On ne rigole pas dans les rues de Budapest, on ne rigole pas avec le stationnement. J’ai croisé un couple de Français qui en a fait l’amère expérience. Ils se sont retrouvés à pieds, inquiets car leur voiture avait disparu. Volée ? Et bien non : embarquée par la fourrière !
En deux jours, ils ont eu deux contraventions et ont dû payer la sortie de fourrière de leur véhicule. Voilà comment des vacances finissent par coûter cher.
Les rues sont un peu embouteillées à cause des travaux dans la ville (agrandissement et amélioration du réseau des trams) :mais les voitures sont toujours bien stationnées ; lorsqu’elles sont mal garées, les conducteurs sont informés de leur infraction et de ce que ça leur coûte.
Il faut reconnaître que je n’ai pas beaucoup vu de panneaux routiers à part celui-ci : J’avais vu celui-ci (un dessin vaut mieux qu’un long discours) et juste à côté deux ou trois voitures élégamment chaussées d’un sabot chacunePas facile non plus de rouler avec ça.
Ils ont des arguments convaincants les policiers Hongrois !
J’ai constaté aussi que les rues, les trottoirs sont propres : pas le moindre papier gras, et surtout pas de crottes de chiens. Les Hongrois sont-ils plus respectueux des lois et règlements ou les textes officiels sont-ils simplement appliqués à la lettre ?
En France, c’est de plus en plus le grand n’importe quoi. Combien de coupables relaxés ? Combien de condamnés avec sursis alors que des innocents passent des mois en détention préventive ?
La plus belle condamnation récente à mes yeux est celle-ci : “La direction du collège Montaigne a toutefois décidé, lors de deux conseils de discipline distincts, lundi 11 mai, de prononcer des sanctions « d’exclusion définitive avec sursis » contre deux garçons, considérés comme des leaders. Deux autres ont été exclus temporairement, car considérés comme des suiveurs.”
J’aimerais qu’on m’explique « exclusion définitive avec sursis »: le sursis, c’est bien une peine qui n’est pas effectuée, une peine dissuasive qui tend à prévenir toute récidive., donc «exclusion définitive avec sursis » ça veut dire “rien”. Pas de peine. Non ?
J’en conclus donc que les suiveurs sont plus condamnés puisqu’ils sont exclus eux, temporairement certes mais exclus quand même. Les meneurs n’ont été condamnés à rien. Celles qui subissent la condamnation la plus dure sont les victimes.
– Non seulement, elles vont être montrées du doigt et qui sait si d’autres petits malins ne vont pas continuer à leur faire subir les mêmes agressions ?
– Elles vont devoir se retrouver en face de leurs agresseurs dans le même établissement scolaire, agresseurs qui feront sans aucun doute les marioles et les nargueront.
Les victimes devront sans doute changer de collège, c’est ce qui arrive souvent aux enfants harcelés : ils s’en vont, les harceleurs restent. Quelle justice !
“définitive avec sursis”… ça c’est bien les français une avalanche de mots qui ne veulent plus rien dire…
visiblement, la France est devenue une pétaudiaire, où plus aucune institution ne fonctionne correctement.
J’ ai même constaté qu’ en Allemagne, le laxisme s’ installe aussi, et que la polizei ferme les yeux, si vous jetez quelque chose par terre.
Je trouve normal qu’ un pays fasse respecter sa loi
Bonne journée Françoise
Bisous
euh, pétaudière
Changer d’école ou voir même le suicide
Le harcèlement est bien la solution expéditive à ce problème
Après c’est suivant le caractère de chacun