pouvoir à travers des conseils ou soviets communaux, départementaux, provinciaux et ainsi de suite). Cette soi-disant démocratie prive cependant le peuple de bien des libertés ; par exemple, il y a un strict contrôle des activités culturelles, des média et des droits des citoyens à l’opinion, à l’expression et à la circulation : des autorisations et divers visas préalables sont nécessaires pour changer d’emploi, de domicile, de résidence à l’intérieur du pays, et encore plus pour voyager hors du pays, surtout dans les pays non-communistes.
Je reviens au sujet du billet : les causes de la Révolution Française de 1789 et au texte suivant qui a retenu mon attention,
De nombreux scandales éclaboussent la cour et la reine, discréditant un peu plus le régime […] Louis XVI, par son manque de prestance et son désir de mener une vie simple, a enlevé à la personnalité du roi cette majesté qui commande au respect et qui persuade vraiment le peuple que le souverain est le représentant de Dieu sur la terre. Il ne devient plus, aux yeux de la multitude, qu’un homme ordinaire.
Par ailleurs, les inégalités s’accroissent. Les privilèges n’étant expliqués ni par le mérite ni par le service rendu à la nation… Le clergé[…] a des privilèges fiscaux
La France se trouve devant un déficit budgétaire dû à son intervention dans la Guerre d’Indépendance des États-Unis. Aussi, les dépenses jugées superflues, comme celles de la cour, sont-elles particulièrement impopulaires. Les impôts, tout en pesant lourdement sur les contribuables, sont trop inégalement répartis et trop mal perçus pour pouvoir remonter les finances.
J’ai le sentiment que ce texte est d’actualité. Pas vous ?
N’avons-nous pas un président qui se comporte en monarque avec sa cour et ses maitresses ? Ne manque-t-il pas de prestance avec ses cravates de guingois, ses manches de chemises trop longues ? les privilèges n’ont-ils pas été rétablis ? Les dépenses multiples dans de nombreux domaines ne sont-elles pas superflues et qui plus est excessives ? Quant aux impôts lourds, inégaux et mal perçus, ne ruinent-ils pas toujours la même classe sociale ?
Exonérés les très riches. Plumées sont les classes moyennes supérieures ! Quelle république !
Ce gouvernement est en effet la réplique exacte de la royauté sous Louis XVI !
La seule différence était que le roi n’ était pas un magouilleur cynique.LE peuple n’ est en effet plus représenté, du maire au président, et chacun de tirer la couverture à soi et de se complaire dans des privilèges qu’ ils se sont accordés depuis des décennies !
Pour l’ instant, le ras le bol s’ exprime dans l’ abstention, mais ça pourrait bien changer !
Bonne journée Françoise
Bisous