Le gogo, c’est un mot masculin, un mot familier qui désigne une personne crédule qui se laisse avoir facilement et peut même devenir le dindon de la farce, une personne un peu niaise qui se laisse facilement duper. (Le terme gogo a été probablement formé à partir du verbe «gober»). Oui, on cherche et on trouve toujours des gogos pour apporter leur argent aux affaires véreuses.
Bien pire, notre société encourage les ripoux pour abuser sans risque les gogos ; il suffit d’allumer sa télévision, d’ouvrir un magazine pour constater que la publicité, piège à simplets règne. Oui la publicité est reine, elle gagne de l’argent, elle embauche, on lui a même créé des temples, des écoles pour y former ses officiants. Certains voient en elle un art. J’y vois surtout l’art du mensonge.
La publicité est capable de faire vendre un produit en créant autour de lui des légendes à la fois pour dominer un marché et pour résister à l’usure du temps. C’est un service coûteux, soumis aux contraintes du monde économique et aux impératifs de la rentabilité (le fric, toujours plus !).
La publicité est un miroir déformant qui renvoie l’image d’un monde beau, bon donc irréel. L’inquiétant à mes yeux, c’est que la publicité a pris une place trop importante dans nos vies : elle est devenue le maître à penser et surtout un maître à dépenser (clic pour relire ce vieux billet les mots en dé).
La pub a bien des défauts mais surtout elle est, plus que jamais, d’une qualité médiocre (français et orthographe approximatifs). Elle veut nous faire voir le monde comme un paradis dont on aurait banni la laideur et la pauvreté avec des filles (trop) belles, des voitures confortables, puissantes, économiques, des produits de beauté miraculeux, des assureurs et des banquiers philanthropes. Une chose est sûre : pour compenser leurs investissements publicitaires, la plupart des grands annonceurs mondiaux ont augmenté leurs prix à la consommation (jusqu’à 20%), c’est là un des nombreux effets pervers de la pub. Mais qui ose le reconnaître et le dire ?
On ne nous dit que rarement qu’à force de vouloir ressembler à des mannequins, des centaines de gamines sont devenues anorexiques, droguées, ont été violées par des agents, des photographes ou d’autres individus peu scrupuleux. C’est ça aussi, la publicité mais combien d’entre nous ne voient que le joli côté de la façade ?
Monde de gogos… mais aussi et surtout monde de voyous ! Quand on voit que même des gros comme Volkswagen sont menteurs…
Le PDG de Volkswagen America, Michael Horn, ne s’est pas embarrassé de périphrases en s’excusant pour le scandale des contrôles antipollution falsifiés, admettant que “Notre entreprise a été malhonnête, avec l’Agence américaine de protection de l’environnement et avec le CARB (son homologue californienne), ainsi qu’avec vous tous, et avec mes mots en allemand on dirait qu’on a «totalement merdé».”
Monde de m…. ! C’est bien ça.
Tout l’ art des publicistes consiste à persuader que ce qu’ ils présentent est indispensable.
on devine l’ argent qu’ ils y gagnent en voyant qu’ ils prennent des milliardaires pour se faire, qui se font grassement payer !
et force est de constater que bien que la publicité mensongère est hors la loi, elles pullulent !
Passe une bonne journée Françoise
Bisous