Depuis plusieurs années, le « devoir de mémoire » est invoqué de façon récurrente et insistante. Cette injonction exprime sans doute l’inquiétude légitime de voir la mémoire effacée et remplacée par l’oubli. Les associations d’anciens combattants, de résistants, de déportés (dont les rangs s’éclaircissent de plus en plus), ainsi que les minorités persécutées, victimes civiles des deux guerres mondiales, de la guerre d’Algérie, et plus récemment les descendants des esclaves noirs, entendent faire reconnaître et transmettre des mémoires douloureuses, tous soucieux de préserver leur spécificité. Mais est-ce ainsi qu’on préserve l’unité d’un pays ? À force de mettre en avant les spécificités, on va briser ce qui fit l’union de notre Nation française et en revenir au clanisme, au tribalisme, chacun défendant son « petit bout de gras ».
Ceci dit, souvenons-nous de ces mots-là :
“L’humanité ou le genre humain ne vivra en paix que lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, une Nation.”
Anacharsis Cloots – 1755-1794 – La Révolution universelle |
Pour en revenir à ce devoir de mémoire annoncé dans le titre du billet, je remarque que les plus hautes autorités de l’État, président de la République, Premier ministre, ministre de la Défense, ministre délégué aux anciens combattants, ministre des Affaires étrangères, dépensent une belle partie du budget, à l’occasion de commémorations, de journées du souvenir (dont le nombre ne cesse de se multiplier) pour satisfaire Pierre, Paul, Jacques, Abel ou Abdel.
Il me semble en outre que nos divers élus multiplient le vote de lois qui me donnent l’impression de vouloir imposer aux historiens et aux enseignants leur « lecture officielle de l’histoire » et ça, ça me dérange. Quelles couleuvres veut-on me faire avaler ? Pourquoi veut-on formater l’esprit de nos enfants ?
On diminue l’instruction de base : savoir lire, écrire et compter, savoir réfléchir, critiquer, s’exprimer clairement et on inculque des idées fumeuses d’égalité des sexes ou… allez savoir. Savez-vous qu’aux États-Unis, on a supprimé des programmes la théorie de Darwin. Alors quelle mémoire privilégie-t-on ?
Celle qui les arrange. (Reconnaissons aussi que nous faisons la même chose à notre échelle : nous mémorisons ce qui nous arrange).
Moi j’ai plutôt envie de rappeler ce qui dérange.
Vous souvenez-vous de ces mots-là ?
” Je préconise un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. Si d’aventure, une crise profonde se produisait, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence.”
François Hollande, le 10 mai 2006, Devoirs de vérité, Dialogue avec Edwy Plenel
Notre cher président aurait avoué dans ses confidences économiques faitesà la journaliste du “Monde”, Françoise Fressoz, confidences parues dans le livre Le stage est fini : “Si cétait à refaire ?” « je ne serais pas allé aussi loin» (dans les hausses d’impôts.) «J’aurais gardé l’augmentation de la TVA décidée par Nicolas Sarkozy pour boucler le budget qu’il nous avait laissé, j’aurais fait le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) pour les entreprises et j’aurais évité les hausses dans les budgets suivants. » .
Bel aveu. Tardif. Mais “c’est nous qui paye”.
Le but est me semble t’ il de culpabiliser le pays, ce à quoi je ne souscris pas !
Je ne me sens pas responsable du péché d’ Adam et Eve !
La volonté aussi de travestir le passé pour qu’ il corresponde aux utopies socialistes !
Pauvre France sous le diktat d’ un gouvernement mondialiste et incompétent !
Bonne journée Françoise
Bisous
Ben moi, je trouve qu’on est “mal partis” ! Qu’est-ce qu’un gouvernement qui cherche à imposer sa loi et plus grave, ses idées ? La
mon commentaire est parti trop vite ! Je voulais dire que la dictature n’était pas loin…..Pensée unique ? ça jamais ! Notre “Moi je” est versatile et tout le monde le suit…ou presque !